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Articles similaires
L'âge de la colère, de Christine Lagarde.
Le 05/12/2018
Je copie colle, quelques extraits.
"La patronne du FMI Christine Lagarde a lancé mardi un vigoureux appel à un renouvellement de la coopération internationale, craignant l’avènement d’un « âge de la colère » où les inégalités pourraient bientôt surpasser celles de l'« âge d’or » du capitalisme au XIXe siècle".
Quand on observe, que les grands gagnants, ou plutot, ceux, qui etaient à l'origine même, de la revolution industrielle, etait le Royaume uni, qu'il s'en est suivi, le fait, que l'anglais, fût la langue, et est encore, la langue la plus internationale, et la plus repandue, et que ce sont par eux, que le ver du BEXIT, est entré dans le fruit, ça laisse, on ne peut plus songeur...
Et pourtant, quand je prétends, que la référendum, le plus souvent, est l'arme politique, des plus lâches, dfficile d'en faire la plus criante démonstration.
Au sujet du Brexit, d'ailleurs, je salue l'insondable courage, de Theresa Mey, qui tente, malgré vents et marée, de limiter le fiasco brexitien, et apprends, ce matin, que certaines entreprises, envisagent, de venir installer leurs sieges, ici, sur le sol français, pour contrer les entraves probablement inevittable, que le brexit risque d'avoir, sur les echanges commerciaux, entre le Royaume Uni, et la France.
Certes, ça ne résoud pas le problème des migrants, qui demendent toujours et encore, à traverser la Manche, pour aller s'installer au RoyaumeUni, mais disons, que ça compenserait un temps soit peu, sur le plan économique, la toxicité dont fait preuve l'Angleterre, par le Brexit qu'elle a fait voter....
La faute à qui ?
Sinon, dans cette dynamique, qui fait que n'imorte quel observateur, ne peut que constater, que cet enflammement social, fait tâche d'huile, en quelque sorte... ca me rappelle la fête du citron, à Menton....
Je n'ai rien contre mentonnais, et leur fête du citron, hein.
Mais comme la langue française, souvent, par sa prosodie, vient à mon secours, je ne peux m'empêcher de faire remarquer, que les pro Brexit, et nationalistes de tous poils, pratiquent le mensonge, infiniment plus que n'importe quel autre parti...
Sinon, la bonne nouvelle, ce matin, elle est ici:
Oui, j'ai bien compris, qu'il y a un MAIS....
Mais peut être que le moment, serait bienvenu, alors, justement, de bondir sur l'occasion, de la paet des autres pays européens, de nous donner cet accord... Quel pays d'Europe aujourd'hui, aurait interêt, à s'opposer à cette taxe ? Quel pays ?
En effet, il n'existe aucun secteur, que ce soit sur le plan sociétal, mai aussi, économique, qui ne mette à l'index, le rôle fondamental, des GAFA? et j'ose l'affirmer, assez souvent, plus pour le pire, que pour le meilleurs, comme le risque lié aux escroqueries bancaires, sécuritaire, idéologiques, ou liés au phénomène d'ubérisation, qui n'est rien de moins, que la forme contempraine, de l'esclavage....
Alors, oui, il n'existe aucune pays européen, aujourd'hui, qui y trouverait ombrage, à mon sens....
Et pendant que j'y suis, j'aimerai bien, que Angela merkel, et son gouvernement, lutte contre l'evasion fiscale, elle, aussi, comme nous devrions, le faire? parce que voilà, ce que j'ai appris, enfin, ce qu'on nous a rappelé, ces derniers jours.
Quand je pretendais, il y a 5 ans, que les multinationales, n'étaient que des pieuvres opportunistes, si vous lisez cet article, jusqu'au bout, je crois que rarement, plus belle démontration en ait été faite.
Alor, quelle reltion, avec les gilets ajunes ?
Et bien si la credibilité du gouvernement d'Emmanel macron, est mise à mal, ces temps ci, c'est surtout, je crois, parce qu'il ne dit mot, sur les moyens, qu'il va mettre en oeuvre, pour trouver l'argent, qui manque....
Et que cet argent, c'est par ce type de taxation des GAFA, qu'il pourrait être finalement trouvé. Voilà, pourquoi.
https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/222446865320895/
Le 6 novembre 2018.
https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/223020341930214/
Le 7 novmbre 2018.
https://www.facebook.com/francoise.nielaubin.921/videos/223800268518888/
En cours de redaction.
Créons les nouvelles formations pour la transition énergétique ! C'est bien de spiritualité, dont il est question.
Le 28/11/2018
Demain, à paris, se tiendra, la seconde journée de la transition energetique.
Je n'ai pas assitsé à la première, parce que j'avais piscine, mais attention, pisciene écologique, mais pour la seconde, demain, juré craché, vous n'&viterez pas l'obstacle !
Bon, je vous donne le programme, ceux qui se sentent concernés, peuvent, venir, peut être ?S'il reste encore des places.
Je copie colle, le programme.
http://realitymakers.org/journees-transition-energetique-emploi/
JEUDI 29 NOVEMBRE
9h à 13h30, aux Halles civiques, 27 Rue Piat, 75020 Paris
9h : Début de la matinée, présentation d’initiatives de pionniers
9h30 : Nous vous proposons une authentique tempête de cerveaux en petits groupes (que vous pourrez choisir), sur les quatre grands axes de travail identifiés lors de la dernière session :
1 / Créer un “labo des métiers du futur” pour lier transition professionnelle et personnelle. Il s’agirait d’un tiers-lieu réunissant toutes les parties prenantes de façon régulière pour imaginer les futurs métiers et formations. Ce lieu pourrait dans un deuxième temps s’étendre sur les territoires en lien avec des entreprises (ou être hébergé dans des entreprises qui doivent changer). Il permettrait de renforcer les échanges entre penseurs et praticiens de la transition énergétique afin de mieux identifier les structures éducatives et les pédagogies à même de répondre aux besoins de formation. Il permettrait également de favoriser la concertation avec le secteur associatif pour alimenter les formations et d’identifier les partenariats possibles avec le secteur privé.
2/ Étudier et recenser les savoir-faire locaux et territoriaux (y compris les savoir-faire artistiques, culturels et artisanaux) pour la transition. Ce travail vise à intégrer les diversités territoriales, tant en matière de savoir-faires que de ressources, à la conduite de la transition et permettra une évolution des programmes de formation qui prenne en compte les diversités contextuelles. En outre, ceci tend à remobiliser les savoir-faire traditionnels utiles pour la sobriété énergétique et créer des imaginaires inspirants grâce aux métiers des arts et de la culture pour embarquer plus facilement le grand public dans la transition énergétique.
3 / Développer une plateforme en ligne ouverte pour recenser les besoins pour la transition - les compétences et les fiches métiers - et les formations correspondantes. Pour concevoir des formations adaptées, encore faut-il avoir une vision globale des besoins et pouvoir la communiquer, tant pour les intégrer aux programmes, que pour donner envie aux futures apprenants de s’y former. Cette plateforme répond à cette double exigence. Pour ce faire, celle-ci sera évolutive et dynamique dans le temps - avec pour objectif de disposer d’une vision régulièrement actualisée des besoins en compétences - et complétée par les pionniers de la transition pour une meilleur diffusion de leurs compétences et connaissances. Elle comportera une synthèse des alternatives existantes pour en constituer un répertoire de compétences. Elle pourra être impulsée et animée par un acteur spécialisé dans l’orientation et l’insertion professionnelle comme le CIDJ ou l’APEC.
4/ Mettre en place un fond pour le développement des programmes et pour l’enseignement aux métiers de la transition énergétique. Cette proposition conditionne en partie les précédentes. Former des acteurs de la transition nécessite de mobiliser des moyens financiers à la hauteur du défi à relever pour transformer en profondeur nos modes de production, transformation et consommation d’énergie. L’insuffisance des financements en la matière ralentira le processus et peut mettre en péril le respect des engagements internationaux, nationaux et locaux en matière de transition énergétique. Dans un contexte de rigueur budgétaire, ceci relève d’un choix politique important à assumer. Le financement de ce fond pourrait reposer sur une fiscalité écologique telle que les Certificats d’efficacité énergétique (C2E).
→ Cette étape de travail sera divisé en deux temps : la mise en commun des acquis et des expériences puis l’identification des leviers permettant le développement de vos idées.
12h40 : Conclusion et retours
13h : fin de la matinée de travail, nous vous proposons un déjeuner pour célébrer !
LUNDI 3 DÉCEMBRE
14h à 18h30, à la Maison des Acteurs du Paris Durable, 21 Rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris
14h : Début de la matinée / Introduction
14h30 : Après le remue méninges du jeudi, nous vous proposons de construire et développer le plan détaillé de la mise en place des projets. Entre autre :
- Identification d’un mode de fonctionnement précis
- Identification des public concernés
- Identification des acteurs pour le faire fonctionner
- Budget ou business model potentiel
17h40 : Conclusion et retours
18h : fin de la matinée de travail, nous vous proposons un déjeuner pour célébrer !
UN MÉLANGE DES MONDES
Comme lors de chacun de nos événements, nous rassemblerons une diversité de participants et d’intervenants-es dans un cadre propice à la création grâce à nos facilitateurs, qui s'appuient sur des méthodes de design thinking et d'intelligence collective.
Nous vous offrons un espace de possibles ouvert, interculturel et inclusif pour l'interaction, la collaboration et l'exploration ainsi que la rencontre de personnes alignées à vos valeurs, prête pour la transition.
Vous êtes : professionnel de la transition, professionnel de la formation, coach, designer, salarié d’une association ou d’une structure de l’ESS, étudiant-e, ou un-e simple curieux-se…. Ces journées sont faites pour vous !
Session 1 :
Jeudi 29 novembre, de 9h à 13h30, aux Halles civiques, 27 Rue Piat, 75020 Paris
Session 2 :
Lundi 3 décembre, de 14h à 18h30, à la Maison des Acteurs du Paris Durable, 21 Rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris
Soutenu par Mairie de Paris
En partenariat avec Acteurs du Paris durable et le CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse)
ENGLISH VERSION
You’re invited to the Energy and Youth Employment Workshops!
Let’s join forces to fasten the energetic transition and design tomorrows energy system trainings.
As usual, we will gather diversity of minds to creative problem solving, animate the day with collective intelligence based approaches, and build up on inspiring contributions from experts (soon revealed).
More details to come! We’re looking forward pushing further the transition together.
★2 days of mind shaking, connection, and collective intelligence through design thinking.
★8 Energy and Youth Employment events simultaneously hold worldwide, in Benin (Cotonou), Burkina Fasso (Ouagadougou), Cameroun in partnerhsip with Jokkolabs Global (Douala), France (Paris), Guinea (Conakry), Hong Kong, Mali in partnership with Jokkolabs Global (Bamako), Togo (Lomé).
★Keynotes, workshops, live music, and more surprises.
WHAT IS IT ABOUT
★ Workshops to shape concrete actions and propositions for fastening the transition.
★ An open, intercultural and inclusive space for interaction, collaboration, and exploration.
★ Meeting like-minded people coming from all over the world ready to change.
2ND EDITION IN NOVEMBER !
We invite members and actors mobilized and involved in the energetic transition with cutting-edge approaches to join forces and build new alliances in order to achieve systemic change.
PROGRAM SOON REVEALED…
Supported by Mairie de Paris
In partnership with Acteurs du Paris durable, le CIDJ (Centre d’Information et de Documentation Jeunesse)
A PROPOS
Make It Real est un mouvement international qui vise à créer des réseaux d’action, à stimuler les bons partenariats et démultiplier les échanges d’information stratégique pour répondre aux enjeux clés du développement d’une société durable et désirable. Chaque groupe constitué bénéficie de l’accompagnement d’un.e facilitat.rice.eur permettant l’expression de toutes les voix et visions en présence et l’incarnation en actions.
1 octobre 2019.
Il y a quelques jours, un important incendie s'est produit, sur un site industriel, classé SEVESO.
Hier soir, France Inter consacrait une emission, aux risques industriels.
https://www.franceinter.fr/emissions/le-telephone-sonne/le-telephone-sonne-30-septembre-2019
Est ce que le pot de chambre de la Normandie, est adepte des toilettes sèches ?
23/10/2018, benoit Hamon à Public Sénat.
Le 23/10/2018
GénérationS a besoin de sous ! Des vôtres ! aussi ! Mais de vous, aussi !
Le 22/06/2018
Le moment est venu, de voter, au sein du mouvement, pour accepter le nouveau statut.
Ca se passe ici:https://www.generation-s.fr/comite/mouvement-generation-s/article/proposition-de-statuts#article__read-more
https://m1717.typeform.com/to/iN1L8l
Sinon, comme rien n'est gratuit, il leur faut de l'argent, pour le fonctionnement, necessaire, à lareunion du 30 juin, qui arrive bientôt.
Pour ce qui me concerne, je viens de voter, et ensuite, je suis allée lire, au sujet des donnateurs.
Voilà, où ça se passe.https://www.mouvementdu1erjuillet.fr/support/contribuer/
Voilà, le copié collé, que je viens de leur envoyer, à l'instant.
Bonjour à toute l'équipe.
De l'argent, j'en ai pas, enfin, ma situation, comme vous le savez, ne me permettrait pas objectivement, d'avoir la prétention, de vous en donner.
Je vais rédiger un article sur le sujet, ne vous inquiétez pas.
Cependant, j'y pense, bien sûr. Et en peignant, comme votre mouvement, "inspire", je vous ai peint un calligramme, il y a quelques temps déja, que j'ai fait reproduire, et qui dit "générationS, ou comment trouver le point G.
J'y tiens particulièrement, parce que à mes yeux, ça sing gnifie, pour peu qu'on consente à ne pas me torturer psychologiquement, par le biais de ma mesure de curatelle, qu'il existerait bien une voie, en ce qui me concerne entre ce que je suis vraiment, c'est à dire, véritablement, une artiste, et qui l'assume, et la démarche politique, même si, pour un temps que je ne saurai déterminer, le temps d'être assez épanouie artistiquement, je revendique de ne jamais apparaître, officiellement, sur le plan politique.
Ne jamais renier sa nature profonde, et la mienne est avant tout artistique, c'est comme ça.
BREF, j'ai donc, fait scanner, mon oeuvre, dont l'original est assez grand (format raisin, environ, c'est à dire, environ, 4xA4, chez mon estampeur.
Ces reproductions, sont absolument identiques, à l'original, quand à la vivacité des couleurs.
Je propose, donc, de vous en céder les droits de reproduction, et de vendre ainsi les estampes, selon le format qui vous convient.
Le format A4, peut être , Pour commencer, serait pas mal.
Je n'ai pas encore posé, sur internet, parce que Thomas en a bloqué l’accès, pour les photos, en attendant, que je vous envoie ce message, je suppose.
Certes, je pourrai tenter de les vendre moi même.
Sauf que juridiquement, c'est interdit.
Seule une personne assermentée, ou bien qui détient un carnet à souche, délivré, et certifié, par le mouvement, l'ONG, ou par l'association, en délivre l'autorisation, et c'est une prudence nécessaire, pour éviter toute forme de détournement.
Alors, dites moi, et tenez moi au courant, svp.
Cordialement, mes amitiés à toute l'équipe.
28 Juin 2018.
Je viens de poser le calligramme que je propose, pour être vendu sous forme d'estampes, comme énnoncé plus haut.
le 8 novembre 2018.
Je cite le mail, que je viens de recevoir.
"Bonjour,
Il y a quelques mois, vous avez fait partie des personnes qui on déposé leur candidature au Conseil National, notamment en indiquant votre intérêt pour la communication. Après l’élection du CN et un peu temps passé à mettre en place le travail en commun, le pôle « com » entre dans le dur : nous devons assurer la communication quotidienne du mouvement et préparer les européennes.
Pour cela, il nous faut renforcer nos équipes notamment, mais pas seulement, en matière de ;
- Réseaux sociaux
- Création Graphique
- Création vidéo
Vous trouverez ci-dessous un formulaire qui vous permettra de proposer vos compétences et de nous en dire un peu plus sur ce que vous pouvez faire avec nous.
https://generation-s.typeform.com/to/YecBfQ
Si vous êtes intéressé par notre démarche et souhaitez rejoindre le pole communication n’hésitez pas à le remplir, nous vous contacterons dans la foulée.
Merci et à bientôt
Marion Bourdeau et Nicolas Braemer
Responsables du pôle communication".
J'ai denouveau rempli le formulaire, pour postuler.
Il est fréquent d'observer, qu'on ait des compétances, et qu'on en ait pas vraiment conscience.
Plus valorisant, que de simplement coller des affiches, l'outil internet, entre autre, donne l'occasion, aux militants de base, de pouvoir participer de façon plus ludique, et valorisante, face l'image qu'on ait de soi même.
Je veux dire, que ça peut être assi, "salutairement egoïste", de militer, parce que ça n'est rien de moins que la concrétisation d'un véritable liant social.
15 Juin 2018, François Hollande ? Et bien parlons en !
Le 15/06/2018
Visiblement, à gauche, le "retour", de François Hollande, par l'intermédiaire de son livre, que je n'ai ni acheté, ni lu, je précise, en herisse plus d'un, à gauche....
Alors, on met un point d'honneur, à venir m'asticoter, ses potes à lui, d'ailleurs, qui sait ? pour voir, un peu ce que j'ai dans le ventre, sur le sujet.
Bon, OK, Benoit Hamon, que je soutiens désormais, c'est vrai, alors, que lui, était un des frondeurs, à l'Assemblée Nationale, OK, admettons, apres tout, c'est de bonne guère.
Je cite, là, sur FB:
Gino GlacoGino et 20 autres personnes gèrent les adhésions, les modérateurs, les paramètres et les publications sur Benoit Hamon Génération•s Groupe ouvert. Francoise Niel Aubin Bien sûr, c'est ça, Hollande était honnête lors du discours du Bourget et c'est les gens qui ne l'ont pas bien compris...
À aucun moment il avait déclaré vouloir faire une politique de l'offre, avant les élections. Il l'a fait ensuite en complète trahison par rapport à ses engagements de campagne, en complète trahison par rapport à ses électeurs, en complète trahison par rapport aux accords politiques qu'il avait passé avec les différents courants de la gauche en interne du PS comme avec les Verts en niant les résultats des primaires. Il a fait exploser le PS parce qu'il a fait une politique de droite. Hollande a décrédibilisé la parole politique de gauche et pour longtemps.
Voici ma réponse.
Francoise Niel Aubin Gino Glaco je comprends, mais je te trouve bien sévère. c'est un peu facile, de lui faire porter le bonnet, à lui tout seul, je suis désolée, on peut toujours avoir la dent dure, à son sujet, il était le premier socialiste, à essuyer les plâtres de l’après Mitterrand, que je sache, et d'essuyer les plâtres, a laissé des traces autrement plus profondes, et difficiles à assumer, que personne à gauche, ne l'aurait imaginé.
Il était nécessaire de déployer une énergie nouvelle, pour tenter de défricher de nouvelles voies, prêter attention, à ce que moi, je disais, dans ces années là, alors, que je n'étais officiellement, qu'une malade mentale, internée, en HP de saint Etienne du Rouvray, en soit, est pourtant, à mes yeux, une preuve absolument incontestable de sa réelle volonté d'ouvrir les vannes, justement, et l'ouverture d'esprit, qu'il ait témoigné, par ce fait, je lui en serai toujours éternellement reconnaissante, n'en déplaise à certains, ou certaines....
Mais je vois qu'il est necessaire, peut être, que je sois plus claire dans ma pensée, sur ce point. Ou plutto, que je sois plus claire, pour l'expliquer.
Peut être , Benoit Hamon en premier lieu, trouve t il étrange, ou incohérent, que je puisse d'une part, garder une forme d'amitié, et de profonde estime et reconnaissance, vis à vis de François Holllande, et que j'ai à présent, vis à vis de lui, une réelle admiration, et bien en dehors du fait, qu'il soit indépendant de ma pensée politique personnelle...
J'aurai dû penser plus tôt à éclaircir mon discours, sur ce point, je le reconnais.
Pour moi, l'admiration de l'un, comme de l'autre, n'ont rien je dis bien absolument rien, d'incompatible.
Il m'arrive d'admirer bien d'autres politiques, très faiblement, qu'on se rassure, à droite (mais ça arrive), et à l'extrême droite absolument jamais, pour avoir su capter, une attitude, d'un autre politique, pourtant son adversaire théorique, parce que simplement, il a eu la sagesse d'être objectif et de reconnaitre une position, juste ou courageuse... Et ça en emmerde certains, ou certaines...
Je deteste les idées préconçues, et les à prioris, et je déteste qu'on tente de faire passer des vessies pour des lanternes, si j'en crois la totale obscurité, qui empêcherait de faire passer la Lumière, au travers d'une vessie....
Excusez moi, mon nez de clown....
On dit usuellement, que "les morceaux avalés n'ont plus de goût".... Et en politique, il en va de même, hélas.
Le compte penibilité, par exemple, que j'avais fait naitre et défendu mordicus, moi, qui ne supporte pas la chaleur, quand je voyais les ouvriers, en plein cagnard, sur les routes, en plein été, en train d'étaler 'asphalte, ça m'a toujours rendu malade.
Les boulangers, qui meurent d'un cancer du poumon, parce qu'ils respirent les poussières de farine, leur vie entière, et j'arrête là, pour l'énumeration, j'ai argumenté tout celà, pendant je ne sais combien de temps, cette idée avait été retenue, et exploitée, par le gouvernement de Hollande, mais tout le monde a oublié....
C'est bien macron, quia jetté ça aux orties, non ? et personne d'autre ?
Le syndrôme "bouc émissaire", au sujet des migrants, à qui on veut tout faire porter mais visiblement, le soit disant enterrement, du parti socialiste, F Hollande, comme bouc emissaire, ça ne dérange pas d'aventage, à gauche, aujourd'hui, et ça commence à ma gaver grave, putain de merde, mais comme vous avez vraiment pas idée....
Comme si c'était lui, qui en était responsable...
Le monde dans le quel nous vivons, est en pleine mutation, internet, et les réseaux sociaux, ont eu pour conséquence, une multitude de mutation, dans les comportements même des français, sur tout, et n'importe quel sujet.
Mais en tout premier lieu, sur leur compoetements, vis à vis de la olitique, en général.
On veut a voir un parti socialiste, qui tienne la route, mais on refuse, de s'y investir, dans le réel, et de payer sa cotisation.
On croit mordicus, aux positions de générationS, mais si on peut eviter d'aller lire, ce qui se dit sur leur site, c'est pas plus mal...
On reproche aux politiques en question (encore hier, sur FB, à Yannik Jadot, d'avoir un égo trop poussé, oubliant, que c'est indispensable, en politique, pour essuyer les coups, qu'ils prennent, mais l'Eglise de la madeleine, va être pleine à craquer, comme aduler, que dis je vénérer Johnny Halliday, pour l'anniversaire de sa naissance...
Je veux dire, que le français, est un co itoyen, d'une complexité, et d'une incoherence, absolument dementielle, et je constate, que xcette complexité, est simplement, entièrement, niée, par ceux qui les premiers, attendent des politiques, non pas qu'ils soient eux même, mais qu'ils soient conformes à ce que eux, en attendent... Voilà, la verité ! et c'est une verité, qui emmerde....
Moi, telle que vous me voyez là? vous savez ce que je vais faire, cet apres midi ?
Et bien le vais faire l'apologie, de macron, pour une raison, bien precise... ça vous en bouche un coin, ça, hein.... Et bien je vous emmerde. Et le pire, c'est que je ne blague pas....
Marlene Chiappa commente, "La fête à Macron".
Le 06/05/2018
https://twitter.com/marleneschiappa/status/992653938427092992
Complexe de l'immigrée, peut être non ?
Je veux dire, "voilà ce qui arrive, quand on veut se donner des airs de plus frnçais que moi, tu meurs".
Dans le même registre, certaines trouvent légitime d'emmerder des femmes, parce qu'elles portent un foulard... Comme si elles n'etaient pa assez grandes, pour en décider toute seules.
Moi aussi, je prefere quand elles, n'en portent pas, pour autant, jnapptecierai qu'on vienne me reduire à morceau de tissu.
Oui, je sais, je sis méchananananante...... Ho, que je suis méchante.
On dit "la bite à dudule", alors, on dit "la fête à Macron", c'est pourtant pas compliqué !
Discours d'Emmanuel Macron, au collège des Bernardins, le 9 avril 2018.
Le 10/04/2018
Je copie colle, et ensuite, je commente.
SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI.
Collège des Bernardins – Lundi 9 avril 2018
Monsieur le Ministre d’Etat,
Mesdames les ministres,
Mesdames, messieurs les parlementaires,
Monsieur le Nonce,
Mesdames et messieurs les ambassadeurs,
Mesdames et messieurs les responsables des cultes,
Monseigneur,
Mesdames et Messieurs,
Je vous remercie vivement, Monseigneur, et je remercie la Conférence des Evêques de France de cette invitation à m’exprimer ici ce soir, en ce lieu si particulier et si beau du Collège des Bernardins, dont je veux aussi remercier les responsables et les équipes.
Pour nous retrouver ici ce soir, Monseigneur, nous avons, vous et moi bravé, les sceptiques de chaque bord. Et si nous l’avons fait, c’est sans doute que nous partageons confusément le sentiment que le lien entre l’Eglise et l’Etat s’est abîmé, et qu’il nous importe à vous comme à moi de le réparer.
Bon, sur ce point, je donnerai, pour ma part une autre explication, qui n'engage que moi.
Si François Hollande ne l'a pas fait, c'est que dans l'urgence, il n'était pas aisé, pour lui, de mettre "les mains dans le camboui", parce que les citoyens français, avec la vague d'attentants, étaient à juste titre, en état de choc, ensuite, ça n'est pas par lâcheté, qu'il ne s'y est pas mis, mais plutôt, il me semble, parce que d'une part, sa baisse de popularité l'en a dissuadé, et que d'autre part, la confusion dans le milieu islamique (et pas islamiste) français, etait telle, qu'il n'avait aucun interlocuteur potentiel, quasiment.
Je ne cherche là à incriminer personne, dans l'Islam de France, mais il semble assez évident, qu'à cette époque, le mutisme, par peur, sans doute, de représaille, peut être, était tel, qu'aucune discussion, n'était envisageable.
Il semble, qu'au sein de certains mosquées, à présent, ce mutisme ait evolué favorablement, pour que la pratique de l'Islam, soit plus en conformité avec les Lois de la République, notamment, en ce qui concerne la detection de sujets, potentiellement susceptibles, d'évoluer de façon toxique.
Car aujourd'hui, la vraie raison de ce discours, de la part d'Emmanuel Macron, enfin, j'ose l'espérer, serait par ce fait, de se sentir plus légitime, pour mettre les mains dans la camboui, plus largement, dans le relation entre les différents cultes, et certainement pas, exclusivement, la religion catholique.
Pour cela, il n’est pas d’autre moyen qu’un dialogue en vérité.
Ce dialogue est indispensable, et si je devais résumer mon point de vue, je dirais qu’une Eglise prétendant se désintéresser des questions temporelles n’irait pas au bout de sa vocation ; et qu’un président de la République prétendant se désintéresser de l’Eglise et des catholiques manquerait à son devoir.
Admettons.
L’exemple du colonel BELTRAME par lequel, Monseigneur, vous venez d’achever votre propos, illustre ce point de vue d’une manière que je crois éclairante.
Oui, c'est un fait, mais je tiens juste à rappeler, n'en deplaise à certains, qu'il avait cette vocation, avant de revenir vers le culte catholique, car il n'est nullement besoin, de croire en Dieu, pas plus que d'être catholique, pour avoir le sens du devoir, vis à vis de ses semblables.
Il serait bon, par exemple, de se poser la question suivante :
Est ce qu'il aurait eu droit, à un tel hommage national, s'il avait été issu de l'immigration, celle là même, qui semble poser "encore" problèmes, à certains partis politiques.
Je ne vous ferai pas l'offense de répondre moi, à cette question, pour ménager les diverses suceptibilités.
Beaucoup, lors de la journée tragique du 23 mars, ont cherché à nommer les ressorts secrets de son geste héroïque : les uns y ont vu l’acceptation du sacrifice ancrée dans sa vocation militaire ; les autres y ont vu la manifestation d’une fidélité républicaine nourrie par son parcours maçonnique ; d’autres enfin, et notamment son épouse, ont interprété son acte comme la traduction de sa foi catholique ardente, prête à l’épreuve suprême de la mort.
Ces dimensions en réalité sont tellement entrelacées qu’il est impossible de les démêler, et c’est même inutile, car cette conduite héroïque c’est la vérité d’un homme dans toute sa complexité qui s’est livrée.
Bon, voilà, qui me semble plus honnête.... L'education des parents, peut être, plus sobrement, non ?
Mais dans ce pays de France qui ne ménage pas sa méfiance à l’égard des religions, je n’ai pas entendu une seule voix se lever pour contester cette évidence, gravée au cœur de notre imaginaire collectif et qui est celle-ci : lorsque vient l’heure de la plus grande intensité, lorsque l’épreuve commande de rassembler toutes les ressources qu’on a en soi au service de la France, la part du citoyen et la part du catholique brûlent, chez le croyant véritable, d’une même flamme.
Oui, bon, cette phrase est vraiment, comment, dire , très enflammée", n'est ce pas... un peu moins de blabla... Non ?
Si vous interrogiez certains catholiques, et je ne suis vraiment pas méchante, en affirmant celà, vous seriez bien surpris, par le côté simplement, "suiviste", voire lâche, de certains, il ne faut pas nom plus tenter de faire croire, que si l'on est cathos on se retrouve "auréolé", c'est le cas de le dire, de toutes les vertus du monde, parce que là, pour le coup, on passe vraiment pour des cons."
Je rappelle simplement, que si l'on interroge les cathos au sortir de la messe, au sujet de la pédophilie dans la religion catholique, il y a, je crois, environ 65 %, qui considèrent, "qu'il ne faut pas embêter les curés, sinon, on ira pas au paradis apres la mort"...
Alors, ça, et bien ça, alors.. Du coup, ça relativise singulièrement, l'auréole en polystirene, non ?
Je suis convaincu que les liens les plus indestructibles entre la nation française et le catholicisme se sont forgés dans ces moments où est vérifiée la valeur réelle des hommes et des femmes.
Bon alors, là, pour être franche, en dehors de vouloir flatter ses interlocuteurs, je trouve objectivement, que le lien, dont il etait question, 2tait plutot malsain, puisque les curés etaient les directeurs de conscience, comme le sont encore, trop, aujourd'hui, les Imams, dans l'Islam...
Pendant la seconde guerre mondiale, si certains curés ont franchement été resistants, d'autres ont vu en pétain, quelqu'un de parfaitement acceptable, pourvu, qu'on ne vienne pas perturber leurs offices.
La religion catholique, dans son histoire, à commis et justifié, les pires atrocités, et je trouve pour le coup, que cette remarque est quelque peu risible.
Désolée, hein, de ne pas boire, "comme du vin de messe", ce joli discours flatteur, et si bien polissé.
Il n’est pas besoin de remonter aux bâtisseurs de cathédrales et à Jeanne d’Arc : l’histoire récente nous offre mille exemples, depuis l’Union Sacrée de 1914 jusqu’aux résistants de 40, des Justes aux refondateurs de la République, des Pères de l’Europe aux inventeurs du syndicalisme moderne, de la gravité éminemment digne qui suivit l’assassinat du Père HAMEL à la mort du colonel BELTRAME, oui, la France a été fortifiée par l’engagement des catholiques.
Admettons... Il faut bien reconnaitre que de "redresser la barre", n'est pas chose facile, quand on a le courage d'aller lorgner, les siecles, qui ont précédés.
Disant cela, je ne m’y trompe pas. Si les catholiques ont voulu servir et grandir la France, s’ils ont accepté de mourir, ce n’est pas seulement au nom d’idéaux humanistes. Ce n’est pas au nom seulement d’une morale judéo-chrétienne sécularisée. C’est aussi parce qu’ils étaient portés par leur foi en Dieu et par leur pratique religieuse.
Au fait, la question, à cent balles, c'est quoi, "la pratique religieuse", est ce que ça consiste à aller à la messe, et donner dans la corbeille et au denier du culte, ou bien est ce qu'il s'agit de quelque chose de plus altruite ?
Non, mais je pose la question, parce que je suis tres attachée, à l'approche philosophique du fait religieux, alors quitte à avoir les deux pieds dedans, autant annoncer la couleur, et puis ça donnera l'occasion, à tout à chacun, de se poser les bonnes questions, non ?
Bon, je reprendrai demain.
Certains pourront considérer que de tels propos sont en infraction avec la laïcité. Mais après tout, nous comptons aussi des martyrs et des héros de toute confession et notre histoire récente nous l’a encore montré, et y compris des athées, qui ont trouvé au fond de leur morale les sources d’un sacrifice complet.Reconnaître les uns n’est pas diminuer les autres, et je considère que la laïcité n’a certainement pas pour fonction de nier le spirituel au nom du temporel, ni de déraciner de nos sociétés la part sacrée qui nourrit tant de nos concitoyens.
Je suis, comme chef de l’Etat, garant de la liberté de croire et de ne pas croire, mais je ne suis ni l’inventeur ni le promoteur d’une religion d’Etat substituant à la transcendance divine un credo républicain.
M’aveugler volontairement sur la dimension spirituelle que les catholiques investissent dans leur vie morale, intellectuelle, familiale, professionnelle, sociale, ce serait me condamner à n’avoir de la France qu’une vue partielle ; ce serait méconnaître le pays, son histoire, ses citoyens ; et affectant l’indifférence, je dérogerais à ma mission. Et cette même indifférence, je ne l’ai pas davantage à l’égard de toutes les confessions qui aujourd’hui habitent notre pays.
Et c’est bien parce que je ne suis pas indifférent, que je perçois combien le chemin que l'Etat et l'Eglise partagent depuis si longtemps, est aujourd'hui semé de malentendus et de défiance réciproques.
Ce n’est certes pas la première fois dans notre histoire. Il est de la nature de l’Eglise d’interroger constamment son rapport au politique, dans cette hésitation parfaitement décrite par MARROU dans sa Théologie de l’histoire, et l’histoire de France a vu se succéder des moments où l’Eglise s’installait au cœur de la cité, et des moments où elle campait hors-les-murs.
Mais aujourd'hui, dans ce moment de grande fragilité sociale, quand l’étoffe même de la nation risque de se déchirer, je considère de ma responsabilité de ne pas laisser s’éroder la confiance des catholiques à l’égard de la politique et des politiques. Je ne puis me résoudre à cette déprise. Et je ne saurais laisser s'aggraver cette déception.
C’est d’autant plus vrai que la situation actuelle est moins le fruit d’une décision de l’Eglise que le résultat de plusieurs années pendant lesquelles les politiques ont profondément méconnu les catholiques de France.
Ainsi, d’un côté, une partie de la classe politique a sans doute surjoué l’attachement aux catholiques, pour des raisons qui n’étaient souvent que trop évidemment électoralistes. Ce faisant, on a réduit les catholiques à cet animal étrange qu’on appelle l’« électorat catholique » et qui est en réalité une sociologie. Et l’on a ainsi fait le lit d’une vision communautariste contredisant la diversité et la vitalité de l’Eglise de France, mais aussi l’aspiration du catholicisme à l’universel – comme son nom l’indique – au profit d’une réduction catégorielle assez médiocre.
Et de l’autre côté, on a trouvé toutes les raisons de ne pas écouter les catholiques, les reléguant par méfiance acquise et par calcul au rang de minorité militante contrariant l’unanimité républicaine.
Pour des raisons à la fois biographiques, personnelles et intellectuelles, je me fais une plus haute idée des catholiques. Et il ne me semble ni sain ni bon que le politique se soit ingénié avec autant de détermination soit à les instrumentaliser, soit à les ignorer, alors que c’est d’un dialogue et d’une coopération d’une toute autre tenue, d’une contribution d’un tout autre poids à la compréhension de notre temps et à l’action dont nous avons besoin pour faire que les choses évoluent dans le bon sens.
C’est ce que votre belle allocution a bien montré, Monseigneur. Les préoccupations que vous soulevez – et je tâcherai pour quelques-unes d’y répondre ou d’y apporter un éclairage provisoire – ces préoccupations ne sont pas les fantasmes de quelques-uns. Les questions qui sont les vôtres ne se bornent pas aux intérêts d’une communauté restreinte. Ce sont des questions pour nous tous, pour toute la nation, pour notre humanité toute entière.
Ce questionnement intéresse toute la France non parce qu’il est spécifiquement catholique, mais parce qu’il repose sur une idée de l’homme, de son destin, de sa vocation, qui sont au cœur de notre devenir immédiat. Parce qu’il entend offrir un sens et des repères à ceux qui trop souvent en manquent.
C’est parce que j’entends faire droit à ces interrogations que je suis ici ce soir. Et pour vous demander solennellement de ne pas vous sentir aux marches de la République, mais de retrouver le goût et le sel du rôle que vous y avez toujours joué.
Je sais que l’on a débattu comme du sexe des anges des racines chrétiennes de l’Europe. Et que cette dénomination a été écartée par les parlementaires européens. Mais après tout, l’évidence historique se passe parfois de tels symboles. Et surtout, ce ne sont pas les racines qui nous importent, car elles peuvent aussi bien être mortes. Ce qui importe, c’est la sève. Et je suis convaincu que la sève catholique doit contribuer encore et toujours à faire vivre notre nation.
C’est pour tenter de cerner cela que je suis ici ce soir. Pour vous dire que la République attend beaucoup de vous. Elle attend très précisément si vous m’y autorisez que vous lui fassiez trois dons : le don de votre sagesse ; le don de votre engagement et le don de votre liberté.
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L’urgence de notre politique contemporaine, c’est de retrouver son enracinement dans la question de l’homme ou, pour parler avec MOUNIER, de la personne. Nous ne pouvons plus, dans le monde tel qu’il va, nous satisfaire d’un progrès économique ou scientifique qui ne s’interroge pas sur son impact sur l’humanité et sur le monde. C’est ce que j’ai essayé d’exprimer à la tribune des Nations unies à New York, mais aussi à Davos ou encore au Collège de France lorsque j’y ai parlé d’intelligence artificielle : nous avons besoin de donner un cap à notre action, et ce cap, c’est l’homme.
Or il n’est pas possible d’avancer sur cette voie sans croiser le chemin du catholicisme, qui depuis des siècles creuse patiemment ce questionnement. Il le creuse dans son questionnement propre dans un dialogue avec les autres religions.
Questionnement qui lui donne la forme d’une architecture, d’une peinture, d’une philosophie, d’une littérature, qui toutes tentent, de mille manières, d’exprimer la nature humaine et le sens de la vie. « Vénérable parce qu’elle a bien connu l’homme », dit PASCAL de la religion chrétienne. Et certes, d’autres religions, d’autres philosophies ont creusé le mystère de l’homme. Mais la sécularisation ne saurait éliminer la longue tradition chrétienne.
Au cœur de cette interrogation sur le sens de la vie, sur la place que nous réservons à la personne, sur la façon dont nous lui conférons sa dignité, vous avez, Monseigneur, placé deux sujets de notre temps : la bioéthique et le sujet des migrants.
Vous avez ainsi établi un lien intime entre des sujets que la politique et la morale ordinaires auraient volontiers traités à part. Vous considérez que notre devoir est de protéger la vie, en particulier lorsque cette vie est sans défense. Entre la vie de l’enfant à naître, celle de l’être parvenu au seuil de la mort, ou celle du réfugié qui a tout perdu, vous voyez ce trait commun du dénuement, de la nudité et de la vulnérabilité absolue. Ces êtres sont exposés. Ils attendent tout de l’autre, de la main qui se tend, de la bienveillance qui prendra soin d’eux. Ces deux sujets mobilisent notre part la plus humaine et la conception même que nous nous faisons de l’humain et cette cohérence s’impose à tous.
Alors, j’ai entendu, Monseigneur, Mesdames et Messieurs, les inquiétudes montant du monde catholique et je veux ici tenter d’y répondre ou en tout cas de donner notre part de vérité et de conviction.
Sur les migrants, on nous reproche parfois de ne pas accueillir avec assez de générosité ni de douceur, de laisser s’installer des cas préoccupants dans les centres de rétention ou de refouler les mineurs isolés. On nous accuse même de laisser prospérer des violences policières.
Mais à dire vrai, que sommes-nous en train de faire ? Nous tentons dans l’urgence de mettre un terme à des situations dont nous avons hérité et qui se développent à cause de l’absence de règles, de leur mauvaise application, ou de leur mauvaise qualité – et je pense ici aux délais de traitement administratif mais aussi aux conditions d’octroi des titres de réfugiés.
Notre travail, celai que conduit chaque jour le ministre d’Etat, est de sortir du flou juridique des gens qui s’y égarent et qui espèrent en vain, qui tentent de reconstruire quelque chose ici, puis sont expulsés, cependant que d’autres, qui pourraient faire leur vie chez nous, souffrent de conditions d’accueil dégradées dans des centres débordés.
C’est la conciliation du droit et de l’humanité que nous tentons. Le Pape a donné un nom à cet équilibre, il l’a appelé « prudence », faisant de cette vertu aristotélicienne celle du gouvernant, confronté bien sûr à la nécessité humaine d’accueillir mais également à celle politique et juridique d’héberger et d’intégrer. C’est le cap de cet humanisme réaliste que j’ai fixé. Il y aura toujours des situations difficiles. Il y aura parfois des situations inacceptables et il nous faudra à chaque fois ensemble tout faire pour les résoudre.
Mais je n’oublie pas non plus que nous portons aussi la responsabilité de territoires souvent difficiles où ces réfugiés arrivent. Nous savons que les afflux de populations nouvelles plongent la population locale dans l’incertitude, la poussent vers des options politiques extrêmes, déclenchent souvent un repli qui tient du réflexe de protection. Une forme d’angoisse quotidienne se fait jour qui crée comme une concurrence des misères.
Notre exigence est justement dans une tension éthique permanente de tenir ces principes, celui d’un humanisme qui est le nôtre et de ne rien renoncer en particulier pour protéger les réfugiés, c’est notre devoir moral et c’est inscrit dans notre Constitution ; nous engager clairement pour que l’ordre républicain soit maintenu et que cette protection des plus faibles ne signifie pas pour autant l’anomie et l’absence de discernement car il y a aussi des règles qu’il faudra faire valoir et pour que des places soient trouvées, comme c’était dit tout à l’heure, dans les centres d’hébergement, ou dans les situations les plus difficiles, il faut aussi accepter que prenant notre part de cette misère, nous ne pouvons pas la prendre tout entière sans distinction des situations et il nous faut aussi tenir la cohésion nationale du pays où parfois d’aucuns ne parlent plus de cette générosité que nous évoquons ce soir mais ne veulent voir que la part effrayante de l’autre, et nourrissent ce geste pour porter plus loin leur projet.
C’est bien parce que nous avons à tenir ces principes, parfois contradictoires, dans une tension constante, que j’ai voulu que nous portions cet humanisme réaliste et que je l’assume pleinement devant vous.
Là où nous avons besoin de votre sagesse c'est pour partout tenir ce discours d'humanisme réaliste c'est pour conduire à l'engagement de celles et ceux qui pourront nous aider et c'est d'éviter les discours du pire, la montée des peurs qui continueront de se nourrir de cette part de nous car les flux massifs dont vous avez parlé que j'évoquais à l'instant ne se tariront pas d'ici demain, ils sont le fruit de grands déséquilibres du monde.
Et qu'il s'agisse des conflits politiques, qu'il s'agisse de la misère économique et sociale ou des défis climatiques, ils continueront à alimenter dans les années et les décennies qui viennent des grandes migrations auxquelles nous serons confrontés et il nous faudra continuer à tenir inlassablement ce cap, à constamment tenter de tenir nos principes au réel et je ne cèderai en la matière ni aux facilités des uns ni aux facilités des autres. Car ce serait manquer à ma mission.
Sur la bioéthique, on nous soupçonne parfois de jouer un agenda caché, de connaître d’avance les résultats d’un débat qui ouvrira de nouvelles possibilités dans la procréation assistée, ouvrant la porte à des pratiques qui irrésistiblement s’imposeront ensuite, comme la Gestation Pour Autrui. Et certains se disent que l’introduction dans ces débats de représentants de l’Eglise catholique comme de l’ensemble des représentants des cultes comme je m’y suis engagé dès le début de mon mandat est un leurre, destiné à diluer la parole de l’Eglise ou à la prendre en otage.
Vous le savez, j’ai décidé que l’avis du Conseil consultatif national d’Ethique, Monsieur le président, n’était pas suffisant et qu’il fallait l’enrichir d’avis de responsables religieux. Et j’ai souhaité aussi que ce travail sur les lois bioéthiques que notre droit nous impose de revoir puisse être nourri d’un débat organisé par le CCNE mais où toutes les familles philosophiques religieuses, politiques, où notre société aura à s’exprimer de manière pleine et entière.
C'est parce que je suis convaincu que nous ne sommes pas là face à un problème simple qui pourrait se trancher par une loi seule mais nous sommes parfois face à des débats moraux, éthiques, profonds qui touchent au plus intime de chacun d'entre nous. J'entends l’Eglise lorsqu'elle se montre rigoureuse sur les fondations humaines de toute évolution technique ; j'entends votre voix lorsqu'elle nous invite à ne rien réduire à cet agir technique dont vous avez parfaitement montré les limites ; j'entends la place essentielle que vous donnez dans notre société, à la famille - aux familles, oserais-je dire -, j'entends aussi ce souci de savoir conjuguer la filiation avec les projets que des parents peuvent avoir pour leurs enfants.
Nous sommes aussi confrontés à une société où les formes de la famille évoluent radicalement, où le statut de l'enfant parfois se brouille et où nos concitoyens rêvent de fonder des cellules familiales de modèle traditionnel à partir de schémas familiaux qui le sont moins.
J'entends les recommandations que formulent les instances catholiques, les associations catholiques, mais là encore, certains principes énoncés par l'Eglise sont confrontés à des réalités contradictoires et complexes qui traversent les catholiques eux-mêmes ; tous les jours, tous les jours les mêmes associations catholiques et les prêtres accompagnent des familles monoparentales, des familles divorcées, des familles homosexuelles, des familles recourant à l'avortement, à la fécondation in vitro, à la PMA , des familles confrontées à l'état végétatif d'un des leurs, des familles où l’un croit et l'autre non, apportant dans la famille la déchirure des choix spirituels et moraux, et cela je le sais, c'est votre quotidien aussi.
L’Eglise accompagne inlassablement ces situations délicates et tente de concilier ces principes et le réel.C'est pourquoi je ne suis pas en train de dire que l’expérience du réel défait ou invalide les positions adoptées par l'église ; je dis simplement que là aussi il faut trouver la limite car la société est ouverte à tous les possibles, mais la manipulation et la fabrication du vivant ne peuvent s'étendre à l'infini sans remettre en cause l'idée même de l'homme et de la vie.
Ainsi le politique et l'Eglise partagent cette mission de mettre les mains dans la glaise du réel, de se
confronter tous les jours à ce que le temporel a, si j’ose dire, de plus temporel.
Et c’est souvent dur, compliqué, et exigeant et imparfait. Et les solutions ne viennent pas d’elles-mêmes.Elles naissent de l’articulation entre ce réel et une pensée, un système de valeur, une conception du monde. Elles sont bien souvent le choix du moindre mal, toujours précaire et cela aussi est exigeant et difficile.
C’est pourquoi en écoutant l’Eglise sur ces sujets, nous ne haussons pas les épaules. Nous écoutons une voix qui tire sa force du réel et sa clarté d’une pensée où la raison dialogue avec une conception transcendante de l’homme. Nous l’écoutons avec intérêt, avec respect et même nous pouvons faire nôtres nombre de ses points. Mais cette voix de l’Eglise, nous savons au fond vous et moi qu’elle ne peut être injonctive. Parce qu’elle est faite de l’humilité de ceux qui pétrissent le temporel. Elle ne peut dès lors être que questionnante. Et sur tous ces sujets et en particulier sur ces deux sujets que je viens d’évoquer, parce qu’ils se construisent en profondeur dans ces tensions éthiques entre nos principes, parfois nos idéaux et le réel, nous sommes ramenés à l'humilité profonde de notre condition.
L’Etat et l’Eglise appartiennent à deux ordres institutionnels différents, qui n’exercent pas leur mandat sur le même plan. Mais tous deux exercent une autorité et même une juridiction. Ainsi, nous avons chacun forgé nos certitudes et nous avons le devoir de les formuler clairement, pour établir des règles, car c’est notre devoir d’état. Aussi le chemin que nous partageons pourrait se réduire à n’être que le commerce de nos certitudes.
Mais nous savons aussi, vous comme nous, que notre tâche va au-delà. Nous savons qu’elle est de faire vivre le souffle de ce que nous servons, d’en faire grandir la flamme, même si c’est difficile et surtout si c’est difficile.
Nous devons constamment nous soustraire à la tentation d’agir en simples gestionnaires de ce qui nous a été confié. Et c’est pourquoi notre échange doit se fonder non sur la solidité de certaines certitudes, mais sur la fragilité de ce qui nous interroge, et parfois nous désempare. Nous devons oser fonder notre relation sur le partage de ces incertitudes, c’est-à-dire sur le partage des questions, et singulièrement des questions de l’homme.
C’est là que notre échange a toujours été le plus fécond : dans la crise, face à l’inconnu, face au risque, dans la conscience partagée du pas à franchir, du pari à tenter. Et c’est là que la nation s’est le plus souvent grandie de la sagesse de l’Eglise, car voilà des siècles et des millénaires que l’Eglise tente ses paris, et ose son risque. C’est par là qu’elle a enrichi la nation.
C’est cela, si vous m’y autorisez, la part catholique de la France. C’est cette part qui dans l’horizon séculier instille tout de même la question intranquille du salut, que chacun, qu’il croie ou ne croie pas, interprétera à sa manière, mais dont chacun pressent qu’elle met en jeu sa vie entière, le sens de cette vie, la portée qu’on lui donne et la trace qu’elle laissera.
Cet horizon du salut a certes totalement disparu de l’ordinaire des sociétés contemporaines, mais c’est un tort et l’on voit à bien à des signes qu’il demeure enfoui. Chacun a sa manière de le nommer, de le transformer, de le porter mais c’est tout à la fois la question du sens et de l’absolu dans nos sociétés, que l’incertitude du salut apporte à toutes les vies même les plus résolument matérielles comme un tremblé au sens pictural du terme, est une évidence.
Paul RICŒUR, si vous m’autorisez à le citer ce soir, a trouvé les mots justes dans une conférence prononcée à Amiens en 1967 : « maintenir un but lointain pour les hommes, appelons-le un idéal, en un sens moral, et une espérance, en un sens religieux».
Ce soir-là, face à un public où certains avaient la foi, d’autres non, Paul RICŒUR invita son auditoire à dépasser ce qu’il appela « la prospective sans perspective » avec cette formule qui, je n’en doute pas, nous réunira tous ici ce soir : « Viser plus, demander plus. C’est cela l’espoir ; il attend toujours plus que de l’effectuable. »
Ainsi, l’Eglise n’est pas à mes yeux cette instance que trop souvent on caricature en gardienne des bonnes mœurs. Elle est cette source d’incertitude qui parcourt toute vie, et qui fait du dialogue, de la question, de la quête, le cœur même du sens, même parmi ceux qui ne croient pas.
C’est pour cela que le premier don que je vous demande est celui de l’humilité du questionnement, le don de cette sagesse qui trouve son enracinement de la question de l’homme et donc dans les questions que l’homme se pose.
Car c'est cela l'Eglise à son meilleur ; c'est celle qui dit : frappez et l'on vous ouvrira, qui se pose en recours et en voix amie dans un monde où le doute, l'incertain, le changeant sont de règle ; où le sens toujours échappe et toujours se reconquiert ; c'est une église dont je n'attends pas des leçons mais plutôt cette sagesse d'humilité face en particulier à ces deux sujets que vous avez souhaité évoquer et que je viens d’esquisser en réponse parce que nous ne pouvons avoir qu'un horizon commun et en cherchant chaque jour à faire du mieux, à accepter au fond la part « d'intranquillité » irréductible qui va avec notre action.
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Questionner, ce n'est pas pour autant refuser d'agir ; c'est au contraire tenter de rendre l'action conforme à des principes qui la précèdent et la fondent et c'est cette cohérence entre pensée et action qui fait la force de cet engagement que la France attend de vous. Ce deuxième don dont je souhaitais vous parler.
Ce qui grève notre pays - j'ai déjà eu l'occasion de le dire - ce n'est pas seulement la crise économique, c'est le relativisme ; c'est même le nihilisme ; c'est tout ce qui laisse à penser que cela n'en vaut pas la peine. Pas la peine d'apprendre, pas la peine de travailler et surtout pas la peine de tendre la main et de s'engager au service de plus grands que soit. Le système, progressivement, a enfermé nos concitoyens dans « l'à quoi bon » en ne rémunérant plus vraiment le travail ou plus tout à fait, en décourageant l'initiative, en protégeant mal les plus fragiles, en assignant à résidence les plus défavorisés et en considérant que l'ère postmoderne dans laquelle nous étions collectivement arrivés, était l'ère du grand doute qui permettait de renoncer à toute absolu.
C'est dans ce contexte de décrue des solidarités et de l'espoir que les catholiques se sont massivement tournés vers l'action associative, vers l’engagement. Vous êtes aujourd'hui une composante majeure de cette partie de la Nation qui a décidé de s'occuper de l'autre partie - nous en avons vu des témoignages très émouvants tout à l'heure - celle des malades, des isolés, des déclassés, des vulnérables, des abandonnés, des handicapés, des prisonniers, quelle que soit leur appartenance ethnique ou religieuse.BATAILLE appelait ça « la part maudite » dans un terme qui a parfois été dénaturé mais qui est la part essentielle d'une société parce que c'est à cela qu'une société, qu'une famille, qu’une vie se juge… à sa capacité à reconnaître celle ou celui qui a eu un parcours différent, un destin différent et à s'engager pour lui. Les Français ne mesurent pas toujours cette mutation de l'engagement catholique ; vous êtes passés des activités de travailleurs sociaux à celles de militants associatifs se tenant auprès de la part fragile de notre pays, que les associations où les catholiques s'engagent soient explicitement catholiques ou pas, comme les Restos du Cœur.
Je crains que les politiques ne se soient trop longtemps conduits comme si cet engagement était un acquis, comme si c'était normal, comme si le pansement ainsi posé par les catholiques et par tant d'autres sur la souffrance sociale, dédouanait d'une certaine impuissance publique.
Je voudrais saluer avec infiniment de respect toutes celles et tous ceux qui ont fait ce choix sans compter leur temps ni leur énergie et permettez-moi aussi de saluer tous ces prêtres et ces religieux qui de cet engagement ont fait leur vie et qui chaque jour dans les paroisses françaises accueillent, échangent, œuvrent au plus près de la détresse ou des malheurs ou partagent la joie des familles lors des événements heureux. Parmi eux se trouvent aussi des aumôniers aux armées ou dans nos prisons et je salue ici leurs représentants ; eux aussi sont des engagés. Et permettez-moi d'associer se faisant également tous les engagés des autres religions dont les représentants sont ici présents et qui partagent cette communauté d'engagement avec vous.
Cet engagement est vital pour la France et par-delà les appels, les injonctions, les interpellations que vous nous adressez pour nous dire de faire plus, de faire mieux, je sais, nous savons tous, que le travail que vous accomplissez, n'est pas un pis-aller mais une part du ciment même de notre cohésion nationale. Ce don de l'engagement n'est pas seulement vital, il est exemplaire. Mais je suis venu vous appeler à faire davantage encore car ce n'est pas un mystère, l'énergie consacrée à cet engagement associatif a été aussi largement soustrait à l'engagement politique.
Or je crois que la politique, si décevante qu'elle ait pu être aux yeux de certains, si desséchante parfois aux yeux d'autres, a besoin de l'énergie des engagés, de votre énergie. Elle a besoin de l'énergie de ceux qui donnent du sens à l'action et qui placent en son cœur une forme d'espérance. Plus que jamais, l'action politique a besoin de ce que la philosophe Simone WEIL appelait l'effectivité, c'est-à-dire cette capacité à faire exister dans le réel les principes fondamentaux qui structurent la vie morale, intellectuelle et dans le cas des croyances spirituelles.
C'est ce qu'ont apporté à la politique française les grandes figures que sont le Général de GAULLE, Georges BIDAULT, Robert SCHUMAN, Jacques DELORS ou encore les grandes consciences françaises qui ont éclairé l'action politique comme CLAVEL, MAURIAC, LUBAC ou MARROU et ce n'est pas une pratique théocratique ni une conception religieuse du pouvoir qui s'est fait jour mais une exigence chrétienne importée dans le champ laïc de la politique. Cette place aujourd'hui est à prendre non parce qu'il faudrait à la politique française son quota de catholiques, de protestants, de juifs ou de musulmans, non, ni parce que les responsables politiques de qualité ne se recruteraient que dans les rangs des gens de foi, mais parce que cette flamme commune dont je parlais tout à l'heure à propos d'Arnaud BELTRAME, fait partie de notre histoire et de ce qui toujours a guidé notre pays. Le retrait ou la mise sous le boisseau de cette lumière n'est pas une bonne nouvelle.
C'est pourquoi, depuis le point de vue qui est le mien, un point de vue de chef d'Etat, un point de vue laïc, je dois me soucier que ceux qui travaillent au cœur de la société française, ceux qui s'engagent pour soigner ses blessures et consoler ses malades, aient aussi une voix sur la scène politique, sur la scène politique nationale comme sur la scène politique européenne. Ce à quoi je veux vous appeler ce soir, c'est à vous engager politiquement dans notre débat national et dans notre débat européen car votre foi est une part d'engagement dont ce débat a besoin et parce que, historiquement, vous l'avez toujours nourri car l'effectivité implique de ne pas déconnecter l'action individuelle de l'action politique et publique.
A ce propos, il me faut rappeler la clarté parfaite du texte proposé par la Conférence des évêques en novembre 2016 en vue de l'élection présidentielle, intitulé « Retrouver le sens du politique ». J'avais fondé En Marche quelques mois plus tôt et sans vouloir engager, Monseigneur, une querelle de droits d'auteur, j'y ai lu cette phrase dont la consonance avec ce qui a guidé mon engagement, m'a alors frappé ; il y était ainsi écrit - je cite – « Nous ne pouvons pas laisser notre pays voir ce qui le fonde, risquer de s'abîmer gravement, avec toutes les conséquences qu'une société divisée peut connaître ; c'est à un travail de refondation auquel il nous faut ensemble nous atteler ».
Recherche du sens, de nouvelles solidarités mais aussi espoir dans l'Europe ; ce document énumère tout ce qui peut porter un citoyen à s’engager et s'adresse aux catholiques en liant avec simplicité la foi à l'engagement politique par cette formule que je cite : « Le danger serait d'oublier ce qui nous a construits ou à l'inverse, de rêver du retour à un âge d'or imaginaire ou d'aspirer à une église de purs et à une contre-culture située en dehors du monde, en position de surplomb et de juges ».
Depuis trop longtemps, le champ politique était devenu un théâtre d'ombres et aujourd'hui encore, le récit politique emprunte trop souvent aux schémas les plus éculés et les plus réducteurs, semblant ignorer le souffle de l'histoire et ce que le retour du tragique dans notre monde contemporain exige de nous.
Je pense pour ma part que nous pouvons construire une politique effective, une politique qui échappe au cynisme ordinaire pour graver dans le réel ce qui doit être le premier devoir du politique, je veux dire la dignité de l'homme.
Je crois en un engagement politique qui serve cette dignité, qui la reconstruise où elle a été bafouée, qui la préserve où elle est menacée, qui en fasse le trésor véritable de chaque citoyen. Je crois dans cet engagement politique qui permet de restaurer la première des dignités, celle de pouvoir vivre de son travail. Je crois dans cet engagement politique qui permet de redresser la dignité la plus fondamentale, la dignité des plus fragiles ; celle qui justement ne se résout à aucune fatalité sociale - et vous en avez été des exemples magnifiques tous les six à l'instant - et qui considère que faire œuvre politique et d'engagement politique, c'est aussi changer les pratiques là où on est de la société et son regard.
Les six voix que nous avons entendues au début de cette soirée, ce sont six voix d'un engagement qui a en lui une forme d'engagement politique, qui suppose qu'il n’est qu’à poursuivre ce chemin pour trouver aussi d’autres débouchés, mais où à chaque fois j'ai voulu lire ce refus d'une fatalité, cette volonté de s'occuper de l'autre et surtout cette volonté, par la considération apportée, d'une conversion des regards ; c'est cela l'engagement dans une société ; c’est donner de son temps, de son énergie, c’est considérer que la société n'est pas un corps mort qui ne serait modifiable que par des politiques publiques ou des textes, ou qui ne serait soumise qu'à la fatalité des temps ; c'est que tout peut être changé si on décide de s'engager, de faire et par son action de changer son regard ; par son action, de donner une chance à l'autre mais aussi de nous révéler à nous-mêmes, que cet autre transforme.
On parle beaucoup aujourd'hui d'inclusivité ; ce n'est pas un très joli mot et je ne suis pas sûr qu'il soit toujours compris par toutes et tous. Mais il veut dire cela ; ce que nous tentons de faire sur l’autisme, sur le handicap, ce que je veux que nous poursuivions pour restaurer la dignité de nos prisonniers, ce que je veux que nous poursuivions pour la dignité des plus fragiles dans notre société, c’est de simplement considérer qu'il y a toujours un autre à un moment donné de sa vie, pour des raisons auxquelles il peut quelque chose ou auxquelles il ne peut rien, qui a avant tout quelque chose à apporter à la société. Allez voir une classe ou une crèche où nous étions il y a quelques jours, où l'on place des jeunes enfants ayant des troubles autistiques et vous verrez ce qu'ils apportent aux autres enfants ; et je vous le dis Monsieur, ne pensez pas simplement qu'on vous aide… nous avons vu tout à l'heure dans l'émotion de votre frère tout ce que vous lui avez apporté et qu'aucun autre n'aurait pu apporter. Cette conversion du regard, seul l'engagement la rend possible et au cœur de cet engagement, une indignation profonde, humaniste, éthique et notre société politique en a besoin. Et cet engagement que vous portez, j'en ai besoin pour notre pays comme j'en ai besoin pour notre Europe parce que notre principal risque aujourd'hui, c'est l'anomie, c'est l'atonie, c'est l'assoupissement.
Nous avons trop de nos concitoyens qui pensent que ce qui est acquis, est devenu naturel ; qui oublient les grands basculement auxquels notre société et notre continent sont aujourd'hui soumis ; qui veulent penser que cela n'a jamais été autrement, oubliant que notre Europe ne vit qu’au début d'une parenthèse dorée qui n'a qu'un peu plus de 70 ans de paix, elle qui toujours avait été bousculée par les guerres ; où trop de nos concitoyens pensent que la fraternité dont on parle, c'est une question d'argent public et de politique publique et qu'ils n'y auraient pas leur part indispensable.
Tous ces combats qui sont au cœur de l'engagement politique contemporain, les parlementaires ici présents les portent dans leur part de vérité, qu'il s'agisse de lutter contre le réchauffement climatique, de lutter pour une Europe qui protège et qui revisite ses ambitions, pour une société plus juste. Mais ils ne seront pas possibles si à tous les niveaux de la société, ils ne sont accompagnés d'un engagement politique profond ; un engagement politique auquel j'appelle les catholiques pour notre pays et pour notre Europe.
Le don de l'engagement que je vous demande, c'est celui-ci : ne restez pas au seuil, ne renoncez pas à la République que vous avez si fortement contribué à forger ; ne renoncez pas à cette Europe dont vous avez nourri le sens ; ne laissez pas en friche les terres que vous avez semées ; ne retirez pas à la République la rectitude précieuse que tant de fidèles anonymes apportent à leur vie de citoyens. Il y a au cœur de cet engagement dans notre pays a besoin la part d'indignation et de confiance dans l'avenir que vous pouvez apporter.
Cependant, pour vous rassurer, ce n'est pas un enrôlement que je suis venu vous proposer et je suis même venu vous demander un troisième don que vous pouvez faire à la Nation, c'est précisément celui de votre liberté.
*
* *
Partager le chemin, ce n'est pas toujours marcher du même pas ; je me souviens de ce joli texte où Emmanuel MOUNIER explique que l'Eglise en politique a toujours été à la fois en avance et en retard, jamais tout à fait contemporaine, jamais tout à fait de son temps ; cela fait grincer quelques dents mais il faut accepter ce contretemps ; il faut accepter que tout dans notre monde n'obéisse pas au même rythme et la première liberté dont l'Eglise peut faire don, c'est d'être intempestive.
Certains la trouveront réactionnaire ; d’autres sur d'autres sujets bien trop audacieuse. Je crois simplement qu'elle doit être un de ces points fixes dont notre humanité a besoin au creux de ce monde devenu oscillant, un de ces repères qui ne cèdent pas à l'humeur des temps. C'est pourquoi Monseigneur, Mesdames et Messieurs, il nous faudra vivre cahin-caha avec votre côté intempestif et la nécessité que j'aurai d'être dans le temps du pays. Et c'est ce déséquilibre constant que nous ferons ensemble cheminer.
« La vie active, disait GREGOIRE, est service ; la vie contemplative est une liberté ». Je voudrais ce soir en rappelant l'importance de cette part intempestive et de ce point fixe que vous pouvez représenter, je voudrais ce soir avoir une pensée pour toutes celles et tous ceux qui se sont engagés dans une vie recluse ou une vie communautaire, une vie de prière et de travail. Même si elle semble pour certains à contretemps, ce type de vie est aussi l'exercice d'une liberté ; elle démontre que le temps de l'église n'est pas celui du monde et certainement pas celui de la politique telle qu'elle va - et c'est très bien ainsi.
Ce que j'attends que l'Eglise nous offre, c'est aussi sa liberté de parole.
Nous avons parlé des alertes lancées par les associations et par l'épiscopat ; je songe aussi aux monitions du pape qui trouve dans une adhésion constante au réel de quoi rappeler les exigences de la condition humaine ; cette liberté de parole dans une époque où les droits font florès, présente souvent la particularité de rappeler les devoirs de l'homme envers soi-même, son prochain ou envers notre planète.La simple mention des devoirs qui s'imposent à nous est parfois irritante ; cette voix qui sait dire ce qui fâche, nos concitoyens l'entendent même s'ils sont éloignés de l'Eglise. C'est une voix qui n'est pas dénuée de cette « ironie parfois tendre, parfois glacée » dont parlait Jean GROSJEAN dans son commentaire de Paul, une foi qui sait comme peu d'autres subvertir les certitudes jusque dans ses rangs. Cette voix qui se fait tantôt révolutionnaire, tantôt conservatrice, souvent les deux à la fois, comme le disait LUBAC dans ses « Paradoxes », est importante pour notre société.
Il faut être très libre pour oser être paradoxal et il faut être paradoxal pour être vraiment libre. C'est ce que nous rappellent les meilleurs écrivains catholiques, de Maurice CLAVEL à Alexis JENNI, de Georges BERNANOS à Sylvie GERMAIN, de Paul CLAUDEL à François SUREAU ; de François MAURIAC à Florence DELAY, de Julien GREEN à Christiane RANCE. Dans cette liberté de parole, de regard qui est la leur, nous trouvons une part de ce qui peut éclairer notre société.
Et dans cette liberté de parole, je range la volonté de l'Eglise d’initier, d'entretenir et de renforcer le libre dialogue avec l'islam dans le monde a tant besoin et que vous avez évoqué.
Car il n'est pas de compréhension de l'islam qui ne passe par des clercs comme il n'est pas de dialogue interreligieux sans les religions. Ces lieux en sont le témoin ; le pluralisme religieux est une donnée fondamentale de notre temps. Monseigneur LUSTIGER en avait eu l’intuition forte lorsqu'il a voulu faire revivre le Collège des Bernardins pour accueillir tous les dialogues. L’Histoire lui a donné raison. Il n'y a pas plus urgent aujourd'hui qu'accroître la connaissance mutuelle des peuples, des cultures, des religions ; il n'y a d'autres moyens pour cela que la rencontre par la voix mais aussi par les livres, par le travail partagé ; toutes choses dont Benoît XVI avait raconté l'enracinement dans la pensée cistercienne lors de son passage ici en 2008.
Ce partage s'exerce en pleine liberté, chacun dans ses termes et ses références ; il est le socle indispensable du travail que l'Etat de son côté doit mener pour penser toujours à nouveaux frais, la place des religions dans la société et la relation entre religion, société et puissance publique. Et pour cela, je compte beaucoup sur vous, sur vous tous, pour nourrir ce dialogue et l'enraciner dans notre histoire commune qui a ses particularités mais dont la particularité est d'avoir justement toujours attaché à la Nation française cette capacité à penser les universels.
Ce partage, ce travail nous le menons résolument après tant d'années d'hésitations ou de renoncements et les mois à venir seront décisifs à cet égard.
Ce partage que vous entretenez est d'autant plus important que les chrétiens payent de leur vie leur attachement au pluralisme religieux. Je pense aux chrétiens d'Orient.
Le politique partage avec l'Eglise la responsabilité de ces persécutés car non seulement nous avons hérité historiquement du devoir de les protéger mais nous savons que partout où ils sont, ils sont l’emblème de la tolérance religieuse. Je tiens ici à saluer le travail admirable accompli par des mouvements comme l'Œuvre d'Orient, Caritas France et la communauté Sant'Egidio pour permettre l'accueil sur le territoire national des familles réfugiées, pour venir en aide sur place, avec le soutien de l’Etat.
Comme je l’ai dit lors de l'inauguration de l'exposition « Chrétiens d'Orient » à l'Institut du Monde arabe le 25 septembre dernier, l'avenir de cette partie du monde ne se fera pas sans la participation de toutes les minorités, de toutes les religions et en particulier les chrétiens d'Orient. Les sacrifier, comme le voudraient certains, les oublier, c'est être sûr qu'aucune stabilité, aucun projet, ne se construira dans la durée dans cette région.
Il est enfin une dernière liberté dont l'Eglise doit nous faire don, c’est de la liberté spirituelle
Car nous ne sommes pas faits pour un monde qui ne serait traversé que de buts matérialistes. Nos contemporains ont besoin, qu’ils croient ou ne croient pas, d’entendre parler d’une autre perspective sur l’homme que la perspective matérielle.
Ils ont besoin d’étancher une autre soif, qui est une soif d’absolu. Il ne s’agit pas ici de conversion mais d’une voix qui, avec d’autres, ose encore parler de l’homme comme d’un vivant doté d’esprit. Qui ose parler d’autre chose que du temporel, mais sans abdiquer la raison ni le réel. Qui ose aller dans l’intensité d’une espérance, et qui, parfois, nous fait toucher du doigt ce mystère de l’humanité qu’on appelle la sainteté, dont le Pape François dit dans l’exhortation parue ce jour qu’elle est « le plus beau visage de l’Eglise ».
Cette liberté, c’est celle d’être vous-mêmes sans chercher à complaire ni à séduire. Mais en accomplissant votre œuvre dans la plénitude de son sens, dans la règle qui lui est propre et qui depuis toujours nous vaut des pensées fortes, une théologie humaine, une Eglise qui sait guider les plus fervents comme les non-baptisés, les établis comme les exclus.
Je ne demanderai à aucun de nos concitoyens de ne pas croire ou de croire modérément. Je ne sais pas ce que cela veut dire. Je souhaite que chacun de nos concitoyens puisse croire à une religion, une philosophie qui sera la sienne, une forme de transcendance ou pas, qu’il puisse le faire librement mais que chacune de ces religions, de ces philosophies puisse lui apporter ce besoin au plus profond de lui-même d’absolu.
Mon rôle est de m'assurer qu'il ait la liberté abs
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donald trump, insulte l'Afrique , mais c'est excrément grave !
Le 13/01/2018
Bon, il faut bien admettre que pour le dessin le sujet etait inspirant...et pour moi, le choix bien difficile.
Que dire de plus, avec lui, "qui vole le job aux humoristes", ce que je confirme, on est juste parfaitement consternés, cet homme n'est même pas irresponsable, il est aussi stupide, qu'immature, il ne parle pas, il ne fait qu'éructer des mots, dont ils ne comprent pas la signification....
Mais un point doit être je le précise, mis en avant, qui réside dans le fait que les USA sont un pays emblématique de l'imperialisme dont l'Afrique, fait helas les frais, dans bien des secteurs, dont le plus comique, à mes yeux, qui est la graine de coca, qui est à la base du coca cola....
Cet imbecile est tellement con, qu'il se tire une balle dans le pied., enfin, non, bien plus grave, il tire une balle dans le pied de l'Amerique, c'est bien plus grave.
MAIS.
Fire and Fury : Inside the Trump White House.
Le 05/01/2018
Maison Blanche, le 4 janvier 2018. (CARLOS BARRIA / REUTERS)
franceinfo avec AFPFrance Télévisions
Mis à jour le 04/01/2018 | 23:39
publié le 04/01/2018 | 23:17
La sortie du livre de Michael Wolff, Fire and Fury : Inside the Trump White House, s'annonce explosive. La sortie de l'ouvrage sur les coulisses de la Maison Blanche, initialement prévue mardi, a été avancée à vendredi, ont annoncé, jeudi 4 janvier, son auteur et son éditeur, qui n'entendent pas renoncer à la publication.
"Et voilà. Vous pouvez l'acheter (et le lire) demain. Merci, monsieur le président", a lancé Michael Wolff dans un tweet.
Here we go. You can buy it (and read it) tomorrow. Thank you, Mr. President.
"Des mensonges ridicules".
Au lendemain de la parution d'extraits ayant suscité une vive controverse, les avocats du président américain ont adressé un courrier à son auteur et à Steve Rubin, président de la maison d'édition Henry Holt and Co. leur demandant de "cesser immédiatement" sa distribution, évoquant, entre autres, la diffamation.
Le livre de Michael Wolff raconte combien la première année au pouvoir de Donald Trump fut marquée d'abord par une forme de "chaos" permanent sur fond d'intrigues autour d'un président raillé par ses propres collaborateurs. La Maison Blanche a dénoncé "les mensonges ridicules" d'un ouvrage truffé de "ragots de tabloïd".
Certes, il serait pour le moins tentant, de s’en réjouir….
Mais avant de s’en réjouir, il me semble plus opportun, encore, d’y regarder à deux fois, sous différents angles.
Pour commencer, « qui a écrit ce livre », et pourquoi ?
Un homme dangereux, et toxique, au sens où politiquement, il est le meilleurs soutien d’une extrême droite américaine, proche du KU KLUX CLAN, et de toute forme de suprématistes blanc…. Autant dire, en ce qui me concerne, « nos pires ennemis ».
Certains alors, doivent se dire, « mais enfin, pourquoi, venant de lui, un tel revirement ?
C’est vrai, ça tiens, « pourquoi, un tel revirement, au point, qu’il devrait à mon avis, faire très attention à sa peau, parce que ces gens là, les suprématistes blancs, sont adeptes des armes à feu, et donc, des intérêts qui s’y rapportent… Et je ne serai pas surprise, qu’il ait reçu quelques menaces de ses anciens amis ».
Pourquoi ?
Parce que à l’extrême droite, TOUJOURS, on ne fait de politique que pour LES MAUVAISES RAISONS…
C'est-à-dire, gagner toujours plus d’argent, et uniquement cela…
Epouser une cause idéologique, n’a pas pour ambition, de véhiculer des valeurs, en aucune façon, mais d’avoir conscience de quelles valeurs, il importe de se draper, pour parvenir soit à gagner plus d’argent, encore, soit, se faire élire, on nage là, en plein populisme, c’est d’ailleurs, la véritable définition, qui doit en être faite.
Côté altruisme des valeurs en question, on est juste au niveau de la fausse à purin, à peu prés au niveau du caniveau.
Pour « ces gens là », d’ailleurs, le mot VALEUR, c’est un raisonnement de financier, et pas un raisonnement de philosophe, d’auteur, d’où le nom du journal VALEURS ACTUELLES ici, en France, c’est sous l’angle financier, que ça doit être entendu, puisqu’ils n’entendent (au sens comprendre), que cela.
Alors, « chez eu », ils doivent se dire, je suppose, « mais enfin, quelle mouche l’a donc piqué…
Bon, la mouche, en principe, c’est MOI.
Je dis bien « en principe », et pourtant, moi, je n’ai rien fait que d’ecrire, et faire des vidéos, je vous promets, moi, ce monsieur, je ne le connais absolument pas !
D’autres, dans leur rang, doivent se dire, « mais quel salaud, et le principe de loyauté alors ? Apres ce qu’il avait fait pour lui ».
Bon alors, là, on arrive dans le caviar de la moralité, et de la bienséance.
D’une part, ce monsieur, était déjà bien établi, socialement, il me semble, et j’ai des doutes, sur le fait, qu’il eût été si nécessaire, pour lui, d’être encore plus mis en avant.
Ensuite, un dicton, dit, « Dis moi, qui tu fréquentes, je te dirai qui tu es ».
Je veux dire, que quand on fréquente des personnes, de basses moralité, il ne faut pas ensuite, s’étonner de voir, que les méthodes peu recommandables, qu’on observait chez l’autre et qu’on trouvait si drôle, pour s’en prendre au clan Clinton, à la belle époque, d’avant présidentielles, ces méthodes donc, le pseudo ami, il les a dans son ADN politique…
Je veux dire que quand on va faire son marché, dans le caniveau, on trouve ce qui s’y trouve, et on vient pas ensuite, chialer sa mère.
Une autre hypothèse, serait qu’il ait fait un deal, avec un juge, dans l’hypothèse, oùil aurait lui aussi, des problèmes avec la Justice américaine.
C’est une hypothèse, qui tiendrait la route, effectivement, sauf, qu’il y a une autre hypothèse, à la quelle je crois, plus crédible encore, qui réside, dans le fait, qu’observant, comment, ça se déroulait, sous ses yeux, il ait véritablement pris conscience, de l’extrême gravité de la situation.
Je suppose, que certains, là, doivent se dire, que je choisi, cette opportunité, moi aussi, par opportunisme, ce que je peux comprendre….
Moi, j’imagine simplement, que cet homme, a peut être des enfants, et des petits enfants, et qu’il a juste envie, peut être, puisqu’il n’est pas si jeune, de voir ses petits enfants, évoluer dans un monde, où lui, en temps que politique, a le devoir de rendre compte, véritablement, d ce qu’il a vu, pendant cette période….
Car il est une chose, que les puissants, eux, refusent d’observer, c’est que cette histoire de réchauffement climatique, et toutes ces conséquences, quelque soit la richesse du monde de l’entreprise, peu importe… Ils feraient comment, pour en jouir, si autour d’eux, il n’y a plus que le chaos ?
Je veux que si aujourd’hui, au moment, où je vous parle, si l’on observe, qu’il existe autant de puissants, d’entreprises du CAC40, ou multinationales, aux USA pour dire, haut et fort, à la face du monde, « ce que trump, tente d’empêcher, nous, le feront à sa place » ? il arrive inévitablement, un moment, où autour du président, lui, même, certains se posent les bonnes questions….
Si je donne la parole à mon nez de clown, il rajoutera même, « vieux motard que jamais ».
(clin d’œil à qui vous savez…)
Parce que pour information, de tout ce qui est révélé, dans ce livre, il n’ya absolument rien de fantaisiste, mais au contraire, de plus que plausible.
La panique à bord, une fois élu, comme celle qui était lisible, chez jean marie le pen, quand il s’est retrouvé élu, pour le second tour des présidentielles, et que Jospin, avait été évincé et que cette panique avait été notée de tous, ce qui montre bien, les véritables raisons pour lesquelles, ces gens là, font de la politique…. Satisfaire leurs égos personnels, en arrivant au pouvoir, quelque soit la méthode, user de toutes les stratégies possibles et imaginables, au détriment de la moindre morale, ficelles, que trump a toujours, utilisé, depuis le début, et qui sont en train de l’étrangler.
Ce qui est dit, au sujet des amendements, de la Constitution Américaine, est pour le moins explicite, et sonne tellement vrai, qu’il mérite un sketch…
J’explique.
Il se fait expliquer, par la lecture les amendements de la Constitution Américaine… Au bout du troisième amendement, le conseiller constate qu’il n’écoute plus….Et qu’il envoie tout balader, parce que ça l’emmerde.
Et bien si ça t’emmerde, mon gars, et bien laisse la place à quelqu’un de plus patient, et surtout, de plus compétant…
Moi aussi, ça m’emmerdrait, mais moi je ne postulerai jamais, pour devenir chef d’état !
Les pleurs de son eposue… ha, ça, c’est clair, je ne suis pas étonnée, enfin, un soupçon de lucidité, visiblement, qui helas, a bien vite disparu, puisqu’elle n’a rien trouvé de mieux, que de recopier, celui, de Michèle Obama….. Et comme commentaire, quand les journalistes, lui avait fait la remarque, elle n’avait rien trouvé de mieux, que de répondre avec un sourire, aussi naturel, que botoxé….
Enfin, je veux dire, que pour se marier, avec un tel énergumène, qui doit, dans le privé, être simplement aussi épouvantable que capricieux, il faut en vouloir… Elle aussi, n’a que ce qu’elle mérite.
Mais de tout ce qui a été révélé, dans ce livre, enfin, de ce que nous en savons, depuis hier matin, il n’ y a rien, qui laisse supposer, que ça serait diffamatoire….Au contraire, ça colle hélas, avec le profil psychologique, que j’en avais fait, il y a des années de cela.
Avant hier, encore, je regardais une petite vidéo, où il signait un document, la camera est un peu loin, « hélas », mais justement, malgré cela, par le geste de la main, on pouvait y voir, encore, que sa signature, doit faire encore, une largeur en hauteur, parfaitement symptomatique, d’une mégalomanie anormale….
Je veux dire, que quelqu’un, de serein, et de fort, normalement, ne devrait pas signer, un document, où sa signature, fait environ, 4 ou 5 cm de hauteur….
Si un artiste peitre, signe avec des lettres aussi grandes, il faut que le tableau, fasse au moins 5 ou 6 m sur 5 ou 6 m….. On n’imaginerait pas, signer, sur un feuille de format A4, avec des lettres de 4 cm de hauteur. Et bien lui, SI….
Seul les enfant, procèdent ainsi, et c’est normal, un enfant, est en phase de développement, alors, c’est logique…. CQFD.
Janvier 2018, la crise iranienne.
Le 03/01/2018
Pour commencer, Macron a parfaitement raison, sur le fait qu’on ne peut transiger, sur la liberté d’expression, que ce soit ici, sur le sol français, en ce qui concerne la diaspora iranienne, ou que ce soit en Iran….
Au sujet de la posture, de la France, vis-à-vis de ces manifestations, et de l’influence de cette diaspora, je rappelle que sur plusieurs médias, ces jours derniers, dont Europe 1, hier matin, et ça avait été fait, aussi, la veille, il me semble, ont resitué la photo dans son vrai contexte, à savoir qu’elle avait été prise plusieurs jours avant les manifestations, et qu’il était important, de le rappeler.
Maintenant, je tiens juste à rappeler, à monsieur Rohani, que si certains iraniens, ont déserté leur pays, depuis plusieurs décennies, ça n’est pas un hasard, et que s’ils l’ont fait, c’était pour trouver ailleurs, ce qu’ils ne trouvaient pas chez eux.
Revendiquer le fait de ne pas porter le vole, ne signifie pas que l’on souhaite nécessairement tourner le dos à sa culture, dont la religion, n’est que la racine ancestrale, ça signifie simplement que cette culture et accessoirement, si l’on est croyant, sa religion, ne doit pas être un obstacle, au développement personnel, qui permet de s’épanouir, au sein d’une nation.
Si cette diaspora, aujourd’hui, comme c’est toujours le cas, de quelque diaspora qui suit une vague migratoire, revendique plus ou moins ouvertement une quelconque influence, dans ces manifestations, ce qui, soit dit en passant, reste à démontrer, il serait plus judicieux, d’observer cet éventuelle influence, si elle est réelle, comme une opportunité à saisir, et ce ci, pour deux raisons.
La première, réside dans le fait, qu’elle démontre un attachement véritable, à leurs origines.
En sommes, si vous regrettez, qu’ils aient cette influence tâchez de faire le nécessaire, pour qu’ils n’aient plus envie de fuir, votre ays, en respectant les droits de l’homme.
Pour n’importe qui, immigrer, pour ds raisons, purement économiques, ou environnementales, est toujours un déchirement, et une plie profonde, n’importe quel émigré, qu’il s’en soit sorti, ou mal sorti, au fil des décennies, vous le confirmera.
C’est clair, que ceux, qui pourrissent aujourd’hui, au fond de la mer méditerranée, ceux là, ne sont plus dans la souffrance, eux, mais ils y ont cru, et c’est parce qu’ils ont refusé de mourir, justement, qu’ils y ont laissé leur peau.
Ce que je trouve vraiment regrettable, c’est d’observer que l’influence de cette diaspora, soit observée par vous, comme une menace, alors, qu’au contraire, elle devrait être observée, comme une véritable opportunité, au contraire…
Puisque par définition, la diaspora, représentant, la génération, qui est ou qui suit la vague migratoire, ne cherche pas uniquement, à m’immiscer politiquement, ce qui est légitime, mais aussi, à investir, en monnaie sonnante et trébuchante, pour ainsi, insuffler, une énergie nouvelle sur le plan économique….
J’entends bien, qu’un gouvernement, ait du mal à accepter, d’avoir le sentiment d’une certaine façon, de manipulation, vis-à-vis de ces manifestations, et de façon générale, vis-à-vis des diasporas, quelque soit l’endroit, dans le monde, comme on peut m’observer, au USA, avec la diaspora israélienne, et le gouvernement de Netanyaou, je ne trouve pas ça, « honnête »….
Mais entre « accepter de se faire dicter la loi » par cette diaspora », et « entendre ce que dit cette volonté d’influence », je pense qu’il existe certaines nuances, qu’il me semblerait légitime, d’observer avec plus de discernement, et de subtilités….
Quand je parle d’investir, dans l’économie iranienne, je ne suis pas dans la fantasme, là, je suis dans la réalité, vraie…
Quand on observe une vague migratoire, cette diaspora, où que ce soit, dans le monde, on observe, que cette diaspora, ensuite, les générations, qui suivent, souhaite aider leur pays d’origine, pour entre autres, aider à cicatriser leurs blessures, liées à l’immigration, qu’ils ont subie, pour aider au développement du pays concerné, TOUTES LES DIASPORAS FONT CA, et c’est une s chose salutaire, et bienfaisante, qu’il faut saluer et observer, comme une bénédiction, et surtout pas comme une menace.
Une réponse qui pourrait être faite, là, des maintenant, au manifestants, serait des mesures réelles, contre la corruption.