Et bien voilà, ce qui vous attend.
https://www.youtube.com/watch?v=VX_V8noDDpQ
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Le 07/11/2017
Dans Europe plus sociale et donc plus humaniste, et donc efficace.
émancipation Esclavage Droit à l'information multinationales Conscience droit du travail FBI Européen
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Le 23/10/2017
Je précise que j'avais écouté cette emission, mais que partiellement parce que j'étais en voiture, je la réécoute.
Le 18/09/2017
Je cautionne entièrement, tout ce qui a été dit, dans cette vidéo.
Mais je précise ma pensée...
Nous n'avons pas affaire ici, à une bande d'illuminés, qui jouent les maitres spirituels, comme le font certains prédicateurs, helas, quelquefois au sein de certaines religions, non seulement parfaitement officielles et tolérées, et dont certaines sont parfaitement instrumentalisées, par le pouvoir en place, pour justifier certaines dictatures.... Ou bien à certains mentors toxiques, qui sous couvert d'un coaching qui semble clean à tout point de vue, généralement à grand coup de photoshop, et de dents blanches, habillé de la finance internationale, ne cherchent qu'à nous faire croire que de s'attacher au monde ancien, POUR DE MAUVAISES RAISONS suffirait à calmer la peur de l'avenir....
Alors qu'en vérité......
Cette formule n'est pas de moi, on me l'avait posée, sur mo fil FB, je crois, mais je l'avais trouvée tellement juste et intelligente, que je la recite.
Le meilleur moyen de calmer notre angoisse, quand notre avenir,
ça consiste à le bâtir soit même, en y prenant part".
Pour revenir à cette vidéo.
L'objectif, consiste à mettre en avant le fait qu'au sein de certaines religions, existe depuis le début, certaines théories qui convergent toutes vers la même idée, qui réside dans le fait que d'une part, il existe au sein de l'Humanité, et dans son histoire, certaines valeurs universelles, l'Amour de l'autre, ou au minimum, la Bienveillance, et que chacun est entièrement libre de choisir d'y avoir recours, sans pour autant, qu'il s'agisse d'en souffrir, bien au contraire, puisque c'est le seul enrichissement qui vaille.....
J'ai regardé, hier soir, " C politique", sur france 5, et je suis en train de la commenter.
Pour ce qui concerne la bienveillance, soyez sans crainte, quand Simone n'est pas là, Françoise ville, et si certains au service de la politique et de la finance, ont deja eu le culot, d'exploiter le mot BIENVEILLANCE à des fins de récuperation politique, j'ai particulièrement hâte d'observer qu'il en soit de même, avec le mot COMPASSION, qu'on rigole cinq minutes...
Le 19/08/2015
Et bien oui quoi enfin, merde, "on est une bande de potes et on se fend la gueule", je dirai même, "à coup de "hâch"......
Ces derniers temps, figurez vous, France inter "fidèles serviteurs, de ma modeste personne" a rediffusé des émissions à mon intention.
L'une d'elle m'a particulièrement touchée, d'autant que je retrouvais mes pinceaux, ce qui accomapgnait mon adolescence, au sujet de Robert Charlebois, dont voici le lien.
http://www.franceinter.fr/emission-charlebois-par-dela-lindberg
Et une seconde au sujet de Renaud, qui ne semblait pas être une rediff' ou bien alors, j'aurai raté un truc.
Le lien est ici :
http://www.franceinter.fr/emission-docteur-renaud-mister-renard
Il me semblait que le titre pourtant, mais non.
Qu'il y ait toujours une femme ou plus precisement, DES FEMMES derrière chaque homme célèbre, n'a jamais fait aucun doute. Je sais que certaines feministes d'ailleurs ont deja travaillé sur ce sujet, mais je n'ai jamais eu l'occasion d'y a voir acces plus que celà.
Mais s'il est un secteur où ce phénomène est plus pregnant encore, c'est bien dans le secteur artistique, pour la simple raison que ces chers petits anges sont souvnet des porte couilles torturés, qui font que chialer leur race, des qu'un problème existentiel leur tombe dessus, et qu'ils sont bien trouver leur petite MOMAN , ou leurs nanas qu'ils sollicitent pour sécher leurs larmes.
Alors à la question, "est ce que le milieu artistique est plus machiste que d'autres secteurs je dirai moi, NON....
Mais entendons nous bien. je parle, moi, de machisme idéologique.
Ou si vous préférez.
"Est ce que le milieu artistique considère que les femmes sont des petits êtres sans défense, qui doivent rester à leurs maison, pour torcher le cul des gosses".....
Non, excusez moi.
Au fond de la caverne, pour balayer le sol, avec une queue d'un cheval sur lequel son mari à bondi, le couteau entre les dents, pour lui fabriquer un balais "made in caverne" et qui ne sera même pas homologué "SALON DES METIERS D'ARTS", et bien ça dépend de qui l'on a en face de soi.
Si c'est un artiste, vous pensez bien qu'il n'est pas fou. Lui certainement pas.... Et puis pour l'inspiration et pour le reste on sait tres bien qu'une femme, c'est ma foi, comment dirai je... Fort utile.
Si c'est un producteur, elle n'a d'égart que pour d'une part tout ce qui est logistique, bien planquée dans un bureau, à trouver des solutions parce que les portes couilles, qui eux, sont à la tête de maison de production, eux, n'ont pas assez de jugeote, pour trouver les solutions.
Autre hypothèse c'est l'éventualité qu'elle ait effectivement du talent, alors dans cette hypothèse bien sûr c'est une autre paire de manche parce que ça peut rapporter gros donc...
L'idéal quand même, c'est qu'elle ait deja eu des mouflets, parce qu'elle ne risque pas d'interrompre sa carrière, dans quelques années pour cause d'éprouver un besoin irrepressible de se reproduire cette petite conne.
Mais non, "je ne vise personne", bien sûr que non. Pensez donc, franchement, c'est bien mal me connaitre.
En fait, il reste quand même celles, aussi, qui ont non seulement du talent, mais qui en plus sont infiniment plus talentueuses, et qui ont une sacrée grande gueule, et qui poussent même le champignon, jusqu'à discuter le bout gras pour se faire arnaquer par le producteur "le moins possible".
En fait c'est là aujourd'hui, que réside véritablement le problème. Car ce sont celles là, qui sont les plus chiantes bien sûr. Vous ne croyez tout de même pas qu'elle en sont arrivé là, pour ensuite, la fermer manquerait plus que ça !
Et puis il y a les femmes de l'ombre, les fan de l'ombre je dirai même..... Moi qui n'ai pas envoyé la moindre lettre à Thomas Fersen depuis bien des années, j'imagine que le secrétariat de Tôt ou Tard doit litteralement crouler sous le poids de ces lettres enamourées.
Mais le pire, c'est que ça doit être pareil dans toutes les maisons de production, au point qu'ils ont tous décidé de faire comme à l'Elysée, embaucher 80 personnes rien que pour le traitement du courrier.
D'ailleurs, chez Tôt ou Tard, c'est assez simple, ils ont carrement ouvert une rubrique "comlombophilie" pour que le courrier, arrive par pigeon interplanétaire, de telle sorte que dans l'hypothèse d'une grève "ino pinnée" (ce qui n'a rien de graveleux, je le précise) leurs chers petits chanteurs, n'aient surtout pas le fil rompu, avec leurs fans c'est vous dire.
Parce que personne n'est au courant, mais la sonde Rosetta c'est entre autre pour ça qu'elle a été crée il y a quelques années et l'ensemble de la NASA oeuvre aussi, en ce sens.
Et la fiente des pigeons en question, est prévue, pour servir de capaplasme, pour traiter la calvitie, devinez de qui ?
Bon "ça c'est fait".
Ensuite, je precise que pour moi, c'est un peu delicat, de ne parler que de l'un (Charlebois),, et ensuite de l'autre (Renaud) justement parce que chaque cas est bien particulier.
J'avais écrit à Renaud moi il y a quelques années, à la main.
Bref. Je ne sais pas si ça lui a apporté quelquechose, je n'en sais rien. je n'ai jamais eu deses nouvelles autrement que par manipulation, comme chacun à l'habitude de le faire, avec la complicité de Thomas Fersen.
Je l'ai fait, comme je l'aurai fait pour n'importe qui. Ca n'a donc aucune importance.
J'avais pointé du doigt à l'époque le concernant, le fait que son frère, qui n'est au chanteur que l'ombre de ce dernier, jouait un rôle dans le mal être de renaud, ce qui moi, me semblait une evidence.
Pour cette même raison, d'ailleurs, on écoute dans cette émission sa maman. Mais nulle part, absolumnt on entend parler, de son paternel....
Je ne sais pas, il ne vit peut être plus, mais même par le passé, de toute évidence, cette "parait il" culpabilité, relative au fait de gagner beaucoup d'argent, soit je peux le comprendre, avec un père pasteur.
Mais enfin, un père pasteur, n'en reste pas moins un père. Et sur ce point, de toute évidence Renaud, a toujours eu un problème véritable.
Je pense moi que son frère qui se dit si bien intentionné vis à vis de son frère Renaud sechan, est une forme de parasite, veritable, qui mine de rien, prend toujours pla parole, ecrit des libvres plusieurs, sur lui....
Et que s'il s'en écartait véritablement, ET QU'IL CESSE DE GAGNER DE L'ARGENT RELATIVEMENT AUS SOUFFRANCES DES SON FRERE QUI LUI A DU TALENT, il est tout à fait probable que renaud irait mieux de façon plus constante en tout cas.
Que j'ai tenu ce discours deja, qui n'est pas nouveau, alors que je suis la seule, remonte à plusieurs années.
Là, pour l'émission, on a recommencé à lui demander son point de vue.
Je cite "quand Dominique et lui ont decidé de se séparer, il y avait un appart au dessus de la closeraie des Lilas"...
Soit. Si Renaud choisissait de vivre au dessus de son lieu de perdition, c'était son choix;
Mais làoù l'on voit bien que le frangin y trouvait veritablemet son compte ainsi que sa copine soit dit en passant, c'es qu'il sont venus crechaer avec lui chez lui !
Ha mais moi, perso, en temps que franf gine si j'avais eu une soeur alcoolique et qu'il soit envisagé qu'elle deménage la dernière des choses que j'aurai faite aurait té d'aller habiter precisement, au dessus d'un bistraot ! franchement. Drôle de conception de l'entraide familiale si j'ose dire, franchement.
Le coup de la copine qui lui lave son tee shirt, qu'il n'a pas changé depuis trois semaines, c'est limite qs'il n'a pas precisé qu'elle a bien fait attention de ne pas le reveiller, de son sommeil version "viande froide" je dois dire que je me suis retennue de verser une petite larmes, devant cette belle soeur si bien intentionnée non vraimnt je vou jure.
Putain de bordel de merde, "les charognes".
Voilà, à quoi, on a affaire.
Mais attendez là, où franchement ça devient risible, c'est quand il explique, au sujet de la dualité, qui existe entre "mister renard" et "mister renaud" il dit textuellement la chose suivante. Vous pouvez vérifier.
Je pense moi, que pour être franc (j'ose à peine imaginer ce que ce doit être quand il triche ou qu'il ment), les deux personnages, dont il est question, et que revendique Renaud par l'une de ses chansons, sont en fait intimenent liées et extrêmement complices, la frontière entre les deux personnages etant particulièrement floues".
Bon OK, je ne suis pas allée réécouter ce ne sont peut être pas ces mots précisement qu'il a dit, mais c'est ce qu'il m'a semblé vouloir exprimer...
Et d'enchainer tenez vous bien, au sujet de Dominique, la mère de Lolita celle là m^ême qui est la femme de sa vie et la maman de Lolita, que je le cite: "je me demande même si dans son esprit, le flou artitique qui existait entre les deux personnages ne faisait pas son affaire".....
Bon alors là, mesdames et messieurs, on applaudit bien fort, devant une telle langue de bois, parce que franchement comme on dit, "ça force le respect".
Je lui conseille de se lancer dans la politique, version, "je nage en eau trouble", en principe l'adaptation, devrait se faire relativement facilement.
Ce que je trouve absolument incroyable, moi c'est que ce discours, qui me révolte au plus haut point, tend à faire croire qu'il soit necessaire d'être dépravé pour être créatif, ce qui est abslument faux....
Samedi 28 octobre 2016.
Ces jours derniers, on apprenait que certains hummoristes, refusaient de venir en France, ou de collaborer, avec les humoristes canadiens, parce que certains plagient certains de leurs humoristes.
Et oui, et bien, moi, qu'est ce que je dirai, alors.....
Il ne se trouve pas un humoriste français, mais aussi canadien ou américain, qui ne soit venu depuis toutes ces années bouffer à mon râtelier, côté inspiration, je serai tentée de préciser, "si ça n'était que celà"....
Non, infiniment plus inquiétant, psychologiquement en temps que plagia, carrément sur des jeux de mots, bien précis, DONT J’ÉTAIS L'AUTEUR et avec l'entière complicité de mon coach, qui les leur transmettait et leur transmet encore....
Comment je vis, ça ?
J'ai toujours vécu ça, extrêmement mal, et je le vis toujours extrêmement mal, avec un sentiment de viol intellectuel permanent, dans l’indifférence générale.
Et pou ceux qui se demandent pourquoi et à quel titre, je n'ai jamais pris la peine de monter sur scène, et d'être humoriste moi même, je répondrai que la raison d’état semble bien justifier aux yeux de mon coach que ce sentiment de viol permanent, qu'il trouve lui légitime, ne semble pas lui poser le moindre problème de conscience, pas plus qu'il n'en pose, d'ailleurs aux humoristes, ou aux artistes qui en jouissent....
Et comble de l'ironie, ce connard "porte couilles", au Canada, qui dirigeait ce festival de l'humour, JUSTE POUR RIRE....
Soyez sans crainte, ça n'est pas demain la veille, que je risque d'en rire, moi, parce que jusqu'à preuve du contraire, et je l'ai encore appris à mes dépends, la semaine dernière, une muse jamais n'existe autrement, que par la reconnaissance, de l'artiste ou des artistes, qu'elle ait inspirés, ou qu'elle inspire, encore aujourd'hui, quand à ma nature profonde, celle d'humoriste et d'artiste, tout le monde dans le milieu médiatique, et le milieu artistique a tellement chié dessus, que j'ai le sentiment, que jamais je ne m'en relèverai.
Le 31/12/2017
Today, the last day of 2017, I décide to watch donald trump account, and comment, "perhaps".
It' important, for me, because I need inspiration.
I think it's a good idea to speak on twitter, because, learning he, think about, is important.
Le 16/11/2017
http://www.francetvinfo.fr/choix/a-quel-age-peut-on-consentir-a-un-acte-sexuel-un-fait-divers-impliquant-une-fillette-de-11-ans-rouvre-le-debat_2467732.htmlencer, je dois expliquer ma position, depuis toutes ces années, face ce problème, parce qu’il est possible, que je n’ai pas été bien comprise.
Il s’agissait, depuis quelques années, d’aborder ce sujet, face à des faits divers, qui mettaient en accusation, souvent des professeurs, face à des élèves, qui se voyaient accusés de pédophilie, au seul prétexte de l’âge de l’un d’eux, et sans jamais tenir compte, du fait, que c’était avant tout, d’Amour, dont il était question.
Je ne suis pas en train d’encourager ce type de comportement, je dis juste que le sentiment véritablement amoureux, entre un adulte, et un ou une adolescente, peut effectivement se produire, et ça n’est certes pas notre couple présidentiel, qui risque de mettre ma parole en doute.
Un des aspects, qui doit attirer, la plus grande attention, que ce soit dans le milieu des avocats, ou dans l’entourage, réside, dans le fait, qu’il peut parfaitement se produire, que des parents, se disent les mieux intentionnés du monde, en qualifiant de viol, par le dépôt de plainte, sur l’acte commis, ALORS QUE LA VICTIME ELLE N’A PAS CE SENTIMENT et donc, PAS CE DESIR, rendant ainsi, traumatique, un acte sexuel, qui ne l’aurait pas été.
Voilà, le danger.
Là, le moins que l’on puisse dire c’est qu’on est bien loin, de ce genre de situation, puisque c’est la victime, qui est plaignante.
"A 11 ans, on n'est pas consentante." Devant le ministère de la Justice à Paris, mardi 14 novembre, plusieurs organisations féministes dénoncent de récentes décisions de justice dans des affaires concernant des mineures. Début novembre, notamment, la cour d'assises de Melun (Seine-et-Marne) a acquitté un homme accusé du viol d'une fillette de 11 ans, des faits remontant à il y a huit ans. L'affaire a suscité un vif émoi dans l'opinion et relancé le débat sur le consentement sexuel des mineurs : faut-il fixer un seuil, un âge en dessous duquel une victime ne pourra jamais être considérée comme consentante ?
Dans cette affaire, tout débute au mois d'août 2009. L'enfant se trouve en vacances chez son oncle. Elle joue au ballon et fait du vélo en compagnie d'autres enfants, dans la cour intérieure d'un immeuble de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). Sa cousine et une amie viennent l'informer qu'un "grand" veut lui parler. Ce jeune homme âgé de 22 ans se trouve également en villégiature dans le lotissement, chez un proche, mais ne lui a jamais adressé la parole auparavant. "Ils discutent de tout et de rien", raconte Laure Habeneck, avocate de cette jeune fille qui est aujourd'hui âgée de 20 ans. L'homme lui demande où il peut trouver un parc dans les alentours.
La plaignante assure avoir bien informé son interlocuteur de son âge, 11 ans. L'homme affirme qu'elle lui a dit 15 ou 16 ans. La fillette "fait" pourtant bien son âge, affirment par la suite des éducateurs, selon Laure Habeneck. Les deux protagonistes discutent de tout et de rien, tout en se dirigeant vers le parc voisin. "Il la suit, car elle connaît mieux Champs-sur-Marne que lui", raconte Samir Mbarki, avocat de l'homme. "Jusqu'à l'entrée, tout va bien. Ma cliente n'a jamais prétendu qu'il l'avait traînée de force, poursuit Laure Habeneck. Mais d'un seul coup, il s'empare d'elle et tout bascule."
C'est à partir de là que les versions divergent. La plaignante dit avoir été maintenue, déshabillée et pénétrée. "Elle ne lui dit non à aucun moment, ça se fait naturellement", répond Samir Mbarki.
Et oui c’est bien là, que réside le problème « NATURELLEMENT ? COMME UN ANIMAL EN RUT QUI CONVOITE UNE FEMELLE ET QUI LA PREND,
Ha, ça, pour se faire, NUTURELLEMENT, c’est naturel, c’est sûr.
C’est caractéristique, du viol, par essence, justement, aucun affect, aucun discernement, on dispose du corps de la femme, ou de l’enfant, comme si c’eût été un morceau de viande…
Juste dégueulasse.
"C'est parole contre parole", ajoute-t-il, en pointant l'absence de certificat médical, d'ITT (Incapacité totale de travail) ou de témoins.
Et oui, bien sûr, à 11 ans, effectivement, quand on subit ce genre de chose le cops, lui commence à se transformer, mais mentalement on est encore un enfant.
Ce qui est incroyable, c’est que cette notion de « sidération », que putain de bordel de merde, il va falloir arriver à tatouer, sur le front de tous les humains, ma parole, n’ait encore et toujours, une fois de plus, absolument pas pris en compte !
Alors, on va rappeler de quoi, il s’agit.
Le phénomène de sidération, réside dans le fait, que le sentiment de peur paralyse entièrement, le corps de telle sorte qu’on est incapable de réagir, de hurler, ou d’appeler au secours.
Voir l’exemple que j’ai bien dû raconter environ 20 fais, depuis des années et des années, en divers endroits de mes sites internet, l’exemple de la souris et du chat que j’avais observés, dans mon jardin, il y une vingtaine d’années.
Mais Laure Habeneck est convaincue du caractère contraint de l'acte sexuel. Elle voit mal sa cliente, de nature timide et réservée, tomber dans un tel scénario avec un inconnu. "L'expert-psychologue explique que c'est quelqu'un qui n'exprime pas ses sentiments, jamais." Un enfant issu de ce rapport sexuel est né l'année suivante, en 2010, avant d'être placé. La famille a pris connaissance des faits lors de la grossesse de la jeune fille, selon Le Parisien.
Au moment d'évoquer son histoire, lors de l'audience à Melun, lundi 6 et mardi 7 novembre, la plaignante est en pleurs. Laure Habeneck évoque une jeune femme "très courageuse et digne" : "La défense a décrit la scène comme une initiative d'un rapport sexuel – le premier de sa vie, dans un parc avec un inconnu !". L'avocat général requiert huit ans de prison et un suivi socio-judiciaire, mais l'homme est finalement acquitté des accusations de viol. Citée par l'AFP, la procureure de Meaux explique que les jurés ont considéré que les éléments constitutifs du viol, "la contrainte, la menace, la violence et la surprise, n'étaient pas établis".
Je regrette , mais pour moi, c’est bien de viol, dont il est question, puisque cet enfant a bel et bien été « prise », par surprise, il y a de toute évidence, abus de pouvoir d’un homme qui se considère comme légitime, AU SEUL PRETEXTE qu’il a un ascendant en âge, et physiquement, pour moi, c’est un viol, et certainement pas une simple agression sexuelle.
"Comment ça se fait que des gens potentiellement parents puissent prendre des décisions comme celle-ci ?", s'interroge la mère de l'accusée, citée par l'avocate. Pourquoi la Cour n'a-t-elle pas retenue la "contrainte morale" ? Depuis 2010, l'article 222-22-1 du Code pénal prévoit que cette contrainte "peut résulter de la différence d'âge" entre une victime mineure et son agresseur. Agée de 11 ans lors des faits, la fillette était-elle seulement en mesure de consentir à un acte sexuel ? "Ma réponse est non", tranche son avocate.
Il n'y a aucun doute possible. C'était une enfant à l'époque. Elle ne s'intéressait pas aux garçons.
Laure Habeneck, avocate de la plaignante
à franceinfo
Mais le texte de 2010 sur la contrainte morale donne une "simple possibilité de définition", nuance Audrey Darsonville, professeure de droit pénal : "C'est une indication". La différence d'âge, seule, n'est aujourd'hui pas suffisante pour qualifier la contrainte. En revanche, la juriste estime que le juge aurait, dans cette affaire, pu et dû retenir le critère de surprise. "Une fillette de 11 ans n’a pas besoin de hurler pour que le viol s’applique, explique-t-elle. On peut considérer que l’état de sidération – qui est un état de tétanie – empêche le consentement."
Pour éviter des cas comme celui-ci, de nombreuses associations proposent de fixer dans la loi un âge en deça duquel l'agression sexuelle (ou le viol, en cas de pénétration) serait établie de facto : tout acte sexuel entre un adulte et un mineur en-dessous de ce seuil serait qualifié de viol. "Cette question se pose car la loi est mal appliquée, estime Audrey Darsonville. C’est peut-être aujourd’hui le seul moyen qu’on a de protéger les mineurs." "L'avantage, c'est que l'avocat général n'aurait plus à apporter la preuve d'un défaut de consentement", poursuit Laure Habeneck. L'idée fait aujourd'hui l'objet de plusieurs pétitions et de quatre projets de loi, selon un décompte du Monde. La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est engagée "sur une loi autour du printemps", au micro de CNews.
Reste à définir ce fameux seuil. Le Haut Conseil à l'égalité propose 13 ans. Audrey Darsonville rappelle qu'un mineur peut être incarcéré à partir de cet âge, en droit pénal des mineurs. "Si l’on considère qu’un mineur de 13 ans est assez mûr pour être incarcéré, on peut considérer aussi qu’il a la maturité suffisante pour accorder son consentement aux relations sexuelles." C'est aussi l'âge statistique de la puberté, précise le psychiatre Roland Coutanceau, coauteur de Victimes et auteurs de violence sexuelle (éd. Dunod) : "L’imaginaire sexuel est révolutionné par la puberté. Une fille ou un garçon prépubère ne cherchent pas dans la sensualité la même chose qu’un(e) pubère."
Mais "la révolution pubertaire" n'est pas suffisante pour "donner un consentement pour une sexualité adulte". Le médecin rappelle que tous les adolescents ne développent pas la même maturité au même âge. "Au-delà du symbole de l'âge, qui permet de donner un message dans le champ social, rien ne remplace l'étude au cas par cas. Il faut encore étudier in concreto chaque histoire, pour comprendre ce qui s'est passé entre les deux protagonistes." D'autres propositions françaises évoquent un seuil à 15 ans. L'Espagne, l'Allemagne et le Royaume-Uni et l'Allemagne ont respectivement adopté des barrières à 12, 14 et 16 ans.
On veut faire croire que la cour d'assises a légalisé la pédophilie en France, mais personne ne veut comprendre ! C’est horrible ce que la plaignante a subi, mais cela s’appelle une atteinte sexuelle sur mineure de moins de 15 ans et pas un viol.
Samir Mbarki, avocat de l'accusé
à franceinfo
Récemment, le tribunal de Pontoise (Val-d'Oise) a ainsi acquitté un homme, accusé de viol, dans un dossier similaire, tout en le poursuivant pour atteinte sexuelle. Cette qualification, toutefois, n'a pas été évoquée dans l'affaire de Champs-sur-Marne. Sollicité par franceinfo à ce sujet, le parquet n'a pour l'heure pas donné suite. Un tel délit aurait peut-être pu permettre de condamner l'accusé, mais pour Audrey Darsonville, toutefois, ce terme reste un pis-aller dans ce genre d'affaires. "C'est très injuste pour les victimes car l'atteinte sexuelle postule qu'elles étaient consentantes", analyse-t-elle.
Contrairement au viol, l'atteinte sexuelle n'est pas un crime, jugé aux assises, mais un délit, puni de cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende, étudiée au tribunal correctionnel. Quand elle n'est pas utilisée à bon escient, il s'agirait donc d'une sous-qualification. "Les juges sont parfois réticents à envoyer des mineurs devant la cour d’assises [pour un crime, le viol], par crainte que leur parole ne soit pas suffisamment entendue par les jurés", explique Audrey Darsonville.
Dans cette affaire, la plaignante "a dû faire preuve d'énormément de courage pour venir à la barre", estime son avocate. Après avoir fait "le deuil de son enfance" en 2009, elle a vécu l'acquittement "comme un deuxième traumatisme", selon les mots de Laure Habenec. Aujourd'hui étudiante, la jeune femme âgée de 20 ans ne souhaite pas s'exprimer. Un nouveau procès doit avoir lieu, car l'avocat général a fait appel du jugement controversé.
Il y a un autre traumatisme, qui n’est pas abordé, c’est que cette jeune femme, elle, a placé son bébé, chose que je peux comprendre.
Le simple fait, que précisément, elle n’ait pas désiré soit le garder, soit manifester un intérêt positif, pour cet enfant, en dit pourtant long sur le sujet.
En effet, dans l’hypothèse, où il n’y ait pas eu viol, il eût été plus facilement envisageable, même si elle l’aurait placé, qu’elle garde un lien, avec cet enfant, non ?
Il importe effectivement, d’aller en appel, et de légiférer sur le sujet, parce que ce verdict, s’il ne change pas, ferait rigoler, bien des pédophiles, qui pour peu que leurs proies potentielles, commencent simplement, à manifester, des signes de puberté, ou à porter le moindre vêtement qui tendraient à montrer un signe de féminité, feraient d’elles, des proies potentielles, avec la bénédiction de la Justice…
En gros, aux yeux des pédophiles, le message serait le suivant :
« Bon, ben, ok, y’a plus qu’à se servir, alors ».
Voilà, la lecture qu’ils en font, EUX !
Sinon, la question à cent balles, il en pense quoi, lui, le coupable, du fait, que sa descendance, soit pris en charge par la DASS ?
Le 20/09/2017
Il est probable que ma posture, en choque quelques uns, et pourtant.
Nous avons affaire là, à une escalade, où l'un et l'autre, satisfont leurs egos, l'un en occultant parfaitement que ce qui devrait faire le rayonnement de son pays et qui devrait être en premier chef, sa Culture, sa bienveillance, vis-à-vis de son peuple, et sa capacité à anticiper, par sa politique, les problèmes auquel il va être confronté, dans l'avenir proche, mais aussi plus lointain…
Et l'autre en train de griller son postérieur, juché sur son trône de PDG des USA, dans la remise en cause, du moindre engagements, qu'il avait pris pendant sa campagne, alors qu'il ne fait que trahir ceux qui l'ont élu, au point que sa côte de popularité n'est plus qu'une guenille, qui attend le recyclage, au fond d'une poubelle….
Et qui, hier, pendant son discours à l'ONU, se frottait les mains, à tailler un costard de première, au premier, menaçant de les rayer de la carte (je n'exagère pas)….
Je ne suis pas en train de tresser des couronnes de laurier, au dictateur nord coréen, je précise, ça ne risque pas.
Je dis juste, que donald trump, trouve dans cette détestation, la seule et unique justification, qu'il reste au pouvoir, aujourd'hui, aux USA, et que ces propos, toujours aussi outranciers qu' anxiogènes, n'ont pour seuls et uniques raisons d'être, que de cacher l'ensemble des domaines, où il ne brille que par son incompétence….
Un peu comme si Kim Jong Un, était l'arbre qui cache la forêt, qui lui permet de faire diversion.
Le 19/09/2017
Moi qui bien que toujours en postion d'échec scolaire (je n'ai pas mon BAC, il courrait trop vite), je me suis toujours très bien débrouillée en géométrie, à l'époque, ce qui est lié selon celui, conformement à ce que prétendait fût mon prof d'histoire de l'Art Hervé Lacoste, disparu recemment, au fait, qu'ai toujours eu une forme d'intelligence, de l'espace....
Je suis incapable de vous en expliquer les raisons, probablement le fait, que j'entretienne avec mon environnement d'origine, et la Nature en particulier, un lien plus fort et plus intime que n'importe qui d'autre, pourtant, du même terroir.
Si j'arrive quelque part, et que l'un des tableaux, dans une pièce est de travers, je le vois tout de suite et ça m'indispose. Alors, je vais corriger.
Si mes souvenirs sont exacts, le multilateralisme en géométrie trouve sont équivalence en politique, dans une forme géométrique, que l'on appelle EXAGONE....
C'est une des applications que l'on peut en faire...
Et si la politique d'Emmanuel Macron, laisse à désirer sur certains points, en politique intérieure, bien malin celui qui se permettra, de critiquer ses choix stratégiques, en politique internationale....
L'idée de multilatéralisme implique en effet, de tenir ses interlocuteurs à l'international, non pas dans une posture défensive, dans une forme de paranoïa, que seul les nationalisme passeïstes cultivent, mais au contraire en les considerant, d'égal à égal, avec le plus possible, une posture qui soit dans la mesure du possible, non agressive, mais aussi oeuvrant dans une dynamique, qui tendrait encourager tout à chacun, à ne pas penser la diplomatie, en cavalier seul.....
Parce que sur l'échiquer international, si tant est qu'on le comparerait un jeu d'echec, quitte à froisser quelques dictateurs de culture islamique.... Un cavalier seul, quelque soit la prestance de sa monture, n'aura jamais l'air, d'autre chose que d'un con.....
Et plus la monture perche bien haut le cavalier seul, plus il se croit ors d'atteinte, plus il s'éloigne du plancher des vaches, là où réside, le commun des mortels, et les véritables préoccupations des simples humains, dont le chef d'état, quelque soit le pays a pourtant la responsabilité....
Quand à l'exemplarité de la France à l'internationale, si sur certains points, elle a encore des progres à faire, je n'espère qu'une chose, c'est de la voir rayonner le plus possible, dans ce qu'elle a à proposer de meilleurs.
En pretendant celà, je pense à l'écologie, mais aussi, à la préservation des droits sociaux, face aux progrès de la technologie pat la robotique et de ce que l'on appelle "l'homme augmenté", qui tend à voir les industries concernées considerer l'Humanité et la Terre qui les porte, comme des concepts de seconde zone, pour ne pas dire, franchement accessoires, alors que c'est bien eux, l'Humanité et la Terre, qui devraient pourtant, en être les tous premiers bénéficiaires.
Le 06/06/2019
Je cite :
Au philosophe Jacques Maritain venu le supplier de ne pas publier son livre sur l’homosexualité, le célèbre écrivain français André Gide – un protestant – a répondu : « Les catholiques n’aiment pas la vérité ». Et le prix Nobel de littérature de publier néanmoins avec courage son petit traité Corydon. C’était en 1923.
Un siècle plus tard, en 2019, il semble que les Catholiques n’aiment toujours pas la vérité ! Pour certains théologiens, prêtres et journalistes vaticanistes, je n’aurais pas dû, moi non plus, publier Sodoma (le livre est diffusé en anglais sous le titre In the Closet of the Vatican). Et comme Gide, je persiste et je signe. Non seulement ce livre méritait de paraître mais il devait l’être, selon moi, sous la forme d’un grand reportage, un ouvrage de « narrative non fiction » avec, précisément, le mode d’écriture que j’ai choisi, le seul permettant de décrire une réalité trop longtemps dissimulée.
Le succès considérable, inespéré et inédit du livre dans plus d’une cinquantaine de pays – huit traductions, une dizaine d’autres en cours –, « plus de 300.000 exemplaires déjà vendus » (selon L’Obs), confirment aussi l’opportunité de cette publication. C’est dire qu’il arrivait à l’heure juste. Mais surtout ceci : seul le souci de « la vérité des faits » m’anime. Cette exigence de vérité n’a cessé de me guider tout au long de l’écriture de Sodoma ; je ne doute pas qu’elle rejoigne l’exigence de vérité qu’appelle de ses vœux le pape François.
Comme je l’ai découvert en enquêtant pour ce livre, et comme certaines critiques déshonnêtes l’ont confirmé involontairement, l’Eglise en tant qu’institution est une organisation qui évoque toujours obsessionnellement la « Vérité » – et ne la pratique presque jamais. Par certains aspects, comme l’atteste l’immense scandale de « cover up » sur les abus sexuels, l’Église en tant qu’institution a longtemps été une organisation du mensonge (en Amérique latine certains n’hésitent plus à employer l’expression d’ « organisation de crime organisée » en raison de sa protection collective des crimes sexuels).
J’ai cité la philosophe Hannah Arendt dans mon livre. Pour elle, « quand une communauté se lance dans le mensonge organisé », « quand tout le monde ment sur tout ce qui est important » en permanence, quand on a « tendance à transformer le fait en opinion » et à refuser les « vérités de fait », le résultat est que l’on détruit « la réalité du monde commun ».
Telle est la situation actuelle de l’institution catholique. Son déni de l’homosexualité généralisée de ses membres, son « omerta » sur l’échec du célibat et de la chasteté des prêtres, sa sous-estimation de leur grave immaturité sexuelle, et sa « couverture » organisée des abus sexuels la mènent inexorablement à une impasse.
A l’image de la cathédrale Notre-Dame de Paris, l’Église est en train de brûler et menace de s’effondrer de toutes parts, triste métaphore bien réelle, déjà, de l’effondrement moral et symbolique du catholicisme dans son ensemble. Mais pour rebâtir, il va falloir tout reprendre à partir des fondations. Pour survivre et retrouver sa légitimité, l’Église est désormais contrainte de faire ce que j’ai appelé : un « aggiornamento intégral ».
Contents
Répondre à mes contradicteurs sincères et à quelques autres malhonnêtes
Depuis sa sortie, fin février 2019, Sodoma fut largement discuté. Des centaines d’articles et de blogs ont paru – dont plus d’une centaine de « unes » de médias à travers le monde, dont une majorité en Amérique latine. Certaines recensions étaient excessivement sévères (dans la presse américaine d’extrême droite par exemple) et d’autres dithyrambiques (Andrew Sullivan dans le New York Magazine, James Alison sur ABC, Sir Diarmaid MacCulloch dans The Times par exemple).
L’article de l’ancien maître des dominicains, Timothy Radcliffe « The Carnaval is over », dans The Tablet, était quant à lui équilibré et bienveillant, tout comme ceux d’autres jésuites et franciscains. J’ai donné plusieurs centaines d’interviews et le livre, N°1 des ventes en France pendant plus de deux mois, figure ou a figuré dans les best-sellers d’une vingtaine de pays, dont la célèbre New York Times best-seller list – ce qui a fait dire à un journaliste que « Sodoma est probablement le livre le plus discuté sur la religion jamais écrit par un Français ». Au vrai, je n’aurais pas pu rêver d’un tel succès ni d’un si grand retentissement pour ce livre. « Une bombe à fragmentations multiples», a titré un critique.
Oui, je comprends. Mais si une métaphore aussi entière, peut sembler paraitre comme justifiée, elle ne me semble pas si objective que ça, parce qu’elle induit une connotation péjorative sur la démarche, alors que cette dernière, ne fait que pointer du doigt, des faits, rien que des faits, qui justifient hélas le non dit, de la part des prêtes, cardinaux, et consorts, depuis des siècles et par voie de conséquence, le déni collectif, au sein de l’Eglise.
Pour moi, une telle démarche, devrait jouir d’une métaphore plus avantageuse, comme un épais brouillard, qui dure depuis des siècles, et qui pourrait enfin, par ce livre, se dissiper.
On serait alors loin de la bombe à fragmentation.
Avant même sa parution, le livre a suscité de longs commentaires approfondis de plus d’une dizaine de théologiens américains de tout premier plan (projet Syndicate). D’autres intellectuels ou vaticanistes ont fait leur propre recensions par la suite dans d’innombrables journaux, parfois de manière argumentée, d’autre fois de façon plus désinvolte. Cet article vise donc à répondre aux critiques et aux textes les plus sérieux tout en élargissant mon point de vue à la réception plus générale du livre. Je me concentrerai en priorité sur le monde anglo-saxon, car le nombre d’articles dans les autres langues, par exemple en espagnol, est si vaste qu’il ne m’est pas possible de les traiter globalement. Et, je me limiterai à six points, faute de pouvoir tout embrasser : les origines du projet ; les sources du livre ; son style ; la question des abus sexuels ; le nécessaire « aggiornamento intégral » de l’Église ; enfin le rôle un peu spécial des vaticanistes dans la réception de Sodoma.
Si je veux répondre ici à quelques critiques sévères, je n’oublie pas les innombrables articles positifs, et souvent élogieux, qui ont été consacrés à ce livre (une sélection ici). Le journal Le Point a consacré sa « une » et une douzaine de pages à mon livre, très largement favorables.
En Amérique latine, le livre suscite actuellement des débats dans la plupart des grands journaux, en particulier au Chili, en Colombie et au Mexique. En Pologne, Sodoma est en tête des ventes et a contribué également à un débat très vif lancé par le quotidien Gazeta Wyborcza qui lui a consacré plusieurs articles longs et positifs. Au Portugal, aux Pays-Bas, au Royaume Uni et en Australie, le livre a été très longuement débattu, presque toujours positivement. Et même en Italie, des journaux comme Il Fatto Quotidiano, MicroMega, La Repubblica, Manifesto, 24 hora, Vanity Fair Italy, ou le site Fan Page ont contribué au succès de l’ouvrage, en dépit de la censure organisée par les vaticaniste, sur laquelle je vais revenir plus loin.
Des lecteurs m’adressent également par dizaines, chaque jour, des messages de soutien, souvent pour me raconter leur vie cabossée de prêtre gay ou leur existence de catholique culpabilisé par l’Eglise. Des lettres souvent bouleversantes qui me touchent profondément. C’est pour tous ceux-là que je suis fier d’avoir écrit Sodoma. Je leur dédie cet article.
A l’origine du projet « Sodoma »
La question qui, pour commencer, me paraît la plus importante est celle-ci : pourquoi un tel livre n’a-t-il jamais été écrit et publié ? Certains historiens ont traité la question homosexuelle dans l’Église, au premier rang desquels le célèbre historien John Boswell avec Christianity, Social Tolerance and Homosexuality. De nombreux autres ouvrages ont été publiés sur le thème de la foi dans ses rapports à l’homosexualité ou sur la vie particulière de prêtres gays (je pense à ceux de Richard Sipe ou de Marco Politi, parmi beaucoup d’autres). Quant à la question des abus sexuels dans l’Église – et bien que ce soit un tout autre sujet –, elle a également été largement traitée.
Mais ces auteurs, aussi méritants soient-ils, se bornaient à décrire des situations singulières ou « irrégulières ». Ils s’attaquaient à des brebis égarées ou dénonçaient des abus mais ils ne remettaient pas en cause le modèle lui-même. Étude qualitative plus que quantitative, mon livre est différent du leur en cela qu’il se concentre sur le cœur du système. A partir d’une enquête de terrain de quatre années, menée en immersion au Vatican et dans une trentaine de pays – c’est un livre qui incarne à mes yeux une nouvelle forme de « journalisme d’immersion » –, il m’est apparu que l’homosexualité au sein de l’Eglise était un phénomène structurel, systématique et généralisé.
La rigidité de l’Eglise sur la morale sexuelle et son homophobie obsessionnelle s’expliquent essentiellement, selon moi, par la sexualité « intrinsèquement désordonnée » de la plupart de ses prélats – voilà ma principale conclusion. Ce qui n’était qu’une hypothèse au départ m’a été confirmée par l’enquête et des centaines de témoignages et, plus récemment, par les innombrables lettres et messages reçus. Ceux qui prêchent l’abstinence avant le mariage, refusent le divorce, interdisent l’homosexualité et culpabilisent les croyants pour leurs mœurs sont en fait les plus hypocrites. Ils pratiquent en secret ce qu’ils dénoncent en public.
En répondant à cette question de savoir pourquoi ce livre n’avait jamais été écrit, je crois donc qu’on fait tomber déjà les principales critiques adressées à mon livre. Le prêtre bénédictin italien Luigi Gioia souligne dans sa recension de l’ouvrage que toutes les tentatives précédentes de mettre à jour l’homosexualisation du clergé ont échoué faute de preuves. On s’est toujours limité à pointer du doigt quelques individus, à les « outer », faute de pouvoir analyser le système d’ensemble.
Or, réclamer des preuves concrètes de l’homosexualité de la majorité des cardinaux s’est se condamner, dès le départ, à l’échec car, même lorsqu’on dispose de ces preuves (ce qui est mon cas pour nombre d’entre eux), la loi interdit de révéler leur vie privée et la déontologie journalistique, la mienne en tout cas, de les « outer ». Cette exigence de « preuves », outre qu’elle est très naïve, contraint le chercheur et le journaliste au silence. Elle nous prive d’une clé de compréhension générale du système.
Nous pouvons très bien disposer d’informations fiables, de documents écrits et de témoignages de première main – je les ai – mais il est impossible de les produire légalement. Réclamer la publication de preuves, c’est par conséquent encourager durablement le mensonge et peut-être le « cover-up » sur les abus sexuels (j’y reviendrai).
Un écrivain n’est pas un juge. Il n’est pas là pour sanctionner, mais pour décrire la réalité. « Dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre », aimait à dire George Orwell. La réalité de la double-vie généralisée du Vatican ne doit plus être dissimulée car – et la plupart de mes critiques semblent étrangement ignorer ce point capital : l’homosexualité n’est plus désormais ni un crime, ni un délit ! Elle est un fait de société et la mise à jour de cette explication sociologique centrale du fonctionnement de l’Église n’a rien de honteux ni de scandaleux. C’est une vérité de fait.
En fin de compte, y-avait-il une autre solution pour raconter Sodoma que d’emprunter la voie de l’enquête en immersion et de la « narrative non fiction », d’utiliser un style propre et des techniques d’enquêtes originales ? La fiction ne me paraissait pas une option tenable pour ce livre, bien qu’elle eut facilité sa rédaction, et le journalisme traditionnel non plus. Ceux qui me reprochent ces options devraient peut-être convenir qu’une autre méthode journalistique et un autre style n’ont pas encore fait leur preuve pour raconter « the closet ».
A mes yeux, on ne peut rien comprendre au Vatican sans la clé de lecture homosexuelle, comme le pape François nous l’a d’ailleurs suggéré. Ceux qui prétendent parler de l’Église catholique en négligeant sa dimension intrinsèquement homosexuelle sont condamnés à se tromper durablement dans leur analyse. Je les plains sincèrement car ils continueront longtemps à être aveugle sur les causes profondes des scandales et à aller de désillusion en désillusion.
Un tel livre ne pouvait dont pas être l’œuvre d’un simple vaticaniste : si un de ceux là s’y était risqué, il aurait perdu son « job ». Un italien aurait eu, lui aussi, des problèmes avec son éditeur ou son patron de presse, tant le sujet reste tabou en Italie. Un hétérosexuel n’aurait pas disposé des codes ni de réseaux pour mener à bien son enquête. Voilà pourquoi ce livre est écrit par un Français, non vaticaniste et qui n’est pas catholique.
Il fallait donc qu’il soit signé par un « outsider » de l’Eglise (comme le rappelle Brian Flanagan dans son article) – mais pas un outsider de la question homosexuelle. Brian Flanagan ajoute : « C’est un livre qui ne pouvait être écrit que par une personne extérieure à l’Eglise catholique, précisément parce qu’il refuse certains des euphémismes et des non-dits qui sont naturels pour un insider de l’Église. En cela, c’est un livre qui n’est pas généreux [charitable] pour l’Eglise et qui n’a pu être écrit que par une personne qui respecte l’Eglise mais qui n’a pas d’amour pour elle, et pas de désir de la protéger ou de protéger ses membres du scandale ». Flanagan a raison ici. Je n’ai aucun amour pour l’Église. Je n’écris pas pour les croyants, ni pour les théologiens. Je suis un journaliste laïque et un chercheur animé seulement par l’amour des vérités de faits.
La philosophe Hannah Arendt l’a rappelé dans sa célèbre réponse à Gershom Scholem qui lui reprochait de ne pas avoir d’ « amour pour le peuple juif » après son récit « Eichmann à Jérusalem » dans le New Yorker: « Vous avez parfaitement raison : je ne suis pas animée par aucun “amour” de ce type et cela pour deux raisons. De ma vie, je n’ai jamais “aimé” aucun peuple, ni aucune collectivité, ni le peuple allemand, ni le peuple français, ni le peuple américain, ni la classe ouvrière, ni quoi que ce soit de semblable. Je reconnais que je n’aime en effet que mes amis ; et que la seule sorte d’amour que je connaisse et en laquelle je crois est l’amour pour des personnes. De plus, cet “amour des Juifs” m’apparaîtrait, à moi qui suis juive, comme assez suspect. Je ne peux m’aimer moi-même ou aimer quoi que ce soit dont je sache qu’il fait partie de moi. (…) C’est en ce sens que je n’ “aime” pas les Juifs et je ne “crois” pas non plus en eux. Je suis seulement l’une des leurs, voilà tout, de manière évidente, et cela ne se discute pas ». Cette réponse célèbre me guide souvent dans mon rapport à « ma » communauté, qu’elle soit catholique par le baptême (bien que je ne me sente en rien « esclave de mon baptême ») ou homosexuelle.
Pour ce qui est de l’amour, voilà enfin des paroles qui ont le mérite de redonner au mot AMOUR, ses lettres de noblesse, au moment, où on « like », n’importe quelle connerie, sur les réseaux sociaux, autant, une blague, qui nous a fait sourire, pendant une fraction de seconde et vite oubliée, que le même coucher de soleil, que 123 456 789 ont déjà pris, et posé sur internet.
Faut-il oublier aussi – je l’ai répété plusieurs fois dans le livre et dans de nombreuses interviews – que le fait qu’un cardinal, un évêque ou un prêtre soit activement gay ne me pose, personnellement, aucun problème. Je pense même que cette réalité devrait être reconnue par l’Eglise tant elle est générale et qu’elle devrait être une option de vie des prêtres, parmi d’autres, puisque c’est déjà si massivement le cas. Et que l’homosexualité est légale en droit (ce qui importe bien plus dans une démocratie que ce que pense l’Eglise) !
Alors, là, sur ce point, je suis parfaitement d’accord, en quoi, effectivement, le fait, d’être ouvertement homosexuel, serait il un problème, pour remplir une fonction de prêtre, ou d’Evêque ?
Je trouverai ça très sain, au contraire, et si l’on observe à quel point, certaines malveillances ont tendance à resurgir, politiquement, de par le monde, avec pour appuis, justement, quelquefois, l’église, ça aurait justement le mérite, comme on dit, de remettre l’église, au milieu du village.
Certes, ça ne remettrai pas encore la mosquée, au milieu du bled, mais enfin, ça serait déjà, un bon moyen, de montrer le chemin.
Je rappelle pour ceux qui sont archi nuls en homosexualité (est ce qu’il va falloir, qu’on écrive, L’HOMOSEXUALITE POUR LES NULS ?
Je rappelle disais je, qu’on ne choisit pas d’être homosexuel, on réalise qu’on n’est pas attiré par les personnes de l’autre sexe, souvent, ou bien qu’on peut être attiré, quelquefois, par l’un, et quelquefois par l’autre, ça se produit à l’adolescence, par contre, on choisit de l’assumer ou de ne pas l’assumer, ce qui est différent.
Tous ceux qui, par naïveté ou par calcul, dénoncent un livre qui serait fait de « rumeurs » et d’ « insinuations » pour essayer de le discréditer sont donc dans une impasse fondamentale ; ils savent que la réalité est difficile à appréhender, dans ce domaine, et qu’un livre avec « des preuves » ne pourra jamais exister. C’est le principe même d’une telle enquête qui, en fait, les dérange non pas son modèle journalistique ou son style ; ils savent que tout ce que je décris dans Sodoma est vrai (ils me l’ont presque tous dit et répété « off the record »), mais ils préfèrent nier la réalité pour protéger le secret de l’Église.
Du coup, c’est l’existence même du livre qui les perturbe profondément, ce qui explique que, la plupart du temps, ces critiques n’ont même pas pris soin de le lire avant de le critiquer ! Dans sa recension, le catholique Michael Sean Winter écrit explicitement, au mépris de la déontologie la plus élémentaire, qu’il ne se sent pas obligé de lire l’ouvrage pour en rendre compte ! (Comble du ridicule, il pointe même des erreurs factuelles dans le livre qui n’en sont pas ou des oublis qui sont… longuement développés ailleurs dans le livre !). De leurs côtés, le vaticaniste conservateur Matteo Matzuzzi, le jésuite James Martin, l’activiste Frank Bruni, ou le jeune journaliste Chico Harlan ne semblent pas non plus l’avoir beaucoup lu, tant ils décrivent un livre qui n’a strictement aucun rapport avec le mien !
Ces critiques nient donc l’ouvrage par principe, non pas pour ce qu’il contient. Ils ne veulent pas entendre les faits : soit parce qu’ils ne croient pas à ma thèse – pour les plus honnêtes d’entre eux – ; soit parce qu’ils la connaissent trop bien et veulent, par intérêt particulier, éviter que l’un des plus grands secrets du Vatican durant les cinquante dernières années soit enfin révélé.
Souvent, les critiques les plus sévères à mon égard sont d’ailleurs des prêtres gays ou des vaticanistes homosexuels qui, à force de déni et de double-vie, se sont persuadés depuis si longtemps qu’il valait mieux préserver le secret d’ensemble du système par crainte que leur propre vie privée soit dévoilée.
Je comprends sincèrement leur état d’esprit. Dans leur malheur, ils ont trouvé une certaine stabilité qu’ils redoutent de perdre. Ainsi s’explique, pour une part, les réactions à mon livre mais aussi, et pour les mêmes raisons, les attaques virulentes contre le pape François. Lui aussi a compris « le » secret et croit à la nécessité de changer les règles du jeu.
Le problème, c’est que, désormais, les scandales massifs des abus sexuels de l’Église ne peuvent se comprendre – et ne peuvent donc être corrigés – sans que soit révélé le lien complexe que cette culture du secret et ce « cover up » généralisé entretiennent avec l’homosexualité. Je vais revenir sur ce point.
En fin de compte, comme le théologien James Alison l’a suggéré : « Dire d’un tel livre qu’il n’est basé que sur des rumeurs [mere gossip] peut aussi contribuer au cover-up. Tous ceux qui ont traité comme rumeur les affaires d’abus sexuels par le passé ont, de fait, contribué à leur cover-up ». Rejeter mon livre au nom des « insinuations », de l’ « innuendo » (« insinuation » en anglais) et du « gossip » revient donc à entretenir un « mensonge d’État » et, d’une certaine façon, laisser se perpétuer une crise dont on ne veut comprendre ni les racines, ni les causes. Or, le pape François nous a invité en 2018, à son retour du Chili, à « trouver les racines et les structures qui ont permis que ces évènements se produisent et se perpétuent ». A ma façon, je réponds à son appel.
Oui, effectivement, moi non plus, je n’ai pas lu ce livre.
Mais si j’ai été victime d’un pédophile, enfant, ça n’avait rien à voir avec l’église, je ne précise, aussi, je me sens particulièrement interpellée, par le côté interpellant des réactions « épidermiques», que ce livre suscite….
Car au fond, « où serait donc le mal », si tant est que des prêtres ou des cardinaux, soient effectivement, homosexuels ?
Personnellement, ça me serait bien égal, parce que maman d’une de mes filles, qui est homosexuelle, je la trouve aussi digne de respect, et de mon amour, comme son père, et je ne vois aucun problème particulier, au fait que des prêtres, soient homosexuels.
Il m’arrive souvent, d’observer certain faits de société, plus souvent, hélas, ceux qui posent problème, sous l’angle de la laïcité, qui serait si j’en crois bien plus que les rumeurs, une sorte d’ADN franco française, et je réalise, que sur ce point, chausser les lunettes de la laïcité, ne serait pas superflu, bien au contraire.
Ainsi, pour différencier ce qu’ils prétendent, « rumeurs », de faits effectivement reprochés, on ne peut se fier, qu’au jugement, non pas « dernier », comme le font certains chrétiens, mais à la Justice civile.
Ors, si la pédophilie est un crime (et non un délit, comme aimerait le voir certains pédophiles), l’homosexualité elle, ne le serait en aucun cas, ni un délit, ni un crime.
Pour autant, est ce que le fait qu’une orientation sexuelle ne soit pas répréhensible, laïquement devrait, ou pas être interprété comme étant des rumeurs, alors, que précisément, ça serait en acceptant, d’observer cette homosexualité, qu’on parviendrait à éradiquer, le seul et unique véritable problème, que connait le christianisme, aujourd’hui, à savoir, le tabou absolu de la sexualité à des fins ors mariage, et ors reproduction ?
Je comprends parfaitement cette accusation, de « vie parallèle », qui est évoquée, et ceux qui ne le comprennent pas, sont, à mon avis, dans le déni, le plus total.
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Des sources innombrables et fiables
Si je me suis lancé dans ce projet, moi qui n’étais ni italien, ni vaticaniste, ni même croyant, c’est d’abord parce que j’ai eu accès au Vatican, dès le début de mon enquête, à des sources fiables, récurrentes, concordantes, qui, toutes, pointaient dans la même direction. Une somme de « signaux faibles » qui m’ont permis, à partir d’hypothèses innovantes, de changer entièrement la manière d’approcher et de comprendre l’histoire récente de l’Église.
Au regard du nombre et de la récurrence de ces sources, il faut être de bien mauvaise foi pour affirmer que ce livre ne reposerait que sur des insinuations, voire des ragots. Et d’ailleurs comment comprendre sinon l’impact qu’il a eu à travers le monde dans des dizaines de pays ? Si l’analyse était fausse, pourquoi le livre a-t-il été une déflagration d’une ampleur aussi inédite au sein de l’Église ? Pourquoi a-t-il changé, à ce point, les termes du débat dans les médias du monde entier ? Pourquoi, sinon parce qu’il vient confirmer ce que tous les témoins, tous les vaticanistes et toutes les personnes suffisamment informées savaient.
Le livre, en réalité, ne repose pas sur une seule rumeur, pas une seule insinuation ni « innuendo », pas sur un seul ragot. J’ai publié plus de 300 pages de sources en ligne, incluant plus de 2 000 documents d’archives, rapports de police ou de justice, articles de presse dument cités et la liste des ouvrages consultés. Le moindre fait présenté dans Sodoma est corroboré par des notes – parfois un fait peut avoir jusqu’à 50 sources en référence – et c’est une méthode éditoriale moderne que de publier en ligne ses sources afin d’avoir suffisamment d’espaces pour les détailler.
Ainsi, j’utilise dans l’ouvrage d’innombrables documents inédits de grande fiabilité : par exemple, sur la guerre menée par le Vatican contre la dépénalisation de l’homosexualité à l’ONU ou le rejet des unions civiles, je me nourris de plus d’une centaine de télégrammes diplomatiques confidentiels dont je détiens une copie, sans les avoir publiés – ce qui serait illégal –, pour m’en servir constamment. Je pourrais les produire en cas de contestation ou de droit de réponse.
De même, j’ai consulté d’innombrables documents judiciaires provenant des audiences et longues investigations des policiers issus des minutes de milliers de procès pour abus sexuels. Ainsi, par exemple, le procès du cardinal Barbarin en France, celui des affaires chiliennes, bostoniennes et irlandaises, celui du cardinal Pell en Australie : dans certains documents judiciaires que m’ont fourni les avocats des victimes apparaissent des indications sur l’homosexualité des prélats et des cardinaux qui ont couvert ces abus. En général, je ne cite pas ces documents directement dans le texte, afin de ne pas « outer » des cardinaux vivants, mais je dispose de ces informations fiables qui me permettent d’écrire mon texte avec beaucoup de précisions.
En Italie, je me suis servi également des minutes de plusieurs procès déterminants comme ceux de Mgr Cesare Burgazzi, du laïc de la Conférence épiscopale italienne Dino Boffo ou encore du prêtre aventurier Francesco Camaldo. (C’est à partir de sources policières et judiciaires que je peux également raconter les affaires de prostitution des cardinaux La Mongolfiera et Platinette, dans l’entourage immédiat de Jean-Paul II, à partir d’enregistrements téléphoniques effectués par la police italienne).
J’ai pu écrire les chapitres sur le Chili, la Colombie ou l’Argentine, grâce à un autre type de sources primaires : les archives déclassifiées du Département d’État américain. En effet, du fait du soutien apporté par les États-Unis à certaines dictatures latino-américaines, et en premier lieu au général Pinochet, des dizaines de milliers de documents officiels ont été déclassifiés récemment. Des informations sensibles de Sodoma proviennent de ces dizaines de milliers de sources publiques que nous avons lues minutieusement.
Voilà pourquoi le livre a pu être discuté sérieusement au Chili par de nombreux journalistes et chercheurs à propos des liens entre le dictateur Pinochet, le futur cardinal Angelo Sodano et le prêtre pédophile Karadima ; voilà pourquoi il suscite un intense débat en Colombie au sujet de l’homosexualité du cardinal Alfonso Lopez Trujillo, de son hostilité maladive à l’égard de la Théologie de la libération et de ses liens avec les paramilitaires ; voilà aussi pourquoi la question de la protection du pédophile Marcial Maciel par l’épiscopat mexicain et par le Vatican a pu être soulevée dans de nombreux articles de la presse mexicaine ; sans oublier les débats innombrables que le livre suscite sur Cuba, le Brésil ou encore la conférence épiscopale espagnole post-franquiste. Susie Hayward dans sa recension reconnaît le sérieux du livre et de mes révélations qui entremêlent l’extrémisme politique, la corruption économique, le cléricalisme et l’homosexualité
Il est clair qu’on peut penser, là, à l’extrême droite française, le rassemblement national, qui a le soutien des catholiques intégristes, alors, qu’on sait, à quel point, par son exemple marine le pen, mais aussi, certains de ses collègues, ont autant de problèmes avec la Justice.
et elle affirme avoir été choquée par leur « magnitude ». Si, comme elle, nombre de mes critiques avaient lu ces pages, ils n’auraient jamais pu écrire, sauf à se ridiculiser, que je ne disposais pas de preuves, ni de sources ! Mais la vie intellectuelle est ainsi faite que ceux qui jugent souvent des livres s’appuient généralement sur des impressions et sur des avis de seconde main, par dilettantisme, intérêt idéologique ou manque de professionnalisme – presque jamais sur le livre lui-même.
En France, certains critiques du livre se sont focalisés sur le cas du philosophe Jacques Maritain. On connait l’influence considérable de ce penseur français sur le catholicisme en général et sur Vatican II en particulier. J’évoque à son sujet un « code » fondé sur l’homophilie, ou le concept d’ « amour-d’amitié », dont bon nombre de cardinaux se seraient servis pour dissimuler leur mode de vie. Homophile sublimé ou réprimé, Maritain s’est marié mais il a passé un pacte secret de chasteté avec sa femme, resté longtemps secret. Ils n’ont pas eu d’enfants. Je n’ai jamais pensé que leur relation ne reposait pas sur un amour sincère et profond. Toutefois, la question de l’homosexualité se pose au sujet de Maritain.
Un maître de conférence, Florian Michel, m’accuse d’avoir attenté à la mémoire du philosophe Maritain en le créditant d’homophile – comme si l’homosexualité était encore un délit !
Bonne remarque…
Il me fait grief de ne pas intégrer les sources les plus récentes (alors qu’elles figurent pourtant dans ma bibliographie ainsi que des sources inédites !). Au prix d’erreurs factuelles graves, de contre-vérités, et en s’appuyant sur un article d’un doctorant qui n’a pas encore soutenu sa thèse, Florian Michel nie avec la plus grande véhémence l’homosexualité de Maritain – sans aucune preuve bien évidemment (il nie également l’aventurisme sexuel et l’homosexualité active de Julien Green, un débat qui sera clos définitivement cet automne avec la publication du Journal intégral de Green, non censuré, dans la collection Bouquins.)
Sur le cas Maritain, ces spécialistes auto-désignés oublient juste de rappeler la correspondance inédite de Maritain, que je cite : elle compte plus de 175 lettres d’amour avec son jeune amoureux de l’époque Ernest Psichari (l’homosexualité active de ce dernier est établie de manière certaine). En voici des extraits qui donnent un sentiment de vertige : « Je sens que nos deux inconnus se pénètrent doucement, timidement, lentement », écrit Maritain ; « Ernest, tu es mon ami. Toi seul » ; « Tes yeux sont des phares splendescents (sic). Tes cheveux sont une forêt vierge, pleine de chuchotements et de baisers » ; « Je t’aime, je vis, je pense à toi » ; « C’est en toi, en toi seul que je vis » ; « Tu es l’Apollon (…). Veux-tu partir avec moi vers l’Orient, là-bas, dans l’Inde ? Nous serons seuls dans un désert » ; « Je t’aime, je t’embrasse » ; « Tes lettres, mon bijou, me font un plaisir infini et je les relis sans cesse. Je suis amoureux de chacune de tes lettres, de tes a, de tes d, de tes n et de tes r ».
La biographie définitive de Maritain, signée par Jean-Luc Barré, ne laisse guère de doute, elle non plus, sur les inclinations du philosophe et son obsession irrationnelle pour le sujet, même s’il a pu rester chaste, comme je l’ai rappelé, après sa grande passion amoureuse avec Psichiari. L’homosexualité n’étant plus aujourd’hui un délit ou un crime, en quoi cette révélation sur la vie intime de Maritain constituerait-elle un scandale, une honte ou une insulte à sa mémoire ? En rejoignant ainsi la longue liste des écrivains homosexuels – d’André Gide à François Mauriac, en passant par Julien Green, Jean Cocteau, Raymond Radiguet ou Maurice Sachs, avec lesquels il correspondait en s’intéressant obsessionnellement à l’homosexualité –, Maritain gagne en humanité. Sa vie intime s’éclaire d’un nouveau jour. La volonté de nier cette réalité s’inscrit dans une démarche qui est, en fait, à mes yeux, intrinsèquement homophobe. (Je n’ai pas utilisé dans mon livre les témoignages que j’ai reçus de deux personnes qui ont été activement draguées par Maritain, dont l’une qui a été « caressée par lui » à son insu, car ceux-ci me paraissaient trop évasifs et datés, mais il serait possible de les produire, le cas échéant).
Une autre source déterminante de Sodoma provient, bien sûr, des témoignages des cardinaux et des prélats. J’ai interviewé plus de 1 500 personnes sur le terrain dans une trentaine de pays, dont 41 cardinaux, 52 évêques et monsignori, 45 nonces apostoliques et ambassadeurs étrangers, et plus de deux cents prêtres et séminaristes. Tous ces entretiens ont eu lieu en face à face (aucun par téléphone ni e-mail) et la plupart ont été enregistrés ou se sont déroulés en présence d’un de mes collaborateurs (j’ai travaillé avec près de 80 « researcheurs », traducteurs, fixeurs, dont les noms figurent dans le livre ainsi qu’en ligne). Depuis quand un témoignage enregistré, fait devant un témoin, ne pourrait-il pas être considéré comme une source fiable ? Si cette hypothèse était vraie, il n’y aurait plus ni journalisme, ni sociologie, ni aucune investigation, et plus de police et de justice non plus ! J’ai donc des sources, innombrables, recoupées – et tous ceux qui nient cela sont dans le déni. (Précisons ici que je n’ai reçu aucun droit de réponse d’un quelconque cardinal ou évêque : le seul démenti indirect et évasif émane du cardinal Gerhard Müller qui a laissé entendre, dans un bref entretien au site ultra-conservateur américain lifesitenews, que j’étais venu le voir une seule fois quelques minutes sous un faux prétexte, à savoir mon souci de retrouver la foi à ses côtés ! Le cardinal allemand Müller ment ici de manière éhontée et cela est facile à prouver : j’ai eu deux longs entretiens avec lui, enregistrés, confirmés par écrit par son secrétariat, dans lequel ma condition de journaliste et d’écrivain était explicitement mentionnée ; en outre, il a lui-même confirmé ses citations par un email, après les avoir relues ! Si un cardinal peut mentir aussi bêtement ne doit-on pas craindre qu’il mente sur bien d’autres éléments de sa vie privée, quels qu’ils soient, ou sur les abus sexuels qu’il a eu à connaître ? Je suis stupéfait par le caractère grossier d’un démenti aussi grotesque et sur le peu de prix qu’un cardinal de la curie romaine accorde à des vérités de faits aussi banales. Et non, je suis athée et je n’ai jamais eu l’intention de retrouver la foi, surtout pas avec un rigide homophobe super-menteur comme l’ultra-conservateur cardinal Müller !)
On m’a également reproché d’avoir été informé par des « prêtres gays » du Vatican. C’est exact : je ne l’ai jamais nié. Mes 28 sources « primaires » sont en effet des homosexuels de la curie romaine, prêtres ou laïcs, qui vivent et travaillent chaque jour à l’intérieur du Saint-Siège. Trois personnes « hôtes » m’ont même permises de vivre à l’intérieur du Vatican. Mais j’ai également bénéficié d’autres réseaux pour nourrir mon enquête : celui des cardinaux et des évêques français, celui des prélats américains et sud-américains, enfin le réseau des prêtres de la conférence épiscopale italienne.
Un dernier mot quant aux sources. Mes contradicteurs ont l’air d’ignorer qu’il existe des problèmes légaux quand on aborde un tel sujet. Comme je le précise à la fin du livre, en indiquant leurs noms, je me suis entouré de quatorze avocats pour mener à bien la rédaction de Sodoma. Un esprit un peu curieux aurait pu se douter que certaines preuves tangibles ne pouvaient pas être publiées. En France, en Italie, aux États-Unis, au Royaume Uni, et ailleurs, le droit est ainsi fait que révéler l’homosexualité d’une personne, même si on en a la preuve, est susceptible d’être considéré comme une atteinte à la vie privée. Mais ce n’est pas seulement un problème légal, c’est aussi un problème moral. J’ai fait le choix de pas « outer » des cardinaux ou des prêtres vivants ; je revendique ce choix et m’y suis tenu (Timothy Radcliffe a défendu le livre dans sa recension, notamment pour cette raison). En fin de compte, je préfère être accusé d’« insinuations » que de commettre des « outings ».
Je trouve que c’est un choix particulièrement honnête. En effet, c’est toujous à la personne humaine, elle-même, de faire son outting, ou pas, et dans le fait, de décider de le faire, d’en décider du moyen, et du moment.
J’aimerais conclure cette question des « sources » en défendant ici un système d’investigation fondée sur l’intuition et l’expérience personnelle que j’appelle le « gaydar ». L’usage de cette méthode d’enquête a pu susciter une certaine ironie chez des hétérosexuels qui ne connaissent rien ni à l’homosexualité ni à l’Eglise. J’admet, bien volontiers, le manque de scientificité d’un tel « gaydar » ????
mais je le défends pour sa fiabilité réelle, ce qu’un hétérosexuel non initié ne pourra jamais comprendre (comme le reconnaît dans sa critique Jeff Guhin). En outre, je n’ai jamais prétendu écrire un livre académique : Sodoma est une enquête journalistique sérieuse et mon « gaydar » un outil pour me permettre de comprendre l’homosexualité au Vatican.
Car, comme le savent bien les lecteurs de Marcel Proust ou d’André Gide, lorsque l’on est en présence d’un cardinal gay, à la manière dont nous échangeons, dont il me regarde, dont j’épie ses mouvements et ses gestes, je peux savoir sans trop me tromper s’il est homosexuel ou pas ! Et après tout, mon « gaydar » a plutôt bien fonctionné puisqu’il m’a permis d’identifier des prélats homosexuels (tel l’ambassadeur du pape à Paris, Mgr Luigi Ventura), avant que leur homosexualité ne soit révélée à l’occasion de certains scandales récents.
Ok, je vois, je comprends. Et oui, souvent, on les reconnait. Chez les femmes aussi, d’ailleurs.
Et si je laisse entendre, par exemple, que deux importants cardinaux français de Jean-Paul II étaient activement homosexuels, c’est que je suis certain de moi compte tenu de mes relations avec eux (je connais le nom de plusieurs des amants du premier et je dispose d’un témoignage de première main d’un jeune militant catholique qui a été dragué activement et explicitement, à plusieurs reprises, par le second).
Les sources de mon livre sont donc multiples, fiables, sérieuses et recoupées. On peut y ajouter les témoignages de médecins, nommément cités, pour la partie sur la prévalence du sida au Vatican ; ceux de policiers italiens pour mon récit sur plusieurs « affaires » ; ou encore d’une soixantaine d’interviews avec des prostitués à Rome (généralement réalisées en présence de travailleurs sociaux ou de traducteurs), pour le chapitre sur la sexualité des prêtres catholiques et de leurs escorts migrants musulmans.
On peut bien sûr discuter de telle source, de tel fait ou de telle interprétation. Mais je suis certain à 100 % de ma grille de lecture et de mes analyses d’ensemble sur la nature structurellement homosexualisée de l’Église.
L’écrivain d’aujourd’hui est un « digital writer »
Pour un journaliste et un écrivain, le numérique est un changement considérable dans la manière d’enquêter et de travailler. Au cours de mon enquête, j’ai utilisé ces nouveaux outils numériques régulièrement : au départ, j’ai loué des appartements sur Airbnb à Rome pour garder une certaine discrétion ; j’ai contacté des prêtres sur LinkedIn ou Facebook ; j’ai conservé d’importants documents ou enregistrements sur Pocket, Wunderlist ou Voice Record, et j’ai échangé secrètement avec beaucoup de mes sources via Skype, Signal, WhatsApp ou Telegram.
Lorsque j’évoque la prostitution dans les résidences du Vatican, je dispose de plusieurs vidéos explicites où l’on voit les escorts y entrer avec leur client (mais bien sûr je ne révèle pas les noms des monsignori concernés, qui se seront néanmoins probablement reconnus). Lorsque j’évoque l’homosexualité de tel archevêque ou tel maître de cérémonies, je dispose de dizaines de messages whatsapp de drague explicite de sa part… Un cardinal de langue allemande m’a dragué en allant jusqu’à poser sa main sur ma cuisse : c’était audacieux mais inoffensif, je n’ai pas été abusé par lui ; mais pour moi, il s’agit à tout le moins d’une preuve… Un archevêque français m’a, à plusieurs reprises, touché les parties intimes ; je l’ai repoussé sagement, car je suis adulte et je sais me défendre, mais c’est encore une preuve que je crois assez explicite. L’une des figures les plus connues parmi les proches assistants d’un des deux derniers papes m’a également proposé à plusieurs reprises par SMS de le rejoindre sous la douche ! J’ai conservé de nombreuses preuves de ce type, par devers moi, sans les citer. Aurait-on préféré que je « oute » leurs auteurs ? Qu’aurait-on dit si j’avais décrit ces scènes et mentionné les noms ? Je préfère ici que l’on me reproche de m’en être tenu à des « insinuations » plutôt que d’avoir livré mes preuves.
Beaucoup d’éléments irréfutables m’ont été également fournis par des techniques numériques nouvelles. Comme Grindr pour mesurer l’intensité de la drague homosexuelle à l’intérieur du Vatican : il nous a suffit de deux smartphones positionnés des deux côtés du petit État catholique pour identifier, avec une marge d’erreur extrêmement faible, la localisation et le nombre de gays.
Et bien voilà autre chose…
Via les comptes Facebook, Google + ou LinkedIn de certains évêques et prêtres, qui, le plus souvent, connaissent mal les règles de confidentialité de ces réseaux sociaux et laissent visible leur liste d’amis, j’ai été en mesure de déterminer leur mode de vie. Il suffit ainsi de scruter leur compte public à partir de celui d’un homosexuel bien introduit dans la communauté gay de Rome, pour déterminer à partir des « amis en commun », avec une quasi-certitude, si le prêtre est gay ou pas. Sans qu’une « timeline » ne contienne le moindre message homosexuel, le fonctionnement de Facebook les trahit presque automatiquement.
Et bien dis donc….
Sur Twitter, Instagram, Google+ ou LinkedIn, on peut faire le même type de recherche tout à fait légalement. Grâce à des outils professionnels comme Brandwatch, KB Crawl ou Maltego, on peut analyser l’ensemble des contenus « sociaux » d’un prêtre, ses amis, les infos qu’il a aimées, partagées ou postées et même voir apparaître ses différents comptes liés (parfois sous des identités différentes). J’ai utilisé ce type de logiciel tr&
Le 07/05/2019
Et encore une catégorie de plus....
J'observe, "juste", que c'est necessaire, si l'on considère que ça semblerait être le parents pauvre, pour ne pas dire, purement et simplement, l'oubliée de la lutte écologique, aujourd'hui.
On m'a fait savoir, ces derniers temps, que l'un des problèmes les plus importants, aujourd'hui et une fois n'est pas coutume, ça n'est pas les politiques, qui sont en cause (les pauvres !), serait que si la disparition des espèces, semble être un problème absolument fondamental, et grossièrement admis, et compris, par les citoyens du monde, le lien qui doit être fait, "en Hamon", avec le biotope qui leur est individuellement rattaché, qui est indispensable à sa survie, lui, n'est absolument pas acquis, pour le citoyen lambda...
Un exemple des plus criants, si l'on parle de la raréfaction des abeilles, et de leur menace, face, au frelon asiatique, ou face aux pesticides, on n'observe absolument pas que derrière l'arbre, "abeille", se cache la forêt, immensement variée des autres insectes, et familles d'insectes, qui s'ils ne produisent aucun miel, particulier, n'en constituent pas moins, des maillons, rigoureusement indispensables à la chaine alimentaire, même s'ils sont moins visibles à l'homme, ou en tout cas, moins vus, photographiéet filmés, et donc, médiatisés, et par voie de consequence, popularisés.....
Pourtant, des que vous sortez de chez vous, si vous appreciez, de voir de la verdure, rien jamais, ne vous empêche, que je sache, de les regarder, et surtout, d'y consacrer du temps, ce qui en soit, vaut toute forme de meditation, par les temps qui courrent.
OK, un tout petit insecte "de merde", ça ne vous parle pas... Mais dites moi, et si le petit insecte "de merde", là, si c'était en lui, que se cachait, votre propre survie, ce qui symboliquement, n'est que la stricte vérité, qu'on diriez vous ?
Et puis vous savez, ce qu'il vous dit, d'ailleurs , vous voulez vraiment, le savoir ?
Attendez j'ai une piste.
Encore une chose cependant.
Le fait, qu'un animal, ou qu'un végétal, ne soit pas "spectaculaire", presente, l'enoorme inconvenient, de voir, que justement, ils n'attirent pas l'attention, et donc, pas les sponsors, d'une certaine façon, que ce soit dans la recherche, ou simlement, dans un but d'inventaire.
Résultat des courses, et ça n'est pas encore de podiums olympiques, dont je vous parle, il existe encore, beaucoup d'especes vébgétales, et animales, qui n'ont simplement pas encore été decouvertes, sous ce seul pretexte...
Et si c'était dans ces especes, justement, que se trouvait, la solution, à bien des maladies, ou perils, que l'avenir, nous reserve ?
Je pense, notamment, à la recherche contre le cancer, par exemple. Pour ne citer que cette maladie.
Pour y voir plus clair, et ne pas perdre le Nord, je vous recommande d'aller revoir, sur le sujet, le film, à la recherche Marsupilami, d'Alain Chabat.
Enfin, il y a juste un énorme malentendu en fait, sur le sujet, c'est qu'il existe vraiment, là, on on tente de nous faire croire que non....Enfin, je veux dire, que c'est un recit, et pas une "friction".
26 Juin 2019.
Association pour la
protection des animaux sauvages
https://www.aspas-nature.org/actualites/dites-non-au-nouveau-projet-anti-loup-du-gouvernement/
On me demande mon point de vue, alors, le voilà.
Drôle de hasard, décidément.
Il arrive ainsi, que la nature m'envoie des messages.
Spontanément, je me suis dit, que des que la chatte allait la trouver, elle lui réglera son compte.
Et le pire, c'est que les chats, ne les tuent que pour le plaisir, et ne les mange jamais,comme certains chasseurs, je présume.
J'allais tout de même pas passer mon temps, à faire son job, d'autant, que j'avais bien d'autres chats à fouetter.
L'être humain, possède un nombre incalculable de chats, qui eux même sont pour une grande partie, responsable, de la mort d'oiseaux.
Philosophiquement, moi qui pourtant suis fille de chasseur, et bien loin d'être anti chasseur, de façon intégriste, je veux dire, je n'arrive pas à piger, la notion même, de chasse, et en quoi, l'homme, alors, qu'on assiste à une destruction sans pareil, de la biodiversité, persiste malgré tout, avec son flingue, à vouloir à tout prix, démontrer, qu'il serait le maître les lieux.
en dehors de vouloir flatter, pour des raisons électorales, le lobby des chasseurs, franchement, je ne vos pas.
Il faut relire, très attentivement, l'article, qui le dénonce, et qui démontre, que visiblement, l'ASPAS, connait infiniment mieux la faune sauvage, que les scribouillards, qui sont sensés pondre la loi...
la preuve, ils font un copié collé, de la loi, déjà existante...
pondre une loi, c'est amusant, comme expression, ça, non ?
On ne sait pas si l'anatidé d'ornement encravaté, est sensé faire partie des espèces protégées... OU PAS ?
6 Août 2019.
En faisant des recherches, sur le RUSCUS, fort utile, pour soigner le retour veineux (mes jambes), je suis tombée sur ce site, que je trouve tout à fait interessant.
http://www.assiette-sauvage.org/spip.php?article85
Par contre, je deconseille à quiconque de s'aventurer, dans des cueillettes, sans avoir, au prealable, pris des cours ou le faire avec des botanistes ou des animateurs certifiés, parce que si la flore est effectivement menacée, elle n'en comporte pas moins, certains dangers veritables, par la toxicité de certaines plantes, comme dans le milieu des champignons, et qu'il faut surtout veiller à ne pas faire n'importe quoi.
Par contre, apprendre à les reconnaitre et les identifier, à une époque où la collectionite aigue, (images paninni)quelquefois sert un peu de refuge psychologiquement, et que le smatphone sert à photographier sa propre image, ou un peu n'importe quoi... Il peut être amusant, D'APPRENDRE LA FLORE ET BIODIVERSITE.