J'adore ses chroniques, qui ont pour particularité, de poser le projecteur, sur des personnes, dont on aurait pas necessairement parlé. Du "nan nan", comme disait Ksésia.
Liberté d'expression émancipation
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Le 10/06/2019
S inon, j'ai bien bossé sur ce sujet depuis des années, et c'est un de mes livres à paraitre, qui va s'appeler, "Une famille qui fait ce qu'elle peut", qui contient environ, une cinquantaine d'articles... Qui dit mieux ?
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SODOMA
Le 06/06/2019
Je cite :
Au philosophe Jacques Maritain venu le supplier de ne pas publier son livre sur l’homosexualité, le célèbre écrivain français André Gide – un protestant – a répondu : « Les catholiques n’aiment pas la vérité ». Et le prix Nobel de littérature de publier néanmoins avec courage son petit traité Corydon. C’était en 1923.
Un siècle plus tard, en 2019, il semble que les Catholiques n’aiment toujours pas la vérité ! Pour certains théologiens, prêtres et journalistes vaticanistes, je n’aurais pas dû, moi non plus, publier Sodoma (le livre est diffusé en anglais sous le titre In the Closet of the Vatican). Et comme Gide, je persiste et je signe. Non seulement ce livre méritait de paraître mais il devait l’être, selon moi, sous la forme d’un grand reportage, un ouvrage de « narrative non fiction » avec, précisément, le mode d’écriture que j’ai choisi, le seul permettant de décrire une réalité trop longtemps dissimulée.
Le succès considérable, inespéré et inédit du livre dans plus d’une cinquantaine de pays – huit traductions, une dizaine d’autres en cours –, « plus de 300.000 exemplaires déjà vendus » (selon L’Obs), confirment aussi l’opportunité de cette publication. C’est dire qu’il arrivait à l’heure juste. Mais surtout ceci : seul le souci de « la vérité des faits » m’anime. Cette exigence de vérité n’a cessé de me guider tout au long de l’écriture de Sodoma ; je ne doute pas qu’elle rejoigne l’exigence de vérité qu’appelle de ses vœux le pape François.
Comme je l’ai découvert en enquêtant pour ce livre, et comme certaines critiques déshonnêtes l’ont confirmé involontairement, l’Eglise en tant qu’institution est une organisation qui évoque toujours obsessionnellement la « Vérité » – et ne la pratique presque jamais. Par certains aspects, comme l’atteste l’immense scandale de « cover up » sur les abus sexuels, l’Église en tant qu’institution a longtemps été une organisation du mensonge (en Amérique latine certains n’hésitent plus à employer l’expression d’ « organisation de crime organisée » en raison de sa protection collective des crimes sexuels).
J’ai cité la philosophe Hannah Arendt dans mon livre. Pour elle, « quand une communauté se lance dans le mensonge organisé », « quand tout le monde ment sur tout ce qui est important » en permanence, quand on a « tendance à transformer le fait en opinion » et à refuser les « vérités de fait », le résultat est que l’on détruit « la réalité du monde commun ».
Telle est la situation actuelle de l’institution catholique. Son déni de l’homosexualité généralisée de ses membres, son « omerta » sur l’échec du célibat et de la chasteté des prêtres, sa sous-estimation de leur grave immaturité sexuelle, et sa « couverture » organisée des abus sexuels la mènent inexorablement à une impasse.
A l’image de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’Église est en train de brûler et menace de s’effondrer de toutes parts, triste métaphore bien réelle, déjà, de l’effondrement moral et symbolique du catholicisme dans son ensemble. Mais pour rebâtir, il va falloir tout reprendre à partir des fondations. Pour survivre et retrouver sa légitimité, l’Église est désormais contrainte de faire ce que j’ai appelé : un « aggiornamento intégral ».
Contents
- 1 Répondre à mes contradicteurs sincères et à quelques autres malhonnêtes
- 2 A l’origine du projet « Sodoma »
- 3 Des sources innombrables et fiables
- 4 L’écrivain d’aujourd’hui est un « digital writer »
- 5 De la subversion par le style
- 6 La question des abus sexuels
- 7 Les vaticanistes sont de faux journalistes
Répondre à mes contradicteurs sincères et à quelques autres malhonnêtes
Depuis sa sortie, fin février 2019, Sodoma fut largement discuté. Des centaines d’articles et de blogs ont paru – dont plus d’une centaine de « unes » de médias à travers le monde, dont une majorité en Amérique latine. Certaines recensions étaient excessivement sévères (dans la presse américaine d’extrême droite par exemple) et d’autres dithyrambiques (Andrew Sullivan dans le New York Magazine, James Alison sur ABC, Sir Diarmaid MacCulloch dans The Times par exemple).
L’article de l’ancien maître des dominicains, Timothy Radcliffe « The Carnaval is over », dans The Tablet, était quant à lui équilibré et bienveillant, tout comme ceux d’autres jésuites et franciscains. J’ai donné plusieurs centaines d’interviews et le livre, N°1 des ventes en France pendant plus de deux mois, figure ou a figuré dans les best-sellers d’une vingtaine de pays, dont la célèbre New York Times best-seller list – ce qui a fait dire à un journaliste que « Sodoma est probablement le livre le plus discuté sur la religion jamais écrit par un Français ». Au vrai, je n’aurais pas pu rêver d’un tel succès ni d’un si grand retentissement pour ce livre. « Une bombe à fragmentations multiples», a titré un critique.
Oui, je comprends. Mais si une métaphore aussi entière, peut sembler paraitre comme justifiée, elle ne me semble pas si objective que ça, parce qu’elle induit une connotation péjorative sur la démarche, alors que cette dernière, ne fait que pointer du doigt, des faits, rien que des faits, qui justifient hélas le non dit, de la part des prêtes, cardinaux, et consorts, depuis des siècles et par voie de conséquence, le déni collectif, au sein de l’Eglise.
Pour moi, une telle démarche, devrait jouir d’une métaphore plus avantageuse, comme un épais brouillard, qui dure depuis des siècles, et qui pourrait enfin, par ce livre, se dissiper.
On serait alors loin de la bombe à fragmentation.
Avant même sa parution, le livre a suscité de longs commentaires approfondis de plus d’une dizaine de théologiens américains de tout premier plan (projet Syndicate). D’autres intellectuels ou vaticanistes ont fait leur propre recensions par la suite dans d’innombrables journaux, parfois de manière argumentée, d’autre fois de façon plus désinvolte. Cet article vise donc à répondre aux critiques et aux textes les plus sérieux tout en élargissant mon point de vue à la réception plus générale du livre. Je me concentrerai en priorité sur le monde anglo-saxon, car le nombre d’articles dans les autres langues, par exemple en espagnol, est si vaste qu’il ne m’est pas possible de les traiter globalement. Et, je me limiterai à six points, faute de pouvoir tout embrasser : les origines du projet ; les sources du livre ; son style ; la question des abus sexuels ; le nécessaire « aggiornamento intégral » de l’Église ; enfin le rôle un peu spécial des vaticanistes dans la réception de Sodoma.
Si je veux répondre ici à quelques critiques sévères, je n’oublie pas les innombrables articles positifs, et souvent élogieux, qui ont été consacrés à ce livre (une sélection ici). Le journal Le Point a consacré sa « une » et une douzaine de pages à mon livre, très largement favorables.
En Amérique latine, le livre suscite actuellement des débats dans la plupart des grands journaux, en particulier au Chili, en Colombie et au Mexique. En Pologne, Sodoma est en tête des ventes et a contribué également à un débat très vif lancé par le quotidien Gazeta Wyborcza qui lui a consacré plusieurs articles longs et positifs. Au Portugal, aux Pays-Bas, au Royaume Uni et en Australie, le livre a été très longuement débattu, presque toujours positivement. Et même en Italie, des journaux comme Il Fatto Quotidiano, MicroMega, La Repubblica, Manifesto, 24 hora, Vanity Fair Italy, ou le site Fan Page ont contribué au succès de l’ouvrage, en dépit de la censure organisée par les vaticaniste, sur laquelle je vais revenir plus loin.
Des lecteurs m’adressent également par dizaines, chaque jour, des messages de soutien, souvent pour me raconter leur vie cabossée de prêtre gay ou leur existence de catholique culpabilisé par l’Eglise. Des lettres souvent bouleversantes qui me touchent profondément. C’est pour tous ceux-là que je suis fier d’avoir écrit Sodoma. Je leur dédie cet article.
A l’origine du projet « Sodoma »
La question qui, pour commencer, me paraît la plus importante est celle-ci : pourquoi un tel livre n’a-t-il jamais été écrit et publié ? Certains historiens ont traité la question homosexuelle dans l’Église, au premier rang desquels le célèbre historien John Boswell avec Christianity, Social Tolerance and Homosexuality. De nombreux autres ouvrages ont été publiés sur le thème de la foi dans ses rapports à l’homosexualité ou sur la vie particulière de prêtres gays (je pense à ceux de Richard Sipe ou de Marco Politi, parmi beaucoup d’autres). Quant à la question des abus sexuels dans l’Église – et bien que ce soit un tout autre sujet –, elle a également été largement traitée.
Mais ces auteurs, aussi méritants soient-ils, se bornaient à décrire des situations singulières ou « irrégulières ». Ils s’attaquaient à des brebis égarées ou dénonçaient des abus mais ils ne remettaient pas en cause le modèle lui-même. Étude qualitative plus que quantitative, mon livre est différent du leur en cela qu’il se concentre sur le cœur du système. A partir d’une enquête de terrain de quatre années, menée en immersion au Vatican et dans une trentaine de pays – c’est un livre qui incarne à mes yeux une nouvelle forme de « journalisme d’immersion » –, il m’est apparu que l’homosexualité au sein de l’Eglise était un phénomène structurel, systématique et généralisé.
La rigidité de l’Eglise sur la morale sexuelle et son homophobie obsessionnelle s’expliquent essentiellement, selon moi, par la sexualité « intrinsèquement désordonnée » de la plupart de ses prélats – voilà ma principale conclusion. Ce qui n’était qu’une hypothèse au départ m’a été confirmée par l’enquête et des centaines de témoignages et, plus récemment, par les innombrables lettres et messages reçus. Ceux qui prêchent l’abstinence avant le mariage, refusent le divorce, interdisent l’homosexualité et culpabilisent les croyants pour leurs mœurs sont en fait les plus hypocrites. Ils pratiquent en secret ce qu’ils dénoncent en public.
En répondant à cette question de savoir pourquoi ce livre n’avait jamais été écrit, je crois donc qu’on fait tomber déjà les principales critiques adressées à mon livre. Le prêtre bénédictin italien Luigi Gioia souligne dans sa recension de l’ouvrage que toutes les tentatives précédentes de mettre à jour l’homosexualisation du clergé ont échoué faute de preuves. On s’est toujours limité à pointer du doigt quelques individus, à les « outer », faute de pouvoir analyser le système d’ensemble.
Or, réclamer des preuves concrètes de l’homosexualité de la majorité des cardinaux s’est se condamner, dès le départ, à l’échec car, même lorsqu’on dispose de ces preuves (ce qui est mon cas pour nombre d’entre eux), la loi interdit de révéler leur vie privée et la déontologie journalistique, la mienne en tout cas, de les « outer ». Cette exigence de « preuves », outre qu’elle est très naïve, contraint le chercheur et le journaliste au silence. Elle nous prive d’une clé de compréhension générale du système.
Nous pouvons très bien disposer d’informations fiables, de documents écrits et de témoignages de première main – je les ai – mais il est impossible de les produire légalement. Réclamer la publication de preuves, c’est par conséquent encourager durablement le mensonge et peut-être le « cover-up » sur les abus sexuels (j’y reviendrai).
Un écrivain n’est pas un juge. Il n’est pas là pour sanctionner, mais pour décrire la réalité. « Dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre », aimait à dire George Orwell. La réalité de la double-vie généralisée du Vatican ne doit plus être dissimulée car – et la plupart de mes critiques semblent étrangement ignorer ce point capital : l’homosexualité n’est plus désormais ni un crime, ni un délit ! Elle est un fait de société et la mise à jour de cette explication sociologique centrale du fonctionnement de l’Église n’a rien de honteux ni de scandaleux. C’est une vérité de fait.
En fin de compte, y-avait-il une autre solution pour raconter Sodoma que d’emprunter la voie de l’enquête en immersion et de la « narrative non fiction », d’utiliser un style propre et des techniques d’enquêtes originales ? La fiction ne me paraissait pas une option tenable pour ce livre, bien qu’elle eut facilité sa rédaction, et le journalisme traditionnel non plus. Ceux qui me reprochent ces options devraient peut-être convenir qu’une autre méthode journalistique et un autre style n’ont pas encore fait leur preuve pour raconter « the closet ».
A mes yeux, on ne peut rien comprendre au Vatican sans la clé de lecture homosexuelle, comme le pape François nous l’a d’ailleurs suggéré. Ceux qui prétendent parler de l’Église catholique en négligeant sa dimension intrinsèquement homosexuelle sont condamnés à se tromper durablement dans leur analyse. Je les plains sincèrement car ils continueront longtemps à être aveugle sur les causes profondes des scandales et à aller de désillusion en désillusion.
Un tel livre ne pouvait dont pas être l’œuvre d’un simple vaticaniste : si un de ceux là s’y était risqué, il aurait perdu son « job ». Un italien aurait eu, lui aussi, des problèmes avec son éditeur ou son patron de presse, tant le sujet reste tabou en Italie. Un hétérosexuel n’aurait pas disposé des codes ni de réseaux pour mener à bien son enquête. Voilà pourquoi ce livre est écrit par un Français, non vaticaniste et qui n’est pas catholique.
Il fallait donc qu’il soit signé par un « outsider » de l’Eglise (comme le rappelle Brian Flanagan dans son article) – mais pas un outsider de la question homosexuelle. Brian Flanagan ajoute : « C’est un livre qui ne pouvait être écrit que par une personne extérieure à l’Eglise catholique, précisément parce qu’il refuse certains des euphémismes et des non-dits qui sont naturels pour un insider de l’Église. En cela, c’est un livre qui n’est pas généreux [charitable] pour l’Eglise et qui n’a pu être écrit que par une personne qui respecte l’Eglise mais qui n’a pas d’amour pour elle, et pas de désir de la protéger ou de protéger ses membres du scandale ». Flanagan a raison ici. Je n’ai aucun amour pour l’Église. Je n’écris pas pour les croyants, ni pour les théologiens. Je suis un journaliste laïque et un chercheur animé seulement par l’amour des vérités de faits.
La philosophe Hannah Arendt l’a rappelé dans sa célèbre réponse à Gershom Scholem qui lui reprochait de ne pas avoir d’ « amour pour le peuple juif » après son récit « Eichmann à Jérusalem » dans le New Yorker: « Vous avez parfaitement raison : je ne suis pas animée par aucun “amour” de ce type et cela pour deux raisons. De ma vie, je n’ai jamais “aimé” aucun peuple, ni aucune collectivité, ni le peuple allemand, ni le peuple français, ni le peuple américain, ni la classe ouvrière, ni quoi que ce soit de semblable. Je reconnais que je n’aime en effet que mes amis ; et que la seule sorte d’amour que je connaisse et en laquelle je crois est l’amour pour des personnes. De plus, cet “amour des Juifs” m’apparaîtrait, à moi qui suis juive, comme assez suspect. Je ne peux m’aimer moi-même ou aimer quoi que ce soit dont je sache qu’il fait partie de moi. (…) C’est en ce sens que je n’ “aime” pas les Juifs et je ne “crois” pas non plus en eux. Je suis seulement l’une des leurs, voilà tout, de manière évidente, et cela ne se discute pas ». Cette réponse célèbre me guide souvent dans mon rapport à « ma » communauté, qu’elle soit catholique par le baptême (bien que je ne me sente en rien « esclave de mon baptême ») ou homosexuelle.
Pour ce qui est de l’amour, voilà enfin des paroles qui ont le mérite de redonner au mot AMOUR, ses lettres de noblesse, au moment, où on « like », n’importe quelle connerie, sur les réseaux sociaux, autant, une blague, qui nous a fait sourire, pendant une fraction de seconde et vite oubliée, que le même coucher de soleil, que 123 456 789 ont déjà pris, et posé sur internet.
Faut-il oublier aussi – je l’ai répété plusieurs fois dans le livre et dans de nombreuses interviews – que le fait qu’un cardinal, un évêque ou un prêtre soit activement gay ne me pose, personnellement, aucun problème. Je pense même que cette réalité devrait être reconnue par l’Eglise tant elle est générale et qu’elle devrait être une option de vie des prêtres, parmi d’autres, puisque c’est déjà si massivement le cas. Et que l’homosexualité est légale en droit (ce qui importe bien plus dans une démocratie que ce que pense l’Eglise) !
Alors, là, sur ce point, je suis parfaitement d’accord, en quoi, effectivement, le fait, d’être ouvertement homosexuel, serait il un problème, pour remplir une fonction de prêtre, ou d’Evêque ?
Je trouverai ça très sain, au contraire, et si l’on observe à quel point, certaines malveillances ont tendance à resurgir, politiquement, de par le monde, avec pour appuis, justement, quelquefois, l’église, ça aurait justement le mérite, comme on dit, de remettre l’église, au milieu du village.
Certes, ça ne remettrai pas encore la mosquée, au milieu du bled, mais enfin, ça serait déjà, un bon moyen, de montrer le chemin.
Je rappelle pour ceux qui sont archi nuls en homosexualité (est ce qu’il va falloir, qu’on écrive, L’HOMOSEXUALITE POUR LES NULS ?
Je rappelle disais je, qu’on ne choisit pas d’être homosexuel, on réalise qu’on n’est pas attiré par les personnes de l’autre sexe, souvent, ou bien qu’on peut être attiré, quelquefois, par l’un, et quelquefois par l’autre, ça se produit à l’adolescence, par contre, on choisit de l’assumer ou de ne pas l’assumer, ce qui est différent.
Tous ceux qui, par naïveté ou par calcul, dénoncent un livre qui serait fait de « rumeurs » et d’ « insinuations » pour essayer de le discréditer sont donc dans une impasse fondamentale ; ils savent que la réalité est difficile à appréhender, dans ce domaine, et qu’un livre avec « des preuves » ne pourra jamais exister. C’est le principe même d’une telle enquête qui, en fait, les dérange non pas son modèle journalistique ou son style ; ils savent que tout ce que je décris dans Sodoma est vrai (ils me l’ont presque tous dit et répété « off the record »), mais ils préfèrent nier la réalité pour protéger le secret de l’Église.
Du coup, c’est l’existence même du livre qui les perturbe profondément, ce qui explique que, la plupart du temps, ces critiques n’ont même pas pris soin de le lire avant de le critiquer ! Dans sa recension, le catholique Michael Sean Winter écrit explicitement, au mépris de la déontologie la plus élémentaire, qu’il ne se sent pas obligé de lire l’ouvrage pour en rendre compte ! (Comble du ridicule, il pointe même des erreurs factuelles dans le livre qui n’en sont pas ou des oublis qui sont… longuement développés ailleurs dans le livre !). De leurs côtés, le vaticaniste conservateur Matteo Matzuzzi, le jésuite James Martin, l’activiste Frank Bruni, ou le jeune journaliste Chico Harlan ne semblent pas non plus l’avoir beaucoup lu, tant ils décrivent un livre qui n’a strictement aucun rapport avec le mien !
Ces critiques nient donc l’ouvrage par principe, non pas pour ce qu’il contient. Ils ne veulent pas entendre les faits : soit parce qu’ils ne croient pas à ma thèse – pour les plus honnêtes d’entre eux – ; soit parce qu’ils la connaissent trop bien et veulent, par intérêt particulier, éviter que l’un des plus grands secrets du Vatican durant les cinquante dernières années soit enfin révélé.
Souvent, les critiques les plus sévères à mon égard sont d’ailleurs des prêtres gays ou des vaticanistes homosexuels qui, à force de déni et de double-vie, se sont persuadés depuis si longtemps qu’il valait mieux préserver le secret d’ensemble du système par crainte que leur propre vie privée soit dévoilée.
Je comprends sincèrement leur état d’esprit. Dans leur malheur, ils ont trouvé une certaine stabilité qu’ils redoutent de perdre. Ainsi s’explique, pour une part, les réactions à mon livre mais aussi, et pour les mêmes raisons, les attaques virulentes contre le pape François. Lui aussi a compris « le » secret et croit à la nécessité de changer les règles du jeu.
Le problème, c’est que, désormais, les scandales massifs des abus sexuels de l’Église ne peuvent se comprendre – et ne peuvent donc être corrigés – sans que soit révélé le lien complexe que cette culture du secret et ce « cover up » généralisé entretiennent avec l’homosexualité. Je vais revenir sur ce point.
En fin de compte, comme le théologien James Alison l’a suggéré : « Dire d’un tel livre qu’il n’est basé que sur des rumeurs [mere gossip] peut aussi contribuer au cover-up. Tous ceux qui ont traité comme rumeur les affaires d’abus sexuels par le passé ont, de fait, contribué à leur cover-up ». Rejeter mon livre au nom des « insinuations », de l’ « innuendo » (« insinuation » en anglais) et du « gossip » revient donc à entretenir un « mensonge d’État » et, d’une certaine façon, laisser se perpétuer une crise dont on ne veut comprendre ni les racines, ni les causes. Or, le pape François nous a invité en 2018, à son retour du Chili, à « trouver les racines et les structures qui ont permis que ces évènements se produisent et se perpétuent ». A ma façon, je réponds à son appel.
Oui, effectivement, moi non plus, je n’ai pas lu ce livre.
Mais si j’ai été victime d’un pédophile, enfant, ça n’avait rien à voir avec l’église, je ne précise, aussi, je me sens particulièrement interpellée, par le côté interpellant des réactions « épidermiques», que ce livre suscite….
Car au fond, « où serait donc le mal », si tant est que des prêtres ou des cardinaux, soient effectivement, homosexuels ?
Personnellement, ça me serait bien égal, parce que maman d’une de mes filles, qui est homosexuelle, je la trouve aussi digne de respect, et de mon amour, comme son père, et je ne vois aucun problème particulier, au fait que des prêtres, soient homosexuels.
Il m’arrive souvent, d’observer certain faits de société, plus souvent, hélas, ceux qui posent problème, sous l’angle de la laïcité, qui serait si j’en crois bien plus que les rumeurs, une sorte d’ADN franco française, et je réalise, que sur ce point, chausser les lunettes de la laïcité, ne serait pas superflu, bien au contraire.
Ainsi, pour différencier ce qu’ils prétendent, « rumeurs », de faits effectivement reprochés, on ne peut se fier, qu’au jugement, non pas « dernier », comme le font certains chrétiens, mais à la Justice civile.
Ors, si la pédophilie est un crime (et non un délit, comme aimerait le voir certains pédophiles), l’homosexualité elle, ne le serait en aucun cas, ni un délit, ni un crime.
Pour autant, est ce que le fait qu’une orientation sexuelle ne soit pas répréhensible, laïquement devrait, ou pas être interprété comme étant des rumeurs, alors, que précisément, ça serait en acceptant, d’observer cette homosexualité, qu’on parviendrait à éradiquer, le seul et unique véritable problème, que connait le christianisme, aujourd’hui, à savoir, le tabou absolu de la sexualité à des fins ors mariage, et ors reproduction ?
Je comprends parfaitement cette accusation, de « vie parallèle », qui est évoquée, et ceux qui ne le comprennent pas, sont, à mon avis, dans le déni, le plus total.
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Des sources innombrables et fiables
Si je me suis lancé dans ce projet, moi qui n’étais ni italien, ni vaticaniste, ni même croyant, c’est d’abord parce que j’ai eu accès au Vatican, dès le début de mon enquête, à des sources fiables, récurrentes, concordantes, qui, toutes, pointaient dans la même direction. Une somme de « signaux faibles » qui m’ont permis, à partir d’hypothèses innovantes, de changer entièrement la manière d’approcher et de comprendre l’histoire récente de l’Église.
Au regard du nombre et de la récurrence de ces sources, il faut être de bien mauvaise foi pour affirmer que ce livre ne reposerait que sur des insinuations, voire des ragots. Et d’ailleurs comment comprendre sinon l’impact qu’il a eu à travers le monde dans des dizaines de pays ? Si l’analyse était fausse, pourquoi le livre a-t-il été une déflagration d’une ampleur aussi inédite au sein de l’Église ? Pourquoi a-t-il changé, à ce point, les termes du débat dans les médias du monde entier ? Pourquoi, sinon parce qu’il vient confirmer ce que tous les témoins, tous les vaticanistes et toutes les personnes suffisamment informées savaient.
Le livre, en réalité, ne repose pas sur une seule rumeur, pas une seule insinuation ni « innuendo », pas sur un seul ragot. J’ai publié plus de 300 pages de sources en ligne, incluant plus de 2 000 documents d’archives, rapports de police ou de justice, articles de presse dument cités et la liste des ouvrages consultés. Le moindre fait présenté dans Sodoma est corroboré par des notes – parfois un fait peut avoir jusqu’à 50 sources en référence – et c’est une méthode éditoriale moderne que de publier en ligne ses sources afin d’avoir suffisamment d’espaces pour les détailler.
Ainsi, j’utilise dans l’ouvrage d’innombrables documents inédits de grande fiabilité : par exemple, sur la guerre menée par le Vatican contre la dépénalisation de l’homosexualité à l’ONU ou le rejet des unions civiles, je me nourris de plus d’une centaine de télégrammes diplomatiques confidentiels dont je détiens une copie, sans les avoir publiés – ce qui serait illégal –, pour m’en servir constamment. Je pourrais les produire en cas de contestation ou de droit de réponse.
De même, j’ai consulté d’innombrables documents judiciaires provenant des audiences et longues investigations des policiers issus des minutes de milliers de procès pour abus sexuels. Ainsi, par exemple, le procès du cardinal Barbarin en France, celui des affaires chiliennes, bostoniennes et irlandaises, celui du cardinal Pell en Australie : dans certains documents judiciaires que m’ont fourni les avocats des victimes apparaissent des indications sur l’homosexualité des prélats et des cardinaux qui ont couvert ces abus. En général, je ne cite pas ces documents directement dans le texte, afin de ne pas « outer » des cardinaux vivants, mais je dispose de ces informations fiables qui me permettent d’écrire mon texte avec beaucoup de précisions.
En Italie, je me suis servi également des minutes de plusieurs procès déterminants comme ceux de Mgr Cesare Burgazzi, du laïc de la Conférence épiscopale italienne Dino Boffo ou encore du prêtre aventurier Francesco Camaldo. (C’est à partir de sources policières et judiciaires que je peux également raconter les affaires de prostitution des cardinaux La Mongolfiera et Platinette, dans l’entourage immédiat de Jean-Paul II, à partir d’enregistrements téléphoniques effectués par la police italienne).
J’ai pu écrire les chapitres sur le Chili, la Colombie ou l’Argentine, grâce à un autre type de sources primaires : les archives déclassifiées du Département d’État américain. En effet, du fait du soutien apporté par les États-Unis à certaines dictatures latino-américaines, et en premier lieu au général Pinochet, des dizaines de milliers de documents officiels ont été déclassifiés récemment. Des informations sensibles de Sodoma proviennent de ces dizaines de milliers de sources publiques que nous avons lues minutieusement.
Voilà pourquoi le livre a pu être discuté sérieusement au Chili par de nombreux journalistes et chercheurs à propos des liens entre le dictateur Pinochet, le futur cardinal Angelo Sodano et le prêtre pédophile Karadima ; voilà pourquoi il suscite un intense débat en Colombie au sujet de l’homosexualité du cardinal Alfonso Lopez Trujillo, de son hostilité maladive à l’égard de la Théologie de la libération et de ses liens avec les paramilitaires ; voilà aussi pourquoi la question de la protection du pédophile Marcial Maciel par l’épiscopat mexicain et par le Vatican a pu être soulevée dans de nombreux articles de la presse mexicaine ; sans oublier les débats innombrables que le livre suscite sur Cuba, le Brésil ou encore la conférence épiscopale espagnole post-franquiste. Susie Hayward dans sa recension reconnaît le sérieux du livre et de mes révélations qui entremêlent l’extrémisme politique, la corruption économique, le cléricalisme et l’homosexualité
Il est clair qu’on peut penser, là, à l’extrême droite française, le rassemblement national, qui a le soutien des catholiques intégristes, alors, qu’on sait, à quel point, par son exemple marine le pen, mais aussi, certains de ses collègues, ont autant de problèmes avec la Justice.
et elle affirme avoir été choquée par leur « magnitude ». Si, comme elle, nombre de mes critiques avaient lu ces pages, ils n’auraient jamais pu écrire, sauf à se ridiculiser, que je ne disposais pas de preuves, ni de sources ! Mais la vie intellectuelle est ainsi faite que ceux qui jugent souvent des livres s’appuient généralement sur des impressions et sur des avis de seconde main, par dilettantisme, intérêt idéologique ou manque de professionnalisme – presque jamais sur le livre lui-même.
En France, certains critiques du livre se sont focalisés sur le cas du philosophe Jacques Maritain. On connait l’influence considérable de ce penseur français sur le catholicisme en général et sur Vatican II en particulier. J’évoque à son sujet un « code » fondé sur l’homophilie, ou le concept d’ « amour-d’amitié », dont bon nombre de cardinaux se seraient servis pour dissimuler leur mode de vie. Homophile sublimé ou réprimé, Maritain s’est marié mais il a passé un pacte secret de chasteté avec sa femme, resté longtemps secret. Ils n’ont pas eu d’enfants. Je n’ai jamais pensé que leur relation ne reposait pas sur un amour sincère et profond. Toutefois, la question de l’homosexualité se pose au sujet de Maritain.
Un maître de conférence, Florian Michel, m’accuse d’avoir attenté à la mémoire du philosophe Maritain en le créditant d’homophile – comme si l’homosexualité était encore un délit !
Bonne remarque…
Il me fait grief de ne pas intégrer les sources les plus récentes (alors qu’elles figurent pourtant dans ma bibliographie ainsi que des sources inédites !). Au prix d’erreurs factuelles graves, de contre-vérités, et en s’appuyant sur un article d’un doctorant qui n’a pas encore soutenu sa thèse, Florian Michel nie avec la plus grande véhémence l’homosexualité de Maritain – sans aucune preuve bien évidemment (il nie également l’aventurisme sexuel et l’homosexualité active de Julien Green, un débat qui sera clos définitivement cet automne avec la publication du Journal intégral de Green, non censuré, dans la collection Bouquins.)
Sur le cas Maritain, ces spécialistes auto-désignés oublient juste de rappeler la correspondance inédite de Maritain, que je cite : elle compte plus de 175 lettres d’amour avec son jeune amoureux de l’époque Ernest Psichari (l’homosexualité active de ce dernier est établie de manière certaine). En voici des extraits qui donnent un sentiment de vertige : « Je sens que nos deux inconnus se pénètrent doucement, timidement, lentement », écrit Maritain ; « Ernest, tu es mon ami. Toi seul » ; « Tes yeux sont des phares splendescents (sic). Tes cheveux sont une forêt vierge, pleine de chuchotements et de baisers » ; « Je t’aime, je vis, je pense à toi » ; « C’est en toi, en toi seul que je vis » ; « Tu es l’Apollon (…). Veux-tu partir avec moi vers l’Orient, là-bas, dans l’Inde ? Nous serons seuls dans un désert » ; « Je t’aime, je t’embrasse » ; « Tes lettres, mon bijou, me font un plaisir infini et je les relis sans cesse. Je suis amoureux de chacune de tes lettres, de tes a, de tes d, de tes n et de tes r ».
La biographie définitive de Maritain, signée par Jean-Luc Barré, ne laisse guère de doute, elle non plus, sur les inclinations du philosophe et son obsession irrationnelle pour le sujet, même s’il a pu rester chaste, comme je l’ai rappelé, après sa grande passion amoureuse avec Psichiari. L’homosexualité n’étant plus aujourd’hui un délit ou un crime, en quoi cette révélation sur la vie intime de Maritain constituerait-elle un scandale, une honte ou une insulte à sa mémoire ? En rejoignant ainsi la longue liste des écrivains homosexuels – d’André Gide à François Mauriac, en passant par Julien Green, Jean Cocteau, Raymond Radiguet ou Maurice Sachs, avec lesquels il correspondait en s’intéressant obsessionnellement à l’homosexualité –, Maritain gagne en humanité. Sa vie intime s’éclaire d’un nouveau jour. La volonté de nier cette réalité s’inscrit dans une démarche qui est, en fait, à mes yeux, intrinsèquement homophobe. (Je n’ai pas utilisé dans mon livre les témoignages que j’ai reçus de deux personnes qui ont été activement draguées par Maritain, dont l’une qui a été « caressée par lui » à son insu, car ceux-ci me paraissaient trop évasifs et datés, mais il serait possible de les produire, le cas échéant).
Une autre source déterminante de Sodoma provient, bien sûr, des témoignages des cardinaux et des prélats. J’ai interviewé plus de 1 500 personnes sur le terrain dans une trentaine de pays, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori, 45 nonces apostoliques et ambassadeurs étrangers, et plus de deux cents prêtres et séminaristes. Tous ces entretiens ont eu lieu en face à face (aucun par téléphone ni e-mail) et la plupart ont été enregistrés ou se sont déroulés en présence d’un de mes collaborateurs (j’ai travaillé avec près de 80 « researcheurs », traducteurs, fixeurs, dont les noms figurent dans le livre ainsi qu’en ligne). Depuis quand un témoignage enregistré, fait devant un témoin, ne pourrait-il pas être considéré comme une source fiable ? Si cette hypothèse était vraie, il n’y aurait plus ni journalisme, ni sociologie, ni aucune investigation, et plus de police et de justice non plus ! J’ai donc des sources, innombrables, recoupées – et tous ceux qui nient cela sont dans le déni. (Précisons ici que je n’ai reçu aucun droit de réponse d’un quelconque cardinal ou évêque : le seul démenti indirect et évasif émane du cardinal Gerhard Müller qui a laissé entendre, dans un bref entretien au site ultra-conservateur américain lifesitenews, que j’étais venu le voir une seule fois quelques minutes sous un faux prétexte, à savoir mon souci de retrouver la foi à ses côtés ! Le cardinal allemand Müller ment ici de manière éhontée et cela est facile à prouver : j’ai eu deux longs entretiens avec lui, enregistrés, confirmés par écrit par son secrétariat, dans lequel ma condition de journaliste et d’écrivain était explicitement mentionnée ; en outre, il a lui-même confirmé ses citations par un email, après les avoir relues ! Si un cardinal peut mentir aussi bêtement ne doit-on pas craindre qu’il mente sur bien d’autres éléments de sa vie privée, quels qu’ils soient, ou sur les abus sexuels qu’il a eu à connaître ? Je suis stupéfait par le caractère grossier d’un démenti aussi grotesque et sur le peu de prix qu’un cardinal de la curie romaine accorde à des vérités de faits aussi banales. Et non, je suis athée et je n’ai jamais eu l’intention de retrouver la foi, surtout pas avec un rigide homophobe super-menteur comme l’ultra-conservateur cardinal Müller !)
On m’a également reproché d’avoir été informé par des « prêtres gays » du Vatican. C’est exact : je ne l’ai jamais nié. Mes 28 sources « primaires » sont en effet des homosexuels de la curie romaine, prêtres ou laïcs, qui vivent et travaillent chaque jour à l’intérieur du Saint-Siège. Trois personnes « hôtes » m’ont même permises de vivre à l’intérieur du Vatican. Mais j’ai également bénéficié d’autres réseaux pour nourrir mon enquête : celui des cardinaux et des évêques français, celui des prélats américains et sud-américains, enfin le réseau des prêtres de la conférence épiscopale italienne.
Un dernier mot quant aux sources. Mes contradicteurs ont l’air d’ignorer qu’il existe des problèmes légaux quand on aborde un tel sujet. Comme je le précise à la fin du livre, en indiquant leurs noms, je me suis entouré de quatorze avocats pour mener à bien la rédaction de Sodoma. Un esprit un peu curieux aurait pu se douter que certaines preuves tangibles ne pouvaient pas être publiées. En France, en Italie, aux États-Unis, au Royaume Uni, et ailleurs, le droit est ainsi fait que révéler l’homosexualité d’une personne, même si on en a la preuve, est susceptible d’être considéré comme une atteinte à la vie privée. Mais ce n’est pas seulement un problème légal, c’est aussi un problème moral. J’ai fait le choix de pas « outer » des cardinaux ou des prêtres vivants ; je revendique ce choix et m’y suis tenu (Timothy Radcliffe a défendu le livre dans sa recension, notamment pour cette raison). En fin de compte, je préfère être accusé d’« insinuations » que de commettre des « outings ».
Je trouve que c’est un choix particulièrement honnête. En effet, c’est toujous à la personne humaine, elle-même, de faire son outting, ou pas, et dans le fait, de décider de le faire, d’en décider du moyen, et du moment.
J’aimerais conclure cette question des « sources » en défendant ici un système d’investigation fondée sur l’intuition et l’expérience personnelle que j’appelle le « gaydar ». L’usage de cette méthode d’enquête a pu susciter une certaine ironie chez des hétérosexuels qui ne connaissent rien ni à l’homosexualité ni à l’Eglise. J’admet, bien volontiers, le manque de scientificité d’un tel « gaydar » ????
mais je le défends pour sa fiabilité réelle, ce qu’un hétérosexuel non initié ne pourra jamais comprendre (comme le reconnaît dans sa critique Jeff Guhin). En outre, je n’ai jamais prétendu écrire un livre académique : Sodoma est une enquête journalistique sérieuse et mon « gaydar » un outil pour me permettre de comprendre l’homosexualité au Vatican.
Car, comme le savent bien les lecteurs de Marcel Proust ou d’André Gide, lorsque l’on est en présence d’un cardinal gay, à la manière dont nous échangeons, dont il me regarde, dont j’épie ses mouvements et ses gestes, je peux savoir sans trop me tromper s’il est homosexuel ou pas ! Et après tout, mon « gaydar » a plutôt bien fonctionné puisqu’il m’a permis d’identifier des prélats homosexuels (tel l’ambassadeur du pape à Paris, Mgr Luigi Ventura), avant que leur homosexualité ne soit révélée à l’occasion de certains scandales récents.
Ok, je vois, je comprends. Et oui, souvent, on les reconnait. Chez les femmes aussi, d’ailleurs.
Et si je laisse entendre, par exemple, que deux importants cardinaux français de Jean-Paul II étaient activement homosexuels, c’est que je suis certain de moi compte tenu de mes relations avec eux (je connais le nom de plusieurs des amants du premier et je dispose d’un témoignage de première main d’un jeune militant catholique qui a été dragué activement et explicitement, à plusieurs reprises, par le second).
Les sources de mon livre sont donc multiples, fiables, sérieuses et recoupées. On peut y ajouter les témoignages de médecins, nommément cités, pour la partie sur la prévalence du sida au Vatican ; ceux de policiers italiens pour mon récit sur plusieurs « affaires » ; ou encore d’une soixantaine d’interviews avec des prostitués à Rome (généralement réalisées en présence de travailleurs sociaux ou de traducteurs), pour le chapitre sur la sexualité des prêtres catholiques et de leurs escorts migrants musulmans.
On peut bien sûr discuter de telle source, de tel fait ou de telle interprétation. Mais je suis certain à 100 % de ma grille de lecture et de mes analyses d’ensemble sur la nature structurellement homosexualisée de l’Église.
L’écrivain d’aujourd’hui est un « digital writer »
Pour un journaliste et un écrivain, le numérique est un changement considérable dans la manière d’enquêter et de travailler. Au cours de mon enquête, j’ai utilisé ces nouveaux outils numériques régulièrement : au départ, j’ai loué des appartements sur Airbnb à Rome pour garder une certaine discrétion ; j’ai contacté des prêtres sur LinkedIn ou Facebook ; j’ai conservé d’importants documents ou enregistrements sur Pocket, Wunderlist ou Voice Record, et j’ai échangé secrètement avec beaucoup de mes sources via Skype, Signal, WhatsApp ou Telegram.
Lorsque j’évoque la prostitution dans les résidences du Vatican, je dispose de plusieurs vidéos explicites où l’on voit les escorts y entrer avec leur client (mais bien sûr je ne révèle pas les noms des monsignori concernés, qui se seront néanmoins probablement reconnus). Lorsque j’évoque l’homosexualité de tel archevêque ou tel maître de cérémonies, je dispose de dizaines de messages whatsapp de drague explicite de sa part… Un cardinal de langue allemande m’a dragué en allant jusqu’à poser sa main sur ma cuisse : c’était audacieux mais inoffensif, je n’ai pas été abusé par lui ; mais pour moi, il s’agit à tout le moins d’une preuve… Un archevêque français m’a, à plusieurs reprises, touché les parties intimes ; je l’ai repoussé sagement, car je suis adulte et je sais me défendre, mais c’est encore une preuve que je crois assez explicite. L’une des figures les plus connues parmi les proches assistants d’un des deux derniers papes m’a également proposé à plusieurs reprises par SMS de le rejoindre sous la douche ! J’ai conservé de nombreuses preuves de ce type, par devers moi, sans les citer. Aurait-on préféré que je « oute » leurs auteurs ? Qu’aurait-on dit si j’avais décrit ces scènes et mentionné les noms ? Je préfère ici que l’on me reproche de m’en être tenu à des « insinuations » plutôt que d’avoir livré mes preuves.
Beaucoup d’éléments irréfutables m’ont été également fournis par des techniques numériques nouvelles. Comme Grindr pour mesurer l’intensité de la drague homosexuelle à l’intérieur du Vatican : il nous a suffit de deux smartphones positionnés des deux côtés du petit État catholique pour identifier, avec une marge d’erreur extrêmement faible, la localisation et le nombre de gays.
Et bien voilà autre chose…
Via les comptes Facebook, Google + ou LinkedIn de certains évêques et prêtres, qui, le plus souvent, connaissent mal les règles de confidentialité de ces réseaux sociaux et laissent visible leur liste d’amis, j’ai été en mesure de déterminer leur mode de vie. Il suffit ainsi de scruter leur compte public à partir de celui d’un homosexuel bien introduit dans la communauté gay de Rome, pour déterminer à partir des « amis en commun », avec une quasi-certitude, si le prêtre est gay ou pas. Sans qu’une « timeline » ne contienne le moindre message homosexuel, le fonctionnement de Facebook les trahit presque automatiquement.
Et bien dis donc….
Sur Twitter, Instagram, Google+ ou LinkedIn, on peut faire le même type de recherche tout à fait légalement. Grâce à des outils professionnels comme Brandwatch, KB Crawl ou Maltego, on peut analyser l’ensemble des contenus « sociaux » d’un prêtre, ses amis, les infos qu’il a aimées, partagées ou postées et même voir apparaître ses différents comptes liés (parfois sous des identités différentes). J’ai utilisé ce type de logiciel tr&
Eric Zemmour, trop lâche, pour sauter le pas, et faire de la politique.
Le 02/06/2019
L'occasion des européennes, j'avais appris, que marine le pen, avait proposé à Eric Zemmour, d'être candidat.
Mais il a decliné l'offre, figurez vous.
Et pour cause, ces bêtes, c'est surtout "tres interressé", financièrement, et ils ne risquent pas de bosser à l'oreil, eux, comme certains, moi, par exemple, dans le seul et unique objectif, de faire progresser leurs idées...
Ha, non non, mesdames et messieurs, dans les idées d'extrême droit, c'est TOUT POUR MA GUEULE, et "apres moi, le deluge", et si, à la suite du deluge, combiné au rechauffement climatique, beaucoup, sont obligés d'immigrer, la Foi, c'est bien le cadet de leurs soucis.
Pour ce qui concerne marine le pen, l'ardoise, qu'elle a là bas, suffirait à eme seule, à recouvrir un hameau tout entier...On ne sait pas si c'est de l'ardoise d'Anger, ou de l'ardoise d'Espagne (seuls les couvreurs, peuvent comprendre ces allusions), mas en tout cas, la note est de 300 000€, c'est vous dire, si, navigant, avec de telles sommes, qu'elle a escroquée, au parlement européen, elle garde le sourire, et ça ne lui pose, absolument aucun problème.
Problème de conscience, je veux dire.
Moi, perso, si en marchant, chez moi, je trebuche, sur le pied d'une chaise, (voilà, ce qui arrive, quand on marche, en oubliant de lever les pieds), il arrive accidentellement, que je dise pardon, machinalement.
Elle, ça ne doit pas être imprimé dans le sien.
Mais par contre, pour a voir la pretention, de faire de la politique, aucun souci, là, encore, elle n sait donc, ps encore, que la politique, ça n'est pas "être aux affaire", commme dit la Marion, mais c'est entre autre, DONNER L'EXEMPLE.
Là, son lieutenant, ironise sur benoit hamon, et son kebab.... Moi, perso, quand je vais à paris, je mes ens beaucoup miuex, à pigalle ou l chapelle, qu'ailleurs, mais enfin, c'est comme ça, "on n'a pas ls mêmes valeurs".
Mais revenons en à Zemmour, et cette proposition, de marine le pen, pour les européennes, parce que ce sont deux egos, qui se sont frottés, et ça me fait marrer.
Certains pretendent, que d'ecrire des livres, ça rend intelligent... c'est marrant, comme theorie,non ,
Parce que lui, plus il écrit de livre, et plus il est con, c'est donc bien la preuve que cette théorie, complètement bidon, et que ça tient absolument pas la route.
Bon, sinon, moi, je suis allée à la messe, dites donc, hier, en fin de journée....
dans le petit village, où je suis alllée... non non, ça n'est pas celui où j'habite, non non, allez vous brulez, j'y suis allée en velo, alors, c'est pour vous dire, que ça n'est pas tres loin;
BREF.....
Y'a besoin de sous, dites donc, pour reparer l'église, non mais c'est fous, ça, quand même, non ?
Je ne sais pas, quel score à fait le RN, mais si les fameuses racines judéo chrétiennes, avec les quelles ils nous brise menu menu.... doivent se traduire, en espèces sonnantes et tebuchantes, pour reparer l'eglise, et bien dites donc, mais c'est genial, ça, non ?
Tous ceux qui ont voté RN, d'ailleurs, il parait que les diocese croule litteralement, sous les cheques, et les versements, exactement proportionnels, au vote RN? non mais c'est dingue, ça, non ?
Sinon, côté frequentations, quand la messe est dite.... ET bien en fait, on vote RN, on nous fait chier avec les racines judéo chretiennes, mais ces connards, là, et connasses, ne foutent juste absolument jamais, les pieds dans l'eglise, quoi, en gros..... Nous étions moinss de 10 à la messe, en comptant Marcel, et je crois qu'iln'y avait qu'un couple, du village, c'est vous dire.
En fait, je realise, tout bêtement un truc......
Je réalise, qu'à trop parler des racines, quelles qu'elles, soient, on oublie juste qu'en theorie elles, sont sensée nous aider, à nous élever, vers le ciel....Comme le font les plantes, et notamment, les arbres, quoi, c'est à dire, vers l'altruisme.... C'est à dire, à l'inverse de ce que fait, le RN, en rampant à hauteur de caniveau, en ce qui concerne les valeurs.
3 Juin 2019.
Une vidéo un peu ancienne, mais toujours d'actualité.
Je pose le ien, pour que vous puissiez jouir des commentaire, qui ne sont ps necessairement à l'extrême d'ailleurs.
Gafams, crevettes et pêche à pied.
Le 01/06/2019
J'ai écrit un livre sur les GAFAMS, qui devrait bientôt sortir, je viens vous livrer la dernière mise à jour.
Acronyme de rien, ils font des petits !
Les années passent, le covid et ses variant, mettent à rude épreuve, l’ensembles de nos sociétés, quelque soit l’angle sous lequel on les observe.
Dans les pays capitalistes, les plus riches sont de plus en plus riches, et les pauvres de plus en plus pauvres.
Je serai tentée de dire de ce propos, d’une banalité déconcertante, « à quoi ça rime alors de le répéter »…
Le challenge, voyez vous, réside dans le fait d’enfoncer un clou, que d’autres ont déjà commencé à enfoncer, que ce soit les ONG, ou le milieu associatif, qui sont en première ligne pour tenter de sauver les meubles, comme on dit, comme l’ensemble du milieu associatif, à moins que ça ne soit vous, qui me lisez, qui en soit la première victime.
Le covid n’est pas responsable de tous les maux, mais il agit en miroir grossissant de faits désormais connus, et qui posent l’index, sur des dysfonctionnements de nos économies, qui posent l‘individu, comme franchement accessoire…
On nous disait que la robotisation, allait résoudre bon nombre de problèmes rencontrés dans les entreprises…
C’est sûr, un salarié, en arrêt maladie, ou en pré retraite, parce qu’il a le dos cassé, une fois remplacé par un robot, qui lui ne tombe jamais malade, c’est bien connu, ne pèse pas grand-chose, sous le regard d’un patron…
Quelle relation, avec le covid ?
Et bien justement, j’entendais, hier que jamais, les entreprises du CAC40, n’avaient été aussi florissantes, incroyable, non ?
Ha, ça, pour être interpellant, c’est interpellant.
Avant-hier, le ministre de l’économie vantait, le fait que chez les jeunes, le chômage régressait.
Je n’ai pas pu m’empêcher de rire…
Et oui, pensez donc, par ces temps galopant d’esclavage moderne, quasiment légalisé par gafams interposés justement, il s’est bien gardé de nous donner le pourcentage de CDD, comparativement, au pourcentage des CDI, et pour cause….
Il y a quelques jours, DELIVEROO, satellite des gafams, comme tant d’autres surfant sur le covid, pire que des yennes, sur un tas de cadavres, a décidé de quitter, le marché espagnol, au prétexte, que ces derniers imposent une loi, les obligeant à salarier leurs livreurs….
Sur le plan européen, surtout en matière d’économie, les pays du nord de l’Europe, sont perçus comme étant les plus solides, et servant de locomotives, et donc, de références, vis à vis des autres parties du monde….
Au-delà, de toutes ces considérations, ou le vocabulaire boursier et économique règne en maitre, à chaque fois que n’importe quel pays d’Europe, fait preuve de courage, pour mettre sur pied, une législation qui tend à protéger l’individu, il doit servir de référence, non seulement sur le plan européen, mais aussi pourquoi pas, dans d’autres pays dans le monde.
Je sais qu’en France, certains procès ont été gagnés par des livreurs, dans une de ces entreprises, et que ce procès, il l’a gagné.
Le chantage, qu’ils tentent d’instituer, m’a franchement beaucoup amusé….
Je serai tenté de répondre, « les espagnols, ne vous retiennent pas ».
En effet, chacun sait que les lois pour protéger l’individu ou le citoyen, sont appelées à évoluer, pour une meilleure protection, et ça n’est certes pas un ministre de l’économie, qui se contente, d’une flambée positive, sur le plan de l’emploi, occultant parfaitement les chiffres bien réels, ceux des sans abris et des précaires, en constante augmentation, qui risquent de me donner tort…
Parce que, ce que les dirigeants de Deliveroo, refusent d’observer c’est cette similitude, qui existe entre l’économie, et la nature. L’un, comme l’autre, ont horreur du vide.
Si vous sarclez, une plante bande, ou une planche dans votre potager, et que vous n’y semez ou n’y plantez rien, la nature, elle, y fera pousser quelque chose.
Pour les livraisons à domicile, c’est pareil.
La concurrence va bon train, et si eux refusent le challenge, qui consiste à exercer un droit du travail qui respecte le citoyen, la révolution contre ces formes d’esclavage, elle est bien en marche.
Personnellement, par pure idéologie, je n’ai jamais commandé quoi que ce soit, sur mon smartphone pour m’acheter à manger, parce que j’ai trop de respect, pour celui, ou celle, qui le cuisine, , d’une part, mais aussi, pour ce milieu qui cautionne ni plus, ni moins cette forme d’esclavage.
Je ne prétends pas que de commander quelque chose via cette méthode, implique que ce soit un esclavage de façon systématique, je prétends simplement qu’il faut y regarder à deux fois, et tant qu’il n’existera pas ce type de livraison, qui soit vraiment éthique sur le plan social, jamais je n’aurai recours à ce type de livraison.
Si je ne peux pas manger chez moi, pour une raison ou une autre, j’achète sur place quelque chose, j’emporte quelque chose, de chez moi, ou je vais au resto…
Montrer mon certificat de vaccination, et donner mes coordonnées personnellement, ne me pose aucun problème, mais ayant remonté la rue Auberkampf, à Paris, il y a quelques mois, et que j’observais, tous ces gamins sur leurs vélos ou leurs scooters épais comme trois pommes, à 90 % des immigrés, ou descendant d’immigrés, qui étaient tous, là, le smartphone à la main, à attendre qu’une commande providentielle leurs délivre un si faible salaire, oui je suis révoltée, vraiment révoltée, je ne m’y ferai jamais, jamais je ne cautionnerai personnellement un tel traffic.
De toute façon, à présent, il va falloir véritablement que le consommateur prenne ses responsabilités.
Quand on a besoin d’aller acheter à manger, se bouger, c’est bien aussi, non ?
Et puis le boycott, c’est pas fait pour les chiens.
Pour ces mêmes raisons, je ne commande jamais rien sur internet, parce que les systèmes de livraison, sont tout aussi scandaleux.
Alors, oui, le smartphone est plus que jamais, un outils au service de l’esclavage moderne, pour moi, c’est une certitude, et à chaque fois qu’un pays, comme l’Espagne, dans le cas présent, innove ainsi, en faveur de l’humain, nous avons tous le devoir de le suivre, et de faire plier les gafams, et autres satellites.
22 avril 2022.
Derniere actualisation, avant de chercher un editeur.
Nous elisons apres demain, notre président de la république.
Curieusement, aucun des deux finalistes, quasiment, n'a evoqué ce problème, de façon raisonnable, ou avec sincérité...
Ha, si, je crois, marine le pen, a dit, "il faut construire, des entrerises, qui puissent rivaliser avec les GAFAMS américains".....
Dans le même registre, elle aura probablement dit, la pluie, ça mouille", ou bien "la guerre ((celle en Ukraine ?), c'est tres vilain.
Elle n'a même pas été capable, de citer les entreprises européennes, telle dailymotion, qui existent deja, et qui n'attendent qu'un meilleurs soutien financier, pour prendre de l'ampleur.
Quand on parle incompétance, au moins, on sait à qui s'adresser.
Pour ce qui concerne l'ubérisation, côté restauration, par contre, il y a du nouveau.
De plus en plus de procès, voient le jour, mettant, une pression supplémentaire, à chaque fois, sur les entreprises concernées.
Parallelement à celà, la seule entreprise, qui ait eu le courage, puisque c'était son ADN, de proposer de la livraison à domicile, en restauration, à du mettre la clé sous la porte, par manque de rentabilité....
Commander une pizza, et qu'elle ne soit livrée, que 3h apres, effectivement, ça fait désordre.
Ca, ne signifie, our autant, que l'idée soit mauvaise.
Il faut étudier le problème, et proposer aux livreurs, des solutions intermediaires, qui satisfassent les différents partis.
C'est hélas, toujours ainsi, que ce sont les plus courageux qui ouvrent les voies, et qui donc, prennent le plus de risques, ce qui ne remet certainement pas en cause, la justification de leur projet inititial.
Je persiste à prétendre, que l'ubérisation de nos société, tend vers une forme d'esclavage moderne, n'en deplaise aux actionnaires qui s'en mettent plein les poches, et je n'en demors pas.
Européennes 2019, et après ?
Le 29/05/2019
Il faut se méfier de toute lecture, un peu manichéenne... Mais de toute évidence, il faut bien reconnaître, que les visionnaires, ça ne semble pas a voir été tellement leur truc, non ? C'est un peu "après moi, le déluge", quand on pense, à ceux, qui, à la retraite, ont voté pour RN, je serai bien curieuse, de sa voir, ce qu'ils en attendent, ils s'imaginent quoi , qu'elle va en c.... du pognon ?
Et individuellement, qu'est ce que ça donne ?
Témoignage tres touchant d'une femme d'engagement, pour qui la politique, c'est avant tout, défendre des idées, et pas faire carrière pour se remplir les poches, au détriment de l'intérêt général.
Vous pensez que je suis dure ?
Oui, je le suis, vis à de certains, je ne nie pas.
Mais quand même, quand on sait, que le rassemblement national, a mis dans on programme, la suppression, de la cour européenne de Justice, là, où (comme c'est amusant !), les integristes, et anti mariage pour tous, ont fait appel à elle, precisement, pour redemarrer les perfusion, et la survie artid ficielle, de Vincent lambert ça en dit long, sur le peu de considération, qu'ils onnt, sur la Justice, en général.
Pendant ce temps, là, parce que les partis nationliste, ne sont pas, et ne seront jamais, les maitres du monde, et encore moins, ceux de l'Europe, cette cour de Justice européenne, justement, a enfin, fait le ncessaire, pour clarifier, le cas de la Roumanie.
https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-29-mai-2019
Je voyais tout à leheure, le score du RN, donné comme trompe l'oeil, et l'expression, n'est pas vaine.
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Au jardin d'Art et d'essai, qui des deux aura le dernier mot, les sondes gastriques ou les ondes Marteno ?
Le 28/05/2019
Bon, allez, je vous l'accorde, ça sent bigrement la récréation, ce titre, et puis pas vraiment, dans la dentelle, fût elle de Calais.
Mais ça me fait marrer d'imaginer les puristes, qui doivent lever les yeux au ciel, l'air de dire, "non mais n'importe quoi"...
Enfin, merde, bon, Cécile, c'est une copine, alors, elle ne m'en voudra pas.
C'est clair, si votre truc ce sont les oeillets d'Inde, et les tuyas bien taillés, heu, "heula", je dirai même.... Vous risquez de vous sentir mal, et franchement, quand j'ai écouté le son des ondes Marteno, un terrifiant frisson à parcouru mon échine, mon sang s'est glacé d'un coup, et aux dernieres nouvelles, un hibou non loin de "la Seine", s'est écrié, "mais ils ont pas bientôt fini de nous faire chier, avec ce truc"....
https://www.facebook.com/events/604658633378670/
Car c'est ainsi, au jardin d'Art et d'Essai.... Certains pensent naïvement, "les benets (non, je n'ai pas dit, les beignets on est pas à Carnaval), que c'est elle, qui mène la danse.... Que nenni, sage comme elle est (comme quoi, il ne faut pas se fier aux apparences), c'est bel et bien, la nature, qui commande, et personne d'autre.
Et cecile, maitre des lieux, et bien elle fait comme tout bon jardiniers, qui se respecte, elle ne fait que proposer, telle plante à tel endroit, et si la nature, elle, a decidé que non, et bien, c'est pas cecile, qui a le dernier mot.
EPICETOU.
Bon, je ne sas pas pourquoi, là, d'un seul coup, j'ai comme l'impression, que ces derniers propos, en laissent plus d'un sur le carreau, ou bien regardent bizarrement ailleurs.
"Non mais t'as vu, comment tu m'traites !"
C'est mon livre à paraitre sur le sujet, qui n'est pas encore achevé, et s'il est aussi percutant, que je suis longue à le pondre, je vous préviens, que vous ne serez pas déçu(e)s !
Et si le PS, devenait générationS ?
Le 27/05/2019
Emmanuel Macron, a fait la courte échelle à l’extrême droite.
Tout à fait exact, en brandissant comme il l’avait fait, pour les présidentielles, le RN, comme seul adversaire, en dehors du fait qu’il etait dans le déni de l’existence des autres mouvements politiques à gauche, il crédibilisait, le RN, comme seule force politique crédible, face à son mouvement.
En procédant de cette façon, il s’en rendu coupable d’adouber le RN, ce qui est un comble, pour quelqu’un, qui se prend déjà pour le roi, depuis le début de son mandat.
Pour ce qui concerne la situation d’embarras dans l’isoloir, à ne pas savoir qui choisir, entre tel parti de gauche ou tel autre, c’est parfaitement exact.
Sans que je ne sache s’il s’agissait bien de ceux là, j’ai assisté au dépouillement dans mon village hier soir, et au moins 10 enveloppes, (enfin, je ne suis pas certaine du nombre), avait deux bulletins, ce qui rendait le vote, nul, et c’est bien dommage.
Pour ce qui concerne le populisme de gauche, je suis au regret de vous informer que pour moi, c’est un concept, qui n’existe pas !
Je ne le comprends pas…
En effet, pour moi, la définition du populisme, réside dans le fait de proposer comme solution, à n’importe quel problème de société, ce que les citoyens attendent sur le court terme, sans se soucier le moins du monde des répercussions, sur le moyen terme ou le long terme, et généralement en dehors de toute logique humaniste…
En ce sens, le populisme je pense, ne saurait être de gauche, puisque seule, la gauche, peut se réclamer d’humanisme.
Pour ce qui concerne la référence aux mariages forcé, comparés aux mariages d’amour, je suis parfaitement d’accord pour la comparaison.
Cependant, ATTENTION.
Être naïf, au point d’imaginer une seule seconde, que ces mariages restants en l’état, suffiraient à ce que prochainement, aux échéances électorales futures, cela suffirait, à ce que le monde ouvrier, rentrent dans le rang comme par magie, serait, une erreur « colossale »….
Comme disait De Funès.
En vérité, moi, je vous le dis (hi hi hi), l’idéal, serait de parvenir à déterminer, dans quelle proportion les gilets jaunes ont voté, pour le PS, ou pour générationS….
Et si je pose, cette question, c’est bien pour tenter de trier le bon grain de l’ivraie, afin de faire réfléchir, un peu certains d’entre eux, qui sont allés « se perdre », du côté du RN….
Oui, qu’ils aient, pour certains, voté n’importe où, aucun souci, « on leur pardonne ».
Mais voter RN, par contre, il ne le svoient pas encore, mais ils ne vont pas tarder à le savoir, ce qu’il leur en coutera, d’avoir fait entrer le loup dans la bergerie….
Ainsi, il est clairement fait allusion, à générationS, sans les nommer, (donc, moi, en l’occurrence, puisque les ai soutenus), alors qu’on m’envoyait, à l’instant, sur messenger, la vidéo, de Benoit, en train de prendre, une petite africaine dans les bras, avec comme titre, "générationS, FINI, NI, NI".
Certes, comme chacun sait, je suis d’une indécrottable fidélité, quand j’ai confiance, et que je crois en quelqu’un. C’est peut être pour cette raison, d’ailleurs, qu’on m’interdit d’une certaine façon, « pour l’instant » de m’impliquer concrètement en politique….
Aussi, j’ai le plus grand mal, à m’imaginer écrire à Benoit, pour lui, dire ce que j’en pense….
Cependant…..
La donne a changé (nouvelle donne ?), désormais, et le loup est dans la bergerie, à présent.
Et si l’on en croit, la chanson de Reggiani, « les loups, sont entrés dans Paris », il importe d’y regarder à deux fois.
Pour commencer, ce matin, je me faisais la réflexion que l’idée de changer le nom du parti passant, de front national, pour qu’elle coupe le cordon, avec son père, c’est une idée qui vient de moi.
Pour être tout à fait franche, j’aurai pensé, qu’elle ne le ferait pas.
Hélas, si….Mais ça, je ne pouvais pas le savoir.
Qu’elle n’eu pas ce courage, est ce que le déroulement en aurait été modifié ? Nul ne peut le savoir, je ne lis pas encore dans le marc de café, contrairement, à ce que pensent certains.
Alors, mon raisonnement est le suivant.
Beaucoup de commentateurs, sur le place politique, et au sein de la gauche, dans sa diversité, s’accorde à considérer que Place Publique et générationS, sont similaires, sur le plan du programme et des idées.
C’est ce que j’observe, aussi.
Il ne me semble pas stupide d’imaginer, que le parti socialiste pourrait aussi, changer de nom, ou bien alors, absorber générationS, et lui, prendre son nom.
Bon, là, moi, qui souffre d’éléphantiasis, je me voir véritablement, comme un éléphant, dans un magasin de porcelaine…
Mais enfin, qu’y puis je ?
Ce que prétend Olivier Faure, sur les susceptibilités de chacun est exact, et s’il est une chose qu’il faille admettre, c’est qu’il faut sauver les éléphants, non pas ceux du PS, mais MOI !
Et pour la porcelaine, veiller, surtout, à ce qu’elles demeurent, MADE IN FRANCE, et ms made in China.
Alors, voilà, en gros, où nous en sommes, ce soir….
Est-ce que je me sens responsable ou coupable d’observer un tel résultat, au sujet de ces élections , absolument pas .
Parce que ce que je prétends, depuis toutes ces années, au sujet du RN, n’est que la stricte vérité.
Helas, la suite, vous le confirmera.
Ne faire de la politique, que pour des raisons purement mercantiles, voilà ce qu’il font, et ce qu’ils font subir aux français, qu’on se le dise.
Le fait, que j’accuse le coup, réside bien plus dans la situation scabreuse, qui est la mienne, au sujet de ma curatelle, que dans le reste.
C’est l’accumulation, qui me pose problème.
Quand on a la certitude d’avoir fait de son mieux, on n’a pas à se sentir coupable. Et ouvrir son cœur quelquefois, politiquement, est une chose salutaire.
Alors, ce que je souhaite, réside dans le fait, que générationS réintègre, le PS, ce qui, soit dit en passant, ne serait que logique, si l’on considère, à quel point, il y ait été malmené, de différentes façons, au moment des présidentielles.
Pour moi, GénérationS, fait partie intégrante du PS, et c’est un crève cœur, (pas la poule du même nom, car oui, c’est le nom, d’une race avicole normande, figurez vous)que d’observer que les uns et les autres, sans oublier, EELV, aussi, font la danse du ventre sur mon mur FB , pour s’attirer mes bonnes grâces….
Est-ce logique, en effet, d’observer que fonctionnant avec les mêmes valeurs, on soit ainsi divisés ?
Certainement pas.
Mais pour y voir plus clair, je connais un chanson de bénabar, qui j’ose l’espérer, devrait réconcilier certains.
Car après tout, s’il est quelqu’un, qui est en droit de finir en chanson, c’est bien moi !
Ho, ben tiens, j'avais oublié que la chatte de marine le pen,s'était fait bouffer par son père !
Vague après vague, le covid et ses variants, imposent, aux politiques, de se mettre au surf !
Le 23/05/2019
31 juillet 2021, nous sommes encore, en plein JO.
Personne ne sait, si ls politiques ont suivi les compétitions de surf, à l'occasion, mais l'image me semble pertinante, si l'on observe d'autre part, le dérèglement du climat, qui donnent à voir, les extrêmes, de plus en plus. Tiphons, ouragan, pluies diluviennes, canicules et incendies de forêt.
Faire evoluer, les systemùes de santé, pour qu'ils puissent eux aussi, être adaptés, à cette nouvekle donne, me semble indispensable, aussi, est il regrettable, d'observer, à quel point, encore, les hopitaux, sont toujours, gérés, comme n'importe quelle autre entreprise, c'est à dire, "à l'acte".
Un article était paru, en avril dernier, avec une pétition qui aborde ce sujet, sous l'angle chirurgical.
Il est repris, et demeure en page d'accueil du mouvement, "générations", sur FB, dont voici la page:https://www.facebook.com/groups/445668869167236/?multi_permalinks=1287372611663520%2C1284867181914063¬if_id=1617804104439743¬if_t=group_activity&ref=notif
Mon commentaire:
Cette situation est décrite, début avril, depuis de l'eau à passé sous les ponts comme on dit, voir, par dessus les ponts, à moins qu'il n'aient été emportés, par les crues diluviennes, comme dans l'est de la France.
La situation qui est ainsi décrite, s'est un minimum stabilisée, mais se profile de nouveau, en même temps que la quatrième vague pour la rentrée.....
Je crains pour ma part, encore autre chose, que certains patients préfèrent rester dans le déni du covid, alors qu'ils présentent des symptômes, parce que matériellement, pour les familles les plus déshéritées, ça pose problème de s'isoler, faire garder les enfants, etc, mais aussi, pour le suivi de prévention, en ce qui concerne les dépistage des cancers.
Il y avait déjà ce problème avant le covid, je veux parler de la grande difficulté, pour obtenir un RV avec un spécialiste, quand ça n'est pas en amont, avec son propre généraliste.
On entends alors des réponses, quand on a la chance, de ne pas tomber sur un répondeur, qui vous donne un autre numéro, qui lui aussi, vous renvoie vers un autre numéro, qui lui vous dit, qu'il ne prend plus de nouveaux patients.
Et je suis en Haute Normandie, département avec une densité de population qui n'est pas dans les plus faible, comparativement à d'autres.
Non, là, je vous parle, de l'hypothèse où vous avez la chance d'avoir quelqu'un au bout du fil, et on vous dit ceci: "ça ne sera pas avant 3 mois, 6 mois", pour certaines spécialités.
Ca n'est peut être pas tant, la peur du covid, qui fait décrocher de son propre suivi médical que simplement, le parcours du combattant, pour simplement, avoir un RV....
Les deux combinés, il n'y a aucun doute sur le fait que le cancer va augmenter de façon significative, les mois et années à venir, pour "retard de diagnostic".
« Marine Le Pen n’hésiterait pas à rendre la France dépendante de la Russie »
Le 21/05/2019
Il est possible que certains voient là, venant de moi, une forme de diabolisation, dont je n'ai aucun doute, d'ailleurs, qu'ils vont bien vite s'en saisir...
Et oui, c'est une ficelle couramment usitée, au sein du RN, anciennement FN, qui, au delà d'un ripolinage par son nom, (idée qui vient de chez moi, je le rappelle), mais qui ne saurait être s dissociée de ses racines, ne nous a pas encore fait le coup de la diabolisation..... Ca va venir, ne vous inquietez pas.
Allons, allons....
Imaginez, que vous ayez besoin d'argent, quelque soit la raison, et les banques vous le refusent. Vers qui, spontannement, iriez vous chercher un prêt ? Dites moi ?
Dis moi, en pareille circonstance, vers qui tu te tournes, je te dirai où sont tes aspirations, et ta "famille de pensée", comme quoi, les valeurs démocratiques, elle n'a aucun scrupules, à les mettres "six feet under". Pardon, "six pieds sous terre".
Ce matin, sur France inter, on a pu ecouter, Jordan Bardella, candidat RN, aux européennes.
Comme on dit usuellement, "le malaise est parpable".
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite
Pou le RN, l'ecologie, n'est pas un sujet, à chaque fois, qu'ils devraient pourtant, demontrer, qu'ils seraient aux tquet, sur ce point, il n'ya plus personne.
J'ai commenté, l'ensemble, de l'émission, sur twitter, en live.
Vous pouvrez retrouver mes interventions, en suivant ce fil.
17 juillet 2019.
Pour ceux qui seraient en doute, sur ce point, voici un texte que je viens de copier coller, qui preconise, riende moins, que l'annexion de la France à la Russie.
Initiative populaire pour le rattachement de la France à la Russie Nous, citoyens français, inspirés par le récent rattachement de la Crimée à la Russie et celui à venir de la Moldavie constatons tristement : - l’alignement systématique de la politique étrangère de la France sur celle des États-Unis en dépits des valeurs historiques qui unissent la France et la Russie ainsi que de leurs intérêts économiques. Cette servilité conduit aujourd’hui nos gouvernants à soutenir en Ukraine un régime composé d’oligarques et de nazis, arrivés au pouvoir par une énième révolution colorée téléguidée directement depuis Washington, - la collusion de nos représentants avec le pouvoir financier, vérifiée gouvernement après gouvernement, - une politique d'austérité qui ne tient aucun compte des besoins vitaux de la population, - des attaques incessantes à l’encontre de la liberté d’expression qui ouvrent la voie à un contrôle totalitaire des esprits. Nous ne voulons pas attendre passivement l’instauration de cet avenir inhumain et tyrannique, nous demandons : - l’organisation par notre gouvernement d’un référendum national en vue de choisir entre notre rattachement à la Fédération de Russie ou notre adhésion au Pacte Transatlantique (en cours d’instauration en dehors de tout cadre démocratique), - l’organisation de consultations locales en vue de la fusion des municipalités russes et françaises, - la prise en charge par Madame Fleur Pellerin, Secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l’étranger, d’un séjour longue durée pour Manuel Valls en Sibérie. Comme l’a révélé l’affaire snowden l’impérialisme mondialiste cherche à étendre partout son emprise et nous ne sommes que les prochains sur la liste. On a tous en nous quelque chose de Stalingrad !
Italie.Salvini brandit son chapelet, l’Église catholique s’insurge.
Le 20/05/2019
Je ne suis absolument pas étonnée...
Aujourd'hui, l’Église Catholique, traverse une crise, non négligeable, bien, qu'à mon avis, ça ne soit pas si grave, qu'on voudrait nous faire croire.
Mais en attendant, on ne peut nier, alors, que certains politiques, n'ont aucun scrupules, à ternir la religion, pour parvenir à leurs fins...
Pour moi, c'est vraiment à vomir....Jespère au moins, que les catholiques, partout dans le monde, vont enfin ouvrir les yeux sur ces mouvements politiques nationalistes.
9 Août 2019.
Visiblement, il semble, que Matteo Salvini, en soit encore, à confondre politique, et "m'as tu vu selfique"....
Il n'a pas encore intégré que d'être au pouvoir, ça ne consistait pas, à se faire prendre en photo sur les réseaux sociaux, mais plutôt, à faire preuve d'inventivité, afin, d'ellaborer des stratégies, qui tiennent la route, en dehors d'un narcisisme, là pour le coup, plutôt révélateur d'un manque d'ambition certain, politiquement, et du manque de profondeur du personnage, ainsi que de valeurs morales.
10 Août 2019.
A ceux, qui voudraient voir, dans nos traditions judéochretiennes, les seules racines, qui seraient susceptibles, de prevalloir, sur toutes les autres, je recommande, d'alller réécouter, l'emission, de jean Claude Amézen, sur France Inter.
"Sur les épaules de Darwin".
Pour autant, si prendre conscience de la valeur de l'histoire du peuple chinois, me semble absolument indispensable, parce qu'aucun peuple, ne peut évoluer et s'adapter, sans prendre en considération et respecter ses racines, ça ne fait que poser l'index sur le fait que précisément, la politique d'aujourd'hui doit se prévaloir, avant tout, et sans la moindre concession, de s'inspirer de ses racines, tout en veillant à ne surtout pas les reproduire.
En effet....
J'utilise souvent, l'expression, "regarder dans le rétroviseur".
Certains, regardent tellement dans le retroviseur, qu'ils en oublient, purement et simplement, de regarder avec la plus grande attention, le chemin ou la route, qui est devant eux.
Refuser de regarder devant soi, peut prendre différentes formes.
Porter des lunettes noires, pour éviter que le soleil, ou plus humblement, la Lumière, ne touchent, votre retine, ou l'iris (et la rose), de vos yeux, mais pour que surout, les autres ne puissent percer votre regard, et y voir la sincérité de votre posture politique, votre pensée, vos émotions, ou vos sentiments....
Porter des oeillères idéologiques, généralement positionnées, par des mentors toxiques, Hitler, Staline, Mao Tse Toung, pour ne citer que ceux là, alimentés eux même, soit, par des religions, ou des concepts idéologiques totalitaires, tous extremistes, et qui ont été les siècles derniers, la causes de millions de morts, à travers le monde....
Le retroviseur, est un outil, qui est positionné, de chaque côté d'un vehicule, composé d'un petit miroir.
MIROIR.
Définition, de wikipedia.
"Un miroir est un objet possédant une surface suffisamment "polie" pour qu'une "image" s'y forme par "réflexion" et qui est conçu à cet effet. C'est souvent une couche métallique fine, qui, pour être protégée, est placée sous une plaque de verre (vers ?)pour les miroirs domestiques (les miroirs utilisés dans les instruments d'optiques comportent la face métallique au-dessus, le verre n'étant qu'un support de qualité mécanique stable).
Vous aurez noté, qu'on y indique, la notion, de reflexion.
(la citation, sur le sujet, m'echappe, désolée).
SI !
"Si les miroirs réfléchissaient d'aventage, avant de nous renvoyer notre image, ils nous en diraient bien d'aventage".
Désolée, mais je n'ai plus l'auteur, je penche pour Pierre Dac, mais aucune certitude.
Réflexion, qui précisément, manque cruellement, aux politiques, en Chine, aujourd'hui, qui ne sont capables, d'envisager l'avenir, face à Hong Kong, que précisément, parce qu'ils sont dans l'incapacité totale, d'inventer la politique de demain, celle qui justement, respectera les droits de l'homme, et luttera veritablement, contre la corruption, que ce soit, sur le plan national, mais aussi, à l'international, je pense, ntamment, à l'Afrique, et à la Côte d'Ivoire.
Mais revenons en, à notre miroir.
Un peu d'histoire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Miroir
J'avais ecrit, un texte, dont je suis tres fière, à ce sujet, concernant l'apparition dans les foyer du miroir.
Sachant, que sa démocratisation, de remonte qu'à quelques siècles, uniquement.
Et qu'auparavent, il n'y avait que la surface de l'eau, qui donnait donc une image, dysmorphique, et donc, déformée.
Conclusion....
Quiite à regarder en arriere, au point d'avoir le torticoli, et de toute façon, avoir une image du passé, quelque soit sa lointaine origine dans le temps, à ce point deformée, autant laisser les racines uniquement, pour ce qu'elles sont, et pas pour ce qu'on aimerait, qu'elles soient, une entrave à l'innovation, à l'intelligence, et au pouvoir d'adaptation, des peuples, qu'on cherche à soumettre ainsi, par leur instrumentalisation.